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29 janvier 2007

Les barbares parmi nous

L'information ne surprendra pas les fidèles de ce blog, où les questions liées à l'intégration des immigrants et à la place croissante de l'islam suscitent des débats enflammés : d'après une étude citée dans cet article, 37% des jeunes musulmans vivant en Grande-Bretagne veulent l'application de la charia au lieu des lois actuelles, 37% également souhaiteraient envoyer leurs enfants dans des écoles islamiques au lieu de l'école publique laïque et 74% préfèrent que les femmes musulmanes portent un voile. Mais le pire n'est pas que leurs parents soient nettement moins enclins à une telle tendance : 36% des sondés estiment que la conversion de musulmans mérite d'être punie par la mort, et 13% admirent les mouvances islamistes en guerre contre l'Occident. Encore heureux que l'enquête d'opinion n'ait pas abordé des thèmes tels que la lutte contre le terrorisme ou l'égalité entre hommes et femmes !

A l'évidence, le temps n'est plus au constat des méfaits du multiculturalisme, de ce relativisme ethnomasochiste qui conteste toute supériorité et toute vérité en matière de valeurs, d'idées ou de cultures, et qui s'en prend systématiquement à l'Occident blanc, chrétien et opulent. Pendant que les idiots utiles hurlent au loup et s'opposent de toutes leurs forces à ceux qui luttent, une idéologie totalitaire, archaïque, sexiste, homophobe, bornée et surtout belligène étend son ombre sur nos cités, gagne les consciences ébranlées par l'absence de repères, conquiert les âmes en quête d'autorité et d'absolu. Pendant que l'Europe s'offusque des échos de la guerre, s'agite dans l'espoir de figer le temps, grandit en son sein une génération dont une forte part ne songe qu'à la subvertir, qu'à lui imposer une loi barbare, qu'à l'arracher à la modernité et à la liberté.

Les barbares sont bel et bien parmi nous. A des degrés divers, naturellement : l'enquête en question ne fournirait pas nécessairement les mêmes proportions en France, en Allemagne ou en Suisse. Avec déjà ça et là quelques réactions, quelques vélléités de conjurer l'affrontement qui se profile derrière de telles enquêtes, derrière l'avènement d'un ennemi intérieur que l'importation des idées plus que celle des hommes a fait naître et croître. Est-il possible d'empêcher cette guerre, cette conquête d'un continent rongé par le poids de l'histoire, déchiré par la guerre froide, émasculé par l'illusion pacifiste ? Pouvons-nous combattre la barbarie sans produire davantage de barbares, ou pire devenir barbares nous-mêmes ?

La foi en notre démocratie directe m'amène à répondre par l'affirmative. Derrière les cris d'orfraie des élites gauchisantes, la population suisse ne s'y trompe pas et voit bien que ceux qui défilent sur la place fédérale en brandissant le coran sont une menace pour notre sécurité. A condition de maîtriser la circulation des hommes, celle des idées ne peut être [qu'] à notre avantage, car la liberté politique, religieuse et économique reste l'arme absolue face à tous les totalitarismes. Les barbares ne prolifèrent que par nos propres largesses, faiblesses et capitulations ; leur nature parasitaire les empêche de créer, de construire, de concrétiser une alternative à la civilisation moderne. Et le temps ne joue pas en leur faveur...

Publié par Ludovic Monnerat le 29 janvier 2007 à 21:40

Commentaires

Ce soir, sur la RSR, à Forum (un peu avant 18:30), on a pu entendre une sorte d'experte avancer que si ces jeunes gens se tournent vers l'Islam, c'est parce que l'Islam est «beaucoup plus moderne» que la culture de leurs parents. Elle a rappelé aussi que beaucoup d'entre eux ne sont pas radicalisés.

Publié par ajm le 29 janvier 2007 à 22:10

Ce billet est purement et simplement d'une XXXXXXXX crasse de la part d'un soi-disant expert militaire.
Il n'a qu'un mérite : faire voir le XXXXXXXX qui est en vous.
Bien à vous.

Publié par lyonelk le 29 janvier 2007 à 22:24

Le commentaire ci-dessus comportant dans sa forme initiale des insultes incompatibles avec les principes de respect et de raison que tente de concrétiser ce site, il a été très partiellement censuré. Je vous laisse devenir de quoi il s'agissait...

Le rejet total, l'absence d'entrée en matière et l'incapacité d'argumenter de façon factuelle ont cependant valu à ce commentaire de demeurer par ici.

Publié par Ludovic Monnerat le 29 janvier 2007 à 22:39

Je crois que vous jouez à vous faire peur. Croyez vous serieusement que l'instauration de la charia réussirait à se faire dans nos sociétés? Ce sondage cite les 16-24 ans, l'âge stupide, celui des idées extrémistes. Voyez les réactions beaucoup plus modérés des personnes plus agées.

Publié par bruno le 29 janvier 2007 à 22:43

"Ce sondage cite les 16-24 ans, l'âge stupide, celui des idées extrémistes".

Celui précisément qui joue un rôle dans le déclenchement des conflits, comme l'ont notamment montré les recherches statistiques de Mesquida et Wiener. L'âge stupide, peut-être, l'âge de foutre en l'air sa vie, l'âge de combattre aussi...

Il ne s'agit pas de jouer à se faire peur : quand 37% des jeunes gens musulmans veulent l'application de lois religieuses, qu'est-ce qui vous fait penser qu'ils vont changer d'avis par la suite ? Quelle action voyez-vous qui permettrait d'aller dans ce sens ? Si un tiers de ces 37% admire les terroristes islamistes, cela fait une proportion respectable de combattants potentiels...

Publié par Ludovic Monnerat le 29 janvier 2007 à 22:52

Et voilà que l'invective et l'anathème sont jetés à la tête des gens plutôt que sur le fond. Et ce monsieur Lyonek se dit progressiste... Mais le progrès de quoi? les dictatures ont toujours été bâties par des gens qui étaient persuadés d'avoir trouvé le moyen d'apporter le bonheur aux autres. D'ailleurs aller contre ce bonheur c'est forcément être fou, criminel ou ennemi du peuple. Il est alors si simple de justifier la répression, qu'elle soit physique, intellectuelle ou informative. Sur le site de ce monsieur on y trouve les germes d'une telle attitude, car voici sa devise: "Il ne faut pas de tout pour faire un monde.
Il faut du bonheur, et rien d'autre." (Paul Eluard).
Heureusement qu'il y a encore suffisamment de gens qui pensent, car Lyonek me sembles très dangereux avec des idées toute faites et arrêtées.

Publié par Christophe le 29 janvier 2007 à 22:56

"La foi en notre démocratie directe m'amène à répondre par l'affirmative."

Je comprends et je partage l'inquiétude exprimée dans ce billet.

Ceci dit, il me paraît erronné de placer sa foi en la démocratie, étant donné que la démocratie, le pouvoir du nombre, peut très bien donner un jour raison à ces "barbares", quand ils seront majoritaires ou tout au moins en nombre suffisant, et suffisemment revendicatifs (1), pour nouer des alliances avec les éléments faibles et compromis parmi les forces politiques de souche (les élites sont par définition enclines à la collaboration, en échange de la possibilité de continuer à jouir de leurs prébendes, le tout bien entendu sous le couvert des plus estimables principes).

