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11 septembre 2007

Alerte média : la RSR (10)

J'ai été invité ce matin à participer à l'édition du Grand 8, qui portait sur la guerre cybernétique, mais qui a également consacré du temps à la situation en Irak sous l'angle américain, au risque de récession de l'économie américaine ainsi qu'à l'Organisation des Nations Unies. Il est un peu dommage qu'aucune place n'ait été laissée au débat sur ce dernier sujet, car la légitimité de l'ONU et de ses actes au regard de la démocratie directe mériterait précisément des opinions autres que la vision cosmopolite des thuriféraires du "machin"... :-)

Publié par Ludovic Monnerat le 11 septembre 2007 à 20:35

Commentaires

L'un des grands enjeux du "droit international" et des institutions qui le crée consiste précisément à déposséder les peuples de leurs droits démocratiques. De plus en plus, les citoyens se feront dire que leur projet ou leur vite ne peut être appliqué sous le prétexte qu'il s'opposerait à tel ou telle convention/traité/institution internationale qui, d'ailleurs, n'ont eux-même aucune légitimité démocratique.

Ces couches supérieures législatives et bureaucratiques représentent un grand danger pour la démocratie.

Publié par pan le 11 septembre 2007 à 22:45

Je ne peux qu'approuver les propos de Pan.

La vraie liberté, la véritable démocratie n'existent que lorsque les instances de pouvoir sont décentralisées et que les décisions portant sur la vie publique s'exercent au niveau de compétence le plus local possible (1). Sur un plan pratique, ce système a par ailleurs l'avantage de susciter une saine émulation entre les différents niveaux d'administration et d'éviter la constitution de grands "machins" à la façon jacobine, inefficaces et liberticides.

Et quant au droit international, puisque il efface les frontières et les identités des nations, c'est au sens propre un droit d'occupation que tout homme libre ne peut que mépriser et combattre.

(1) la conception des Pères fondateurs américains qui redoutaient plus que tout la constitution d'un pouvoir central fort et, par définition, totalitaire et antidémocratique. C'est, en ce sens, que la présidence Bush n'est pas conservatrice, sauf en surface sur des sujets marginaux, mais jacobine dans son essence.

Publié par fass57 le 11 septembre 2007 à 23:46

Le problème c'est que ces gauchisants qui ont investi l'ONU manipulent les dirigeants des pays membres en proposant des études vertueuses et le Bon Peuple n'y voit que du feu. On peut dire que la majorité des mesures prises par nos dirigeants ont pour origine le Machin. Le dernier en date une étude sur les accidents de la route des moins de 20 ans qui provoque dans les mois qui suivent tout un tintamarre au Québec! et pourtant c'est un problème soulevé depuis longtemps localement sans que personne ne s'en émeuve outre mesure. Le Machin se prononce et des lois coercitives arrivent dans le décor très rapidement sans réel débat. Je pense qu'on est à la veille de se faire imposer l'Espéranto pour régler le problème linguistique au Québec. Qui pourrait être contre cette merveilleuse idée onusienne ?

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 12 septembre 2007 à 1:55

On se rappelle le rapporteur de l'ONU contre "le racisme" (sous-entendu contre le droit des peuples européens à disposer d'eux mêmes) faire son malin en Suisse, pays à tendance nazi, comme chacun le sait.
Pourquoi ces bouffons ne vont jamais en Arabie saoudite ou au Pakistan lutter contre le vrai racisme?
Ou bien Koffi Anan, le gentil Koffi Anan, responsable de la région des lacs au Rwanda pendant le génocide...

Publié par Three piglets le 12 septembre 2007 à 2:50

D'ordinaire, les institutions législatives «supérieures» (Confédération helvétique, Congrès américain) se composent de deux chambres, l'une rassemblant les représentants des gouvernements de base (Conseil des États, Sénat), l'autre réservée aux représentants du peuple (Conseil national, Chambre des représentants). C'est un bon système. Surtout s'il est complété par les droits d'initiative et de référendum populaires, qui permettent de contrebalancer l'impact du pouvoir exécutif.

Or les Nations Unies ne sont qu'un Sénat, sans représentation du peuple et de surcroît sans la moindre condition contraignante de respect des bases démocratiques par leurs membres. Ainsi, en leur accordant toujours plus d'importance, les démocraties, d'une part, compromettent l'équilibre entre peuple et gouvernants qui constitue sans doute un fondement majeur de leur réussite et, d'autre part, admettent une source de législation qui n'est fondée sur aucun des principes de leurs constitutions.

Les Nations Unies favorisent aujourd'hui le recul des valeurs qui ont engendré sa création et constituent une porte ouverte vers le chaos et la barbarie. Leur réforme est (presque) aussi urgente que celle de l'Islam. Pour être justifiable et utilisable, cette institution doit imposer des conditions d'admission fondées sur les principes constitutifs des démocraties et elle doit se doter d'une Chambre du Peuple. Et elle devrait insister pour répandre les droits d'initiative et de référendum populaires.

Publié par ajm le 12 septembre 2007 à 8:08

Merci ajm pour cette information tellement importante et pratiquement inconnue du Bon Peuple qui a pour habitude naturelle de " donner la chance " comme on dit au Québec. Avons-nous le droit de donner la chamce à une telle escroquerie ?

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 12 septembre 2007 à 19:03