Par exemple, un politicien socialiste hollandais disait récemment que si l'instauration de la shariah était votée dans son pays de façon démocratique (en s'appuyant sur les projections démographiques prévues pour 2030-2040), il faudrait bien l'appliquer, en bon démocrate.

C'est précisemment pourquoi je ne suis, à titre personnel, que moyennemment démocrate (pour plagier l'excellent Vladimir Volkoff). La démocratie n'est à la vérité qu'un outil au service d'un peuple et pas une fin en soi. Si ce peuple en venait à perdre son homogénéité, suscitant de fait un vote non plus politique mais une détermination sur des bases ethniques, l'outil "démocratie" aurait de facto perdu de son utilité et il conviendrait conséquemment de le remplacer, tout au moins provisoirement, le temps de restaurer les équilibres fondateurs (autre solution, douloureuse, la voie du séparatisme, si le rapport de forces est défavorable).


(1) on leur fait confiance; ils nous les gonflent déjà assez en n'étant que quelques pour-cent, on va franchement rire quand ils représenteront 20-30% de la population totale, en attendant peut-être plus!

Publié par fass57 le 29 janvier 2007 à 23:14

"L'information ne surprendra pas les fidèles de ce blog, où les questions liées à l'intégration des immigrants et à la place croissante de l'islam suscitent des débats enflammés."

Il faut bien constater que l'intégration des migrants extra-européens est par définition problématique (est-elle d'ailleurs seulement souhaitable?), même en dehors du paramètre "islam".

Je pense bien évidemment aux événements d'Espagne, où l'on peut constater, avec un certain soulagement, que la population indigène n'est pas encore totalement morte.

Publié par fass57 le 29 janvier 2007 à 23:18

"....que l'importation des idées plus que celle des hommes a fait naître et croître."

Qu'on me montre une idée qui n'existe pas sans un individu concret qui la porte. Artistotélisme de base, pas de forme sans matière, pas de matière sans forme.

Donc, si l'individu qui supporte l'idée en question n'est pas présent physiquement à un endroit donné, l'idée en question ne peut s'actuer concrètement à cet endroit précis. Le concept est tellement simple qu'il paraît paradoxalement insaisissable à nos "élites". Espérons que le poids de l'expérience les ramènera au réalisme.

Publié par fass57 le 29 janvier 2007 à 23:27

"36% des sondés estiment que la conversion de musulmans mérite d'être punie par la mort".

Imaginons juste une seconde que 36% de sondés "de souche" estiment que les convertis à l'islam méritent la mort ( et le tsunami médiatique et politique qui s'en suivrait )...

En fait, le fou (occidental) qui oserait exprimer une pareille opinion en public se retrouverait devant un tribunal avant d'avoir même terminé sa phrase.

Publié par fingers le 29 janvier 2007 à 23:32

"Il faut bien constater que l'intégration des migrants extra-européens est par définition problématique (est-elle d'ailleurs seulement souhaitable?), même en dehors du paramètre "islam"."

Sans l'islam, le problème se poserait sous forme de substitution de population et serait d'ordre purement quantitatif.

Publié par fingers le 29 janvier 2007 à 23:45

Et voilà la censure.
Mon commentaire était aussi argumenté que le billet de Monsieur Monnerat.
A barbares, XXXXXXXX et demi!
Je persiste et signe comme M. Monnerat persistera dans sa censure!

Publié par lyonelk le 30 janvier 2007 à 0:04

"Sans l'islam, le problème se poserait sous forme de substitution de population et serait d'ordre purement quantitatif."

L'emploi du conditionnel est ici superflu; selon l'INED, c'est le futur qui est de mise et c'est gravissime, la disparition physique à terme des peuples européens, un ethnocide à proprement parler, une sorte de génocide soft. Et aussi la première fois dans toute l'histoire humaine où un peuple aura contribué et même applaudi à son remplacement, à son élimination.

Et pardonnez-moi de penser, en tant qu'enfant de cette civilisation, que la disparition des européens ne serait pas qu'un événement "quantitatif", mais aussi un fait fondamentalement "qualitatif": on peut en effet préférer, comme achèvements civilisationnels, l'Airbus A-380 à la pirogue, les opéras de Mozart au djembé ou encore Rome, Paris ou Vienne au bled et au gourbi.


François Héran, directeur de l'Institut National d'Etudes Démographiques:

«Malgré le petit bonus de naissances en 2006, la tendance lourde veut que le potentiel de naissances futures diminue, ce qui entraînera mécaniquement la primauté de l'immigration dans la croissance de la population».

«L'immigration pourrait devenir secondaire dans la croissance de la population française, par exemple en privilégiant une immigration choisie au lieu d'une immigration subie. Cela ne marche pas, car l'immigration familiale, l'immigration d'asile reste très importante, qui accompagnent l'immigration de travail même sélectionnée».

«Le brassage va continuer, ce n'est pas que je sois pour ou contre, c'est une question objective : l'immigration deviendra le premier moteur de croissance, alors forcément le brassage va progresser, et rien ne l'arrêtera, donc il vaut mieux s'y préparer que d'essayer de nier la réalité».

«Le débat politique n'envisage pas du tout ce qui va se passer d'ici une génération, ce qui me frappe beaucoup dans l'ensemble du débat politique, c'est qu'il est assez myope de ce point de vue là . Le rôle du démographe n'est pas du tout d'interpeller les candidats ou de commenter l'élection présidentiellen, mais c'est d'essayer de faire en sorte que le regard puisse se porter plus loin, et essayer de faire en sorte qu'on puisse prendre en compte les données démographiques de base, les grandes lames de fond qui définissent la dynamique de la population».

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 0:17

"Et voilà la censure."

Parce que vous pensez vraiment que je vais vous laisser m'insulter sur MON blog ??


"Mon commentaire était aussi argumenté que le billet de Monsieur Monnerat."

La longueur de nos interventions respectives démontre la pertinence de votre propos.


"A barbares, XXXXXXXX et demi!
Je persiste et signe comme M. Monnerat persistera dans sa censure!"

Si caviarder des insultes est une censure, alors je pense que je peux supporter pareille entrave à la liberté d'expression...

Publié par Ludovic Monnerat le 30 janvier 2007 à 0:29

Monnerat : "leur nature parasitaire les empêche de créer, de construire, de concrétiser une alternative à la civilisation moderne."

En mai 1943, Hitler déclare à Goebbels, qui le note dans son journal :
«La nature est régie par la loi de la lutte. Il y aura toujours des formes d'existence parasitaires pour accélérer le combat et intensifier le processus de sélection entre les forts et les faibles. [...] Dans la nature, la vie travaille toujours immédiatement contre les parasites; dans l'existence des peuples ce n'est pas exclusivement le cas.»

Mein Kampf : "[!]le parasite dans le corps des autres peuples, le parasite typique, un pique-assiette, qui va se multipliant comme un microbe nuisible, la sangsue éternelle, le parasite des peuples, le vampire des peuples."

Pour moi, il y a des mots qu'on ne peut pas employer sans conséquence comme dans votre billet ceux de parasitaire ou barbare. Désolé. D'où ma réaction viscérale.
Je précise encore que les extraits cités le sont ici à titre d'exemple des motifs de mon emportement à votre égard et non pour vous stigmatiser.
Pour terminer, je prends note que vous souhaitez vous distancez de ces doctrines infâmes.

Publié par lyonelk le 30 janvier 2007 à 0:56

Ce billet est le résumé de tous ce que nous disons depuis l'origine de ce Blog et prend toute sa valeur grâce à cette étude. Penser que la Charia ne puisse être instaurée est dangereux car les Ontariens sont passés à deux doigts d'avoir des tribunaux familiaux basés sur la Charia ( ce sont en final des pressions internationales qui ont fait échouer la conclusion ). Le Québec avait passé à toute vapeur une loi stipulant qu'il n'y aurait pas de tels tribunaux dans cette province, ce qui montre bien que l'affaire était sérieuse car le Canada a déjà des précédents pour certains groupes juifs et chrétiens « orthodoxes ». Le gauchisme en prend pour son rhume avec un fort vent du Nordest au Québec qui après la Grande Enquête voit une Municipalité de 1500 âmes prendre une résolution sur les « Normes de vie » en vigueur à Hérouxville Québec CANADA :

http://www.sayms.com/nouvelles/article.php3?id_article=135

Grande Enquête 98.5 fm :

http://www.985fm.ca/enquete

Bien entendu cette Municipalité est assassinée par les Nouvelles de Radio Canada et les injures habituelles fusent des gauchisants de tout poil !

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 30 janvier 2007 à 1:09

"D'où ma réaction viscérale."

En effet...pourriez-vous épargnez des populations déjà rudement éprouvées, svp?

Publié par Sittingbull le 30 janvier 2007 à 3:25

Il m'est venu l'été dernier, au milieu de la catastrophe libanaise, l'idée suivante que je traîne avec des fortunes diverses de blog en forum : l'Occident doit d'urgence prêcher ses valeurs par l'exemple. Application : on me vole un soldat à travers une frontière, ça me donne le droit, outre un appel à l'ONU et l'exigence qu'elle se bouge vite, à une poursuite des ravisseurs par des raids précis, mais en aucun cas au bombardement de la capitale du pays voisin !

Le problème avec les "barbares", c'est qu'ils ont l'impression que nos principes sont à géométrie variable, et que nous nous ingénions à leur donner raison.

Si vraiment nous nous convertissions à notre propre civilisation, les pourcentages qui inquiètent Ludovic régresseraient bien vite.

Publié par François Delpla le 30 janvier 2007 à 5:57

Le Londonistan est précisément l'endroit du monde civilisé où on a laissé le plus de liberté à cette vision des choses. Pendant les années 1990, le gouvernement britannique a volontairement laissé la bride sur le coup des organisations terroristes installées en GB à condition qu'elles n'exercent pas d'activités violentes sur place. On a pratiquement officiellement reconnu que le terrorisme pouvait être justifié (par exemple celui de Mandela en Afrique du Sud). Le résultat est que Londres est devenu la principale source de danger terroriste du monde civilisé: Londres a déjà «exporté» ses terroristes dans 15 pays et c'est là que les Musulmans occidentaux sont le plus massivement et ouvertement radicaux.

Israël n'a pas bombardé la capitale du Liban - il y a seulement détruit le quartier général de l'organisation paramilitaire et terroriste qui avait installé à ses frontières une infrastructure offensive composée de quelque 20.000 missiles, quasiment tous dirigés sur sa population civile. Israël n'a pas fait cela pour ses soldats enlevés, mais pour protéger sa population d'un envahisseur confirmé.

M. Delpla nous présente ici une version encore simplifiée du brouet qui nous est servi par la télévision suisse romande. Voila une enquête digne d'un pays civilisé:

http://ajm.ch/wordpress/?p=415

Publié par ajm le 30 janvier 2007 à 7:21

A LM

Oui c'est scandaleux. Les musulmans ayant trouvé refuge sous nos latitudes devraient respecter nos lois et nos coutumes ou être refoulés. Cependant, quelle belle contradiction de critiquer ceux qui dénoncent la collaboration avec Guantanamo, alors que ce centre à certainement constitué un élément qui a permis de faire monter la haine contre l'occident (pas uniquement ce que l'on est mais également ce que l'on fait !!). Idem pour la guerre en Irak dont les fondements me laissent toujours perplexes. Car si l'on aborde vraiment la question du terrorisme islamiste que dire de pays comme le Pakistan ou l'Arabie saoudite (voir à ce sujet Laurent Maurawiec) ??
L'incohérence mine les efforts entrepris contre l'ismal radical. Certains ne semblent pas s'en rendre compte!

Publié par Alex le 30 janvier 2007 à 8:41

Pour créer une telle cohérence, il faut d'abord admettre que l'Islam radical est l'ennemi de la civilisation. Et le prendre au sérieux en tant que tel. Pour cela, il faut comprendre ce que c'est. Il faut étudier l'Islam, cerner ce qui est vraiment dangereux en lui et ce qui peut être récupéré, remis en valeur, puis faire connaître largement ces éléments. Lorsque le monde civilisé disposera de telles bases de décision largement reconnues comme telles, son action sera cohérente. Et civilisée.

Publié par ajm le 30 janvier 2007 à 8:57

Alex, vous avez raison quant à la nécessité d'une cohérence entre ce que l'on dit, ce que l'on reproche et ce que l'on fait. Le camp de prisonniers de Guantanamo, dans sa gestation comme dans sa gestion actuelle, est indéfendable : je l'ai souligné à plusieurs reprises. Cependant, je refuse de placer les choses sur un même plan, de renvoyer dos-à -dos les terroristes qui recherchent des massacres extrêmes et ceux qui les combattent en essayant de respecter des règles d'engagement, et je fustige ceux qui consacrent bien plus d'énergie à combattre les acteurs étatiques, quelles que soient leurs fautes, que les acteurs non étatiques qui se moquent de toute exigence morale.

Publié par Ludovic Monnerat le 30 janvier 2007 à 9:07

A lyonelk : cette fois-ci, vous n'avez pas été censuré, puisque vous ne vous êtes pas ouvertement livré à l'insulte. Tant mieux.

Ceci dit, avant de tirer des parallèles avec des propos tenus par les nazis, prenez le temps de lire mes réflexions stratégiques, disponibles sur ce blog ou sur www.checkpoint-online.ch, pour bien les comprendre. Mon recours à des métaphores tirées du monde animal est souvent pour moi une manière de souligner plus clairement des rapports de force et des interactions. Je juge les différents belligérants dans une perspective militaire et stratégique, en essayant de cerner les causes et les effets, les motivations et les actions, les perceptions et les manifestations. Et je ne vois pas comment une approche pareillement clinique pourrait être confondue avec du XXXXXXXX ou de la XXXXXXXXXX (oui, l'auto-censure existe !).

Du coup, je ne me distancie pas de doctrines infâmes : je ne me sens totalement étranger à elles. Point barre.

Publié par Ludovic Monnerat le 30 janvier 2007 à 9:18

Je ne comprends pas le passage suivant:
Cependant, je refuse de placer les choses sur un même plan, de renvoyer dos-à -dos les terroristes qui recherchent des massacres extrêmes et ceux qui les combattent en essayant de respecter des règles d'engagement, et je fustige ceux qui consacrent bien plus d'énergie à combattre les acteurs étatiques, quelles que soient leurs fautes, que les acteurs non étatiques qui se moquent de toute exigence morale.

Il ne s'agit pas de renvoyer ces protagonistes dos à dos, mais d'éviter de donner de la munition à nos ennemis. Ce conflit est notamment un conflit de valeurs. Dans ce contexte, nous devons être ferme, mais éviter à tout prix de donner l'impression que nos valeurs sont à géométrie variable!

Publié par Alex le 30 janvier 2007 à 9:21

"Il ne s'agit pas de renvoyer ces protagonistes dos à dos, mais d'éviter de donner de la munition à nos ennemis. Ce conflit est notamment un conflit de valeurs. Dans ce contexte, nous devons être ferme, mais éviter à tout prix de donner l'impression que nos valeurs sont à géométrie variable!"

Oui, tout à fait d'accord, mais de la théorie à la pratique, il y a une différence essentielle. Très concrètement, pour rester sur le même cas litigieux : on fait quoi avec les combattants capturés sur le champ de bataille et qui ne respectent pas le droit de la guerre ? On fait quoi avec les terroristes avérés - d'après leurs propres aveux et revendications - lorsqu'on les a mis sous les verrous et qu'ils clament leur volonté de combattre sans cesse ? On fait quoi pour obtenir des renseignements de ces individus, afin de déjouer des attentats terroristes que l'on sait être en préparation ? On fait quoi pour obtenir des preuves contre des individus accusés d'actes terroristes lorsque l'on sait que des partenaires imparfaits ont peut-être les preuves en question ? Et ainsi de suite...

Ce que je veux dire par là , c'est qu'il ne faut pas placer les exigences morales à un niveau tel que toute possibilité de combattre disparaît. Ce qui me semble un travers majeur des démocraties occidentales. Cela ne justifie pas tout, bien au contraire, mais cela n'interdit pas tout non plus.

Publié par Ludovic Monnerat le 30 janvier 2007 à 9:26

__Ce billet est purement et simplement d'une XXXXXXXX crasse de la part d'un soi-disant expert militaire.
Il n'a qu'un mérite : faire voir le XXXXXXXX qui est en vous.
Bien à vous. __

Les socialistes sont toujours dans les bons coups.
Les éternels idiots utiles des totalitarismes.
Hier avec le communisme, aujourd'hui avec l'islam.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 9:27

Mr Monnerat :

La question est : que ferons nous si seulement 50 000 musulmans civils prennent les armes dans nos pays?
Nos états auront ils les reins assez solides pour protéger leurs populations?
Et si une crise économique de grande ampleur devait avoir lieu, que ferons nous pour éviter un dérapage civil?

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 9:41

@Three piglets
"que ferons nous si seulement 50 000 musulmans civils prennent les armes dans nos pays?"

Très simple : réactivation des méthodes "gladio"!

Mais pas besoin de 50 000 musulmans pour cela! I y aurait de l'ordre de 5 à 6000 individus passés par les camps d'entrainement d'en face et qui vivent sur notre territoire! Et je le parle pas des "franco-trucs, ou franco- machins"... Vous savez, les binationnaux qui ont fait leur service militaire en Algérie ou au Maroc... Ni leurs affidés "islamogauchotiermondoantitout" que nous subventionnons avec nos impots!

Quant aux Etats, je crains que dans un premier temps ils laissent filer par impuissance, puis dans un second, ce seront des organisations qui prendront le relai sous la direction des fameux "clubs" auxquels je faisais allusion naguère!

Après je ne sais pas, peut être que des têtes de pont nord africaines seront établies chez nous en "pays de la guerre de conquete", et que ce sera une guerre civile type Irak? Avec les maghrebins dans le role des USA? (Schema à l'étude...)

Publié par Ar Brezonneg le 30 janvier 2007 à 9:56

@Ar Brezonneg :

Oui, il me semble qu'à Grozny, c'est 5000 djihadistes, pas plus, face à l'armée russe.
Une armée qui ne s'embarrasse pas vraiment avec les "valeurs" et "parité à géométrie variable" et pourtant le conflit dure toujours.
Juste pour dire qu'il faut changer d'urgence de paradigmes, puisque la menace qui pese sur nos sociétés est l'équivalent de l'éffondrement de l'empire romain d'occident... en beaucoup plus violent.
Je pense que les etats disparaitront suivant un scénario yougoslave, laissant à place à de nouvelles féodalités.
C'est ce moment que les "clubs" seront utiles et emergeront.
Sachant que le conflit fera tâche d'huile sur les autres pays européens, nous pouvons estimer qu'une refonte générale de la géopolitique européen aura lieu.
Soit nous disparaissons, soit ils disparaissent.
Le choix est clair.
Je compte que l'aide de la Russie pour ma part.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 10:10

Il est temps de réactiver certains mythes, qui sont d'actualité :

http://www.youtube.com/watch?v=VnCB2JMb-Ik

:)

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 10:11

@L.Monnerat
"on fait quoi avec les combattants capturés sur le champ de bataille et qui ne respectent pas le droit de la guerre ?"

Je parierais sur :

Ce sera le retour de la "corvée de bois" au bout de quelques jours...
Pourquoi? Parceque dans ce cas les "conventions " et "préventions " seront abolies...

Et quand les combattants "bleus" retrouveront leurs copains chatrés avec les C... dans la bouche, ou errant les yeux crevés... Ou cloués à une porte (parce que chretiens), et eventrés avec du gros sel sur les tripes... Il se mettront à faire la même chose sans problèmes sur les combattants "gris": c'est ce qui s'est passé pendant la guerre d'Algérie (discutez donc aux anciens d'AFN, ils vous le diront) . N'en déplaise aux esprits sensibles, c'est étonnant la vitesse avec laquelle on en revient aux fondamentaux!

Tenez dans la revue "Marines Magazine" (hors série n° 7), il y a un article sur la DBFM en Algérie pa42 et suivante.... Regardez attentivement ces photos, et vous y verrez que la fin justifie les moyens (P48 et 49); notamment l'équipe avec son "matériel magique d'intervention" et sa devise : "sortez les tous!". Et ces méthodes, très politiquement incorrectes, reprendront à coup sur du service, si les politiciens -couards. Inconscients? ou complices- ne stoppent pas ce processus qui est bien lancé...

Publié par Ar Brezonneg le 30 janvier 2007 à 10:13

Oui, Three Piglets, le vrai problème de l'Occident, c'est que même les gens les mieux intentionnés ne voient pas l'erreur de base fondamentale qu'il y a dans ces propos....

"Oui c'est scandaleux. Les musulmans ayant trouvé refuge sous nos latitudes devraient respecter nos lois et nos coutumes ou être refoulés."

.... et dans ceux-ci:

"La foi en notre démocratie directe m'amène à répondre par l'affirmative. Derrière les cris d'orfraie des élites gauchisantes, la population suisse ne s'y trompe pas et voit bien que ceux qui défilent sur la place fédérale en brandissant le coran sont une menace pour notre sécurité."

Comme je l'ai déjà dit plus haut, comment ne pas voir que c'est la présence même de populations musulmanes en Europe qui pose problème, que celles -ci soient intégrées ou non, intégristes ou non (et que fait-on de l'intégriste intégré?).

Et comment ne pas voir également que si des intégristes islamistes peuvent manifester librement devant le Palais fédéral à Berne, vision d'horreur pour un patriote(1), ils ne peuvent le faire qu'au nom de la société diverse, concept qui n'est jamais qu'un avatar terminal du démocratisme, idéologie sociétale finissant par ronger toutes les structures porteuses d'une société saine.

Ou alors parlons des "valeurs" républicaines. Dimanche passé, à l'émission "Ripostes", on a pu en effet voir un Philippe de Villiers, tout empêtré dans son républicanisme, face à un Tarik Ramadan plus "républicain" que lui. Et ce-dernier aurait tort de ne pas l'être, habile comme il est, car ce sont précisemment nos valeurs d'ouverture qui sont les brèches que nous avons ouvertes nous-même, aux barbares, dans les murailles du monde euro-occidental.

Oui, ceux qui veulent résister aux barbares, en axant leur stratégie sur les "valeurs", sont comme des soldats qui voudraient lancer une charge de cavalerie en montant le cheval de Troie!

(1) symptomatique de constater, comme les autorités sont plus expéditives, dès lors qu'il s'agit par exemple de paysans suisses manifestant sur la Place Fédérale. Là , les flics version Robocop et les lacrimos à mélange élevé sont de sortie!

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 10:14

__N'en déplaise aux esprits sensibles, c'est étonnant la vitesse avec laquelle on en revient aux fondamentaux! __

Il est fort probable que les fondamentaux reviennent trés rapidement.
30 ans de frustration de part et d'autre risquent d'exploser joyeusement dans un grand mouvement fraternel de "vivre ensemble".
Un "vivre ensemble" déjà expérimenté en Algérie.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 10:21

Pour la démocratie, il y a méprise sur ce terme.
Ce systeme est réservé exclusivement à une nation donnée (du grec ethnos).
Si nous acceptons d'autres peuples parmi nous, la démocratie perd son sens car plusieurs peuples sont en concurrence avec un meme systeme de gouvernement.
Le conflit civil est proche.
cette régle fut élaborée par les Grecs antiques, il me semble que nous ne sommes pas plus intelligents qu'eux.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 10:26

"Quant aux Etats, je crains que dans un premier temps ils laissent filer par impuissance, puis dans un second, ce seront des organisations qui prendront le relai sous la direction des fameux "clubs" auxquels je faisais allusion naguère!"

Ne pas négliger non plus les réactions de type "Corps Francs".

On le voit maintenant dans toute l'Europe, la jeunesse commence à réagir; le terreau existe et les responsables pour jardiner ce terreau existent aussi (je pense évidemment à tous ces jeunes hommes acquérant un savoir militaire pratique dans ces guerres lointaines, la seule véritable utilité que je leur vois en passant).


"Et ces méthodes, très politiquement incorrectes, reprendront à coup sur du service, si les politiciens -couards. Inconscients? ou complices- ne stoppent pas ce processus qui est bien lancé..."

C'est ce que je dis toujours. Le véritable humaniste aujourd'hui, c'est le pessimiste actif qui préfère prendre des mesures désagréables et quelquefois peu politiquement correctes dans un cadre toujours démocratique et dans une situation encore pacifique, ceci afin d'éviter la conjonction des conditions qui mènent immanquablement à la guerre civile, aux pogroms et aux massacres de masse. Au contraire de l'utopique progressiste qui précisemment, par sa naïveté et son incurie, par son ignorance des fondamentaux, prépare irresponsablement les conditions du chaos.

Je suis également persuadé que ce sont les bien-pensants d'aujourd'hui qu'il faudra retenir dans l'exaction, car leur manque de structures morales, leur faisant tout lâcher aujourd'hui, sera précisemment ce qui ne les retiendra pas, quand la peur les étreindra (cf. le pétainiste maniant la tondeuse à la Libération).

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 10:35

"Ce systeme est réservé exclusivement à une nation donnée (du grec ethnos).
Si nous acceptons d'autres peuples parmi nous, la démocratie perd son sens car plusieurs peuples sont en concurrence avec un meme systeme de gouvernement."

Exact, les grecs avaient raison. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai distingué l'outil "démocratie", système de gouvernement au sein d'un peuple, du "démocratisme", idéologie sociétale.

Et c'est vrai que la démocratie perd son sens en la présence de plusieurs peuples, car elle n'exprime plus alors un choix politique mais simplement un recensement d'ordre ethnique.

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 10:42

@fass57
"je pense évidemment à tous ces jeunes hommes acquérant un savoir militaire pratique dans ces guerres lointaines, la seule véritable utilité que je leur vois en passant"

C'est un avis partagé par tous ceux qui ont à voir de près ou de loin avec le métier des armes dans ce pays.
D'ailleurs, de même qu'il y a un "conservatoire de musique", il y a un "conservatoire pour la guerre" en théatre opé extérieures!!!!

-------------------------------------

"Je suis également persuadé que ce sont les bien-pensants d'aujourd'hui qu'il faudra retenir dans l'exaction, car leur manque de structures morales, leur faisant tout lâcher aujourd'hui, sera précisemment ce qui ne les retiendra pas, quand la peur les étreindra (cf. le pétainiste maniant la tondeuse à la Libération)."

C'est curieux! J'ai entendu une remarque identique dans une réunion l'an passé!

Dans cette réunion nous nous interrogions sur le ou les comportements potentiels des islamogauchistes que nous avions vus à l'oeuvre à partir de Novembre-décembre 2005... Et il y avait une personne dans l'auditoire qui avait pratiquement dit la même chose, et un historien avait repris ce thème rencontré à la Libération....

Publié par Ar Brezonneg le 30 janvier 2007 à 11:19

Peut-être faudra t'il se débarrasser des responsables de notre situation : politique, intellectuels, artiste, bref, le systeme incarné.
Si il faut recommencer la pantalonnade de 45, se n'est pas la peine de résister.
Par exemple, on ne laissera pas la gauche reprendre le costume du "super-résistant".
Pas cette fois.
Aprés avoir ideologisé la colonisation et la décolonisation, l'hitlero-pacifisme et la résistance anti-nazi, l'immigration massive et ... la probable reconquista.
Non, pas de recyclage de la gauche ce coup ci.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 11:25

La démocratie au sens du pouvoir par la majorité n'est qu'un pis-aller, comme le montre l'élection des fascistes au discours socialiste du siècle dernier, la situation dans les territoires palestiniens aujourd'hui et la montée de l'islamisme dans les pays musulmans en général (l'islamisme fait infiniment plus de victimes parmi les Musulmans que partout ailleurs).

La démocratie occidentale commence bien en-deçà du vote de la majorité. Elle s'applique d'abord à donner à la population les moyens de rendre des jugements fondés, en lui permettant d'assurer sa sécurité, d'acquérir une éducation, de jouir de libertés individuelles, de protéger ses minorités. C'est alors, et alors seulement, qu'une communauté - sereine, informée, libre et diversifiée - devient capable d'émettre des jugements valables et donc de vivre la démocratie au sens étroit du terme, ou de choisir valablement toute autre forme de gouvernance.

Et c'est à ce niveau aussi que la barbarie fait son œuvre. En compromettant la sécurité (des gens ou de leur État), en restreignant l'accès à l'éducation (ou sa qualité), en limitant les libertés individuelles, en opprimant les minorités.

Publié par ajm le 30 janvier 2007 à 11:33

fass57 et Three piglets :
Les colporteurs de phantasmes à courte vue sont de retour! Et le débat est verrouillé.
Ces derniers ne veulent pas tenir compte de certaines réalités.

1. L'évolution du monde économique et technique a fait éclater les frontières. Celui qui se retire du marché mondial risque de stagner ou de s'appauvrir. Le problème débute ici. C'est notamment l'évolution économique et technique, tout autant que nos politiques, qui induisent de nombreux mouvements migratoires, ainsi que de nombreux changements.

2. L'Europe fait face à un vieillissement, synonyme de déclin. Comment faire face à cette évolution ? On peut encourager les familles (UDC ?!). Mais est-ce que ce thème ne soulève-t-il pas aussi une question de mentalités. Autrement dit, est-ce que les occidentaux se sentent concernés par ce thème ou est-ce que l'individu ne prime-t-il pas sur le reste des considérations ?

3. Les étrangers qui désirent s'intégrer, d'adopter nos valeurs et de participer activement à notre société (et à qui l'on donne les moyens de le faire) ne peuvent-ils pas être un apport positif, dans le cadre des points évoqués ci-dessus ?

Je sens déjà le vent des rouleaux compresseur, ceux qui, obsédés par leur vision, ne cherchent pas à répondre aux interrogations, mais sont obnubilés par leurs théories.

Je m'en réjouis déjà !

Publié par Alex le 30 janvier 2007 à 12:49

@ Alex, le simulateur d'utopie en kit (excellent punching-ball par ailleurs):

1) l'évolution de monde éco et tech n'a pas fait éclater "les frontiéres", elle en a créé d'autres, non étatique, à l'intérieur des nations.
Deplus, entre se retirer du marché mondial , genre albanie communiste, et rester souverain sur certaines questions politiques (et donc économique), il y a un gouffre que les mondialistes ne s'empressent pas de combler.

2)Une politique nataliste ferait l'affaire.
Seulement, la politique d'immigration vise autre chose que la "croissance economique" (qui n'existe plus d'ailleurs en Europe).
Cette politique vise à diviser et affaiblir les nations occidentales , empechant une contestation politique de l'hyperclasse mondialisée.

3)Les étrangers qui désirent s'assimiler (et non s'intégrer) sont rares et les bienvenues , selon leurs mérites et non un droit particulier à nous envahir.
cela signifie la fin de l'immigration de masse et de la société multi-culturelle (société multiethnique en fait).
deplus, nous nous réservons le droit de choisir les étrangers selon leurs civilisations d'origines.

La réponse à ces questions (qui auraient fallu se poser il y a 30 ans) démontre que nous sommes bien loin du contexte dans lequel nous vivons.

Maintenant, machine arriére toute.


Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 13:30

"Et le débat est verrouillé."

Euh, Alex, ne venez-vous pas de démontrer le contraire ? :-)


"Maintenant, machine arrière toute."

Euh, Three piglets, ne pensez-vous pas que justement ce n'est pas une option ? :-)

Publié par Ludovic Monnerat le 30 janvier 2007 à 13:34

1. "L'évolution de monde éco et tech n'a pas fait éclater "les frontiéres": la création de l'UE en est un exemple frappant!

2. "Seulement, la politique d'immigration vise autre chose que la "croissance economique" (qui n'existe plus d'ailleurs en Europe).
Cette politique vise à diviser et affaiblir les nations occidentales , empechant une contestation politique de l'hyperclasse mondialisée".
Soit! Mais dans ce cas, qui sont les vilains conspirateurs qui s'amusent à nous saborder ?! Ces derniers ont-ils un plan B pour se sauver du noufrage ?

3. Content de vous l'entendre dire...

Publié par Alex le 30 janvier 2007 à 13:49

__Euh, Three piglets, ne pensez-vous pas que justement ce n'est pas une option ? :-)__

Une option?
Non, je dirai "une condition ontologiquement vitale".
La question est de retourner à des valeurs archaiques, et non dans des grottes.
Ce sont ces valeurs qui nous permettrons de nos projeter dans l'avenir.
Pour l'instant, les "valeurs universelles et démocratiques" ne se projettent même pas dans le présent, puisque le réel est nier par ceux qui portent ces valeurs.
Ce réel est nier parce que celui ci ne correspond pas l'ambition du type de société proné par les gens qui nous vendent ces valeurs.

Comme je l'ai déjà expliquer ici (ou peut etre ailleurs) :
Si la Révolution est au pouvoir, alors c'est la contre-révolution qui devient progressiste et donc révolutionnaire : dialectique du mouvement.
La Révolution au pouvoir prone la table rase, nous pronons la mémoire et la tradition.
La Révolution prone l'universalisme indifférencié, nous pronons le différencialisme universel.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 13:51

A lire toutes les réponses, je vois qu'on a atteint le coeur du sujet. On a peur que d'autres lois s'implantent chez nous et on commence d'argumenter viscéralement entre nous comme les Gaulois du petit village tranquille... Mon royaume pour un poisson! Quoi, il est pas frais mon poisson... Et baf!
Mais le problème reste tout de même l'envahisseur auquel il faut résister! Et je n'ai pas utiliser de noms d'oiseaux. Toc!

Publié par dahuvariable le 30 janvier 2007 à 14:04

"3. Les étrangers qui désirent s'intégrer, d'adopter nos valeurs et de participer activement à notre société (et à qui l'on donne les moyens de le faire) ne peuvent-ils pas être un apport positif, dans le cadre des points évoqués ci-dessus ?"


Non, si l'on fait le compte, le solde est économiquement négatif ou médiocrement neutre (1), avec un prix, bien cher payé, aux niveaux ethnique et civilisationnel.

D'ailleurs, même certains gauchistes, comme ce député du Labour...

http://www.telegraph.co.uk/opinion/main.jhtml;jsessionid=MDBTB0JBXUTDJQFIQMGCFGGAVCBQUIV0?xml=/opinion/2006/07/02/do0202.xml&posted=true&_requestid=62164">http://www.telegraph.co.uk/opinion/main.jhtml;jsessionid=MDBTB0JBXUTDJQFIQMGCFGGAVCBQUIV0?xml=/opinion/2006/07/02/do0202.xml&posted=true&_requestid=62164">http://www.telegraph.co.uk/opinion/main.jhtml;jsessionid=MDBTB0JBXUTDJQFIQMGCFGGAVCBQUIV0?xml=/opinion/2006/07/02/do0202.xml&posted=true&_requestid=62164

... réalisent que la barque commence à être salement chargée et que nous filons droit sur les embruns!

Ou encore lisez cet article "hasta la vista, social security"...

http://news.yahoo.com/s/ibd/20070105/bs_ibd_ibd/200714issues01">http://news.yahoo.com/s/ibd/20070105/bs_ibd_ibd/200714issues01">http://news.yahoo.com/s/ibd/20070105/bs_ibd_ibd/200714issues01

... indiquant comment les "aliens" illégaux, susceptibles quand même de recevoir après 18 mois des prestations étatiques (il semble que l'administration Bush ne comprenne plus le sens du mot "illégal"), feront probablement exploser la déjà maigre sécurité sociale aux USA.


Et quand je vois ceci...

http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/news.html?in_article_id=432075&in_page_id=1770">http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/news.html?in_article_id=432075&in_page_id=1770">http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/news.html?in_article_id=432075&in_page_id=1770

... je préfère amplement prendre le risque de voir mon train de vie diminuer et que l'Europe subisse éventuellement un hiver démographique temporaire. Comme on dit, "mieux vaut être seul (ou pas très nombreux) que mal accompagné."


(1) je pense évidemment aux études de Maurice Allais, prix Nobel d'économie


Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 14:07

Ce n'est en tous cas pas moi qui vous tomberai dessus sur ce sujet, Alex.
Nous vivons effectivement dans une économie mondialisée, une culture mondialisée. Nous n'assistons pas à l'émergence d'une culture de masse qui serait mondialisée, mais à la mondialisation des cultures. A bien des égards, par exemple, je me sens aujourd'hui plus proche d'un type bourru de l'Alaska que du Genevois moyen. Le type de l'Alaska et moi partageons une même morale, des mêmes lectures, nous nous échangeons des mails, alors que j'ai de la peine à trouver quoi que ce soit de commun avec certains concitoyens. C'est l'espace qui vole en éclat. Les unités deviennent de moins en moins territoriales, de plus en plus culturelles.

Je trouve un peu facile de systématiquement mettre la faute sur les populations étrangères qui posent [problème] aujourd'hui. Demandons-nous qui les a fait venir, et pourquoi elles restent, et osons regarder les junkies à chiens qui trainent autour de nos gares suisse : ils sont tous blancs et parlent avec l'accent vaudois, en patois bernois, etc.
Notre "société" est une machine à créer de la misère morale, pas étonnant que nous en importions. A pénaliser l'honnêteté, la volonté de travailler, la créativité pour remercier la paresse et l'oisiveté avec d'un côté toutes les ponctions fiscales et de l'autres tous les "filets de secours" qui déresponsabilisent, il n'est pas étonnant d'en être là où nous sommes.

Pour ma part, je suis fermement convaincu que chaque travailleur étranger arrivant en Suisse est une bénédiction pour ce pays, tandis que chaque immigré assisté représente une mini catastrophe à lui tout seul -au même titre que les nationaux assistés d'ailleurs.
Donnons aux gens le choix simple et naturel de travailler ou de connaître le faim et le froid (et la mort naturelle qui s'ensuit), et laissons-les profiter des fruits de leur travail, et nous aurons une bonne, saine immigration dont tout le monde saura profiter.

Le point sur lequel je m'accorde avec les "pessimistes" qui commentent ce blog, c'est que dans l'état actuel des choses, le scénario vers lequel se dirige l'Europe de l'ouest, c'est le Kossovo.

Publié par pan le 30 janvier 2007 à 14:12

1. "L'évolution de monde éco et tech n'a pas fait éclater "les frontiéres": la création de l'UE en est un exemple frappant!

L'Ue a créer une frontiére, futur moteur du conflit européen : celle entre les peuples Européens et l'elite auto-proclamée.
Comprenez bien que le mot "frontiére" n'est pas synonyme totallement à une barriére douaniére.

Soit! Mais dans ce cas, qui sont les vilains conspirateurs qui s'amusent à nous saborder ?! Ces derniers ont-ils un plan B pour se sauver du noufrage ?

A vrai dire, il n'y a pas un complot particulier.
C'est un mouvement général, un dynamique liée à l'universalisme pronée durant les Lumiéres.

Cette dynamique tire sa source de deux mamelles : le socialisme (internationalisme par définition) et le libéralisme (idem).
L'un sont les idiots utiles des autres et vice et versa suivant les rapports de forces.
Pendant que l'extreme-gauche prone l'absence de politique d'immigration (en voullant l'immigration totale), la droite d'affaire se frotte les mains (pas besoin de faire de la propagande pour l'immigration, armée de réserve de capital, les adversaires s'en chargent).
Il reste la troisieme, qui n'est , en fait , que la seconde (sociale/libéralisme n'en forme qu'une), celle de la civilisation.
Je l'ai choisi.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 14:16

Allez-y pan, remettez-nous encore une couche d'autoflagellation (à l'européenne)!
"Aie, (slap) c'est ma faute, les parents des politiques en place aujourd'hui ont fait venir ces pauvres miséreux qui, maintenant, c'est légitime, nous en veulent (slap), aie, c'est la faute de notre génération..."

ca frise le ridicule là .

Publié par Ares le 30 janvier 2007 à 14:16

__Donnons aux gens le choix simple et naturel de travailler ou de connaître le faim et le froid__

C'est le programme bolchevique sous Lénine : "celui qui ne travail pas, ne mange pas".

je vote pour.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 14:19

__"Aie, (slap) c'est ma faute, les parents des politiques en place aujourd'hui ont fait venir ces pauvres miséreux qui, maintenant, c'est légitime, nous en veulent (slap), aie, c'est la faute de notre génération..."__

Dans le fond, il n'a pas tord : nous avons été trahit.
En revanche, je ne suis pas prêt à payer le prix de leur utopie en perdant la souveraineté politique pour un babouche 10% moins cher.

Publié par Three piglets le 30 janvier 2007 à 14:21

"Par exemple, on ne laissera pas la gauche reprendre le costume du "super-résistant"."
_______


Là où la métaphore de "la Résistance" (analogue à celle de l'occupation nazie) trouve sa limite, c'est qu'il est difficile de déterminer la date précise du début de la nouvelle "occupation" (on comprend bien que l'"invasion" par le tiers-monde est un concept ne recoupant pas exactement celui d'une invasion par une armée étrangère, avec des chars des avions, etc. ce que la gauche ne manque pas de faire remarquer à ceux qui utilisent cette métaphore).

C'est la question pour un pays du soi et du non-soi, mais les réalités raciales, ethniques et culturelles étant en nuancier, il s'agit pour l'Etat d'y superposer un concept juridique univoque (la nationalité). Si pour les nationalistes, la nation est une réalité transcendant l'Etat, la question, pour eux, est de déterminer si, oui ou non, l'Etat ici et maintenant est loyal à la nation qu'il prétend représenter. Autrement dit : l'Etat plaque-t-il correctement le concept univoque de "nationalité" sur les réalités en nuancier évoquées plus haut ? Comme il n'existe pas de réponse évidente comme 2 + 2 = 4 à cette question, on ne peut qu'y répondre, soit en acceptant la "monnaie d'autorité" battue par l'Etat actuel, soit en acceptant celle d'un autre "chef" plus authentiquement nationaliste.

Puisqu'il n'existe guère de théorie de la nation sur laquelle tous les nationalistes s'accorderaient, il est compréhensible qu'ils ne prennent pas acte tous en bloc d'une éventuelle trahison de "l'Etat" vis-à -vis de "la nation".

Ils ne peuvent le faire qu'un par un, en leurs âmes et consciences. Et s'il s'accumule finalement une masse critique de nationalistes affrontant l'Etat, ce n'est pas qu'ils se soient accordés ensemble sur la nature du forfait de "l'Etat" envers "la nation", c'est bien plutôt qu'ils se coalisent pour combattre un système envers lequel ils ont chacun des griefs un peu différents. Ils arbitrent alors pour se rassembler derrière un chef ne défendant pas forcément leurs conceptions respectives de la nation mais qui la défendra toujours moins mal que l'Etat défaillant.

Pour revenir à la question des "vrais résistants", s'agissant de la Seconde Guerre Mondiale, en étant très sévère, on peut toujours exiger de chacun qu'il ait résisté dès le début de l'invasion en 1940 et s'accorder sur un tel critère pour distinguer les "purs" des "opportunistes".

Mais avec "l'immigration-invasion" ? Comment acter le moment à partir duquel "il fallait résister" ? Si on va par là , certains diront que "l'ethno-masochisme" était en germe dans la victoire alliée (Gripari). Euh, ça la fout peut-être un peu mal. :-)))

D'autres expliqueront que la Révolution, responsable des totalitarismes puis, sans doute, de la mondialisation libérale, a trahi la vraie patrie (Viguerie). Mais alors cela fait plus de deux cents ans qu'on "collabore". Ou si l'on "résiste", on le fait de manière très symbolique, disons.

Selon les critères de Viguerie, finalement, ne serions-nous pas tous plus ou moins "de gauche" puisque nous avons laissé la République régner ?

Peut-être faudrait-il ne pas être excessivement tatillon dans les critères d'acceptation dans "la résistance" faute de quoi l'on risquerait de freiner l'accumulation des personnes critiques du système actuel. Mieux vaudrait par exemple s'intéresser aux positions précises que prennent actuellement les uns et les autres... ;-)

Publié par Misanthrope modéré le 30 janvier 2007 à 14:21

"Pour ma part, je suis fermement convaincu que chaque travailleur étranger arrivant en Suisse est une bénédiction pour ce pays..."

Il y a une contradiction fondamentale à refuser la primauté du fait ethnique (1), tout en continuant à parler de "pays" (une Europe, sans européens ethniques, ce ne sera plus l'Europe).

Ou alors l'ensemble recouvert par le terme de "pays" n'est plus qu'une extension du monde de l'entreprise ou un vague club regroupant des gens partageant quelques centres d'intérêt (autant alors échangeant sa carte d'identité pour une carte M-Cumulus)!

Une véritable abomination pour le patriote!

Oserais-je citer un peu de Péguy, au risque de passer pour un anti-moderne: "Heureux ceux qui sont morts pour des cité CHARNELLES, car elles sont le corps de la cité de Dieu."


(1) ce qui implique la nécessité organique (je ne parle évidemment pas de "sociâââl") de ne pas laisser tomber l'indigène sombrant dans la déchéance. Car le concept de "pays" considéré d'une façon saine et naturelle, implique de fait que "l'ethnos" partageant une même "philias" soit considéré comme une sorte de famille étendue.

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 14:33

"C'est le programme bolchevique sous Lénine : "celui qui ne travail pas, ne mange pas".

je vote pour."


Coupons déjà la pompe à allocs.

Mais ce ne sera pas suffisant: il sera toujours plus confortable d'être pauvre en Europe, même en travaillant, que d'être pauvre au Mali.

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 14:38

"la question, pour eux, est de déterminer si, oui ou non, l'Etat ici et maintenant est loyal à la nation qu'il prétend représenter..."

De là , la distinction entre le pays réel et le pays légal.

Dans l'idéal, ils doivent se superposer (ce qui était encore le cas en Suisse, jusque à récemment).

Si le pays légal devient une menace pour le pays réel, alors l'insurrection ou la résistance deviennent de fait légitimes (ce qui est d'ailleurs écrit noir sur blanc dans la Constitution de 1793). Nous n'en sommes encore pas là , mais les choses vont vite ces derniers temps: que peut-on dire de ce qui se passera dans, ne serait-ce, qu'une ou deux décennies?

"l'ethno-masochisme" était en germe dans la victoire alliée."

Excellente remarque, difficilement audible dans le système actuel.

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 14:47

".....Donnons aux gens le choix simple et naturel de travailler ou de connaître le faim et le froid (et la mort naturelle qui s'ensuit), et laissons-les profiter des fruits de leur travail, et nous aurons une bonne, saine immigration dont tout le monde saura profiter."

Et si 100 millions de chinois, sains, travailleurs et pacifiques, décidaient de s'installer en Europe?
Par exemple, pour repeupler nos campagnes qui se vident, occuper les postes que notre économie n'arrive pas à repourvoir et combler les trous de notre pyramide des âges?

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 14:51

"A Rome, vivont comme les Romains", mais que veulent les dits Romains ?...

Si un sondage indiqué que les jeunes chrétiens en Europe était pour la peine capitale concernant la conversion religieuse, je vous dirait pas le pataques sur les médias...

On rétablit l'Inquisition pour avoir la réciprocité concernant les moeurs et coutumes que veulent nous imposer certains ?

Excusez l'embroullamini de mes déclarations, je travaille de nuit et je suis déphasé.

Publié par Frédéric le 30 janvier 2007 à 16:26

Fass57 :
mieux vaut 100 millions de Chinois qui bossent que 100 millions de criminels assistés.

Ares :
vous n'avez absolument pas compris ce que je dis : il ne s'agit pas d'auto-flagellation.

Three piglets :
ce n'est pas un "programme". J'espère bien que le gouvernement ne fera rien contre ces gens : les lois de la nature suffisent amplement à séparer les productifs des parasites.

Publié par pan le 30 janvier 2007 à 16:35

En quoi est-ce étonnant ?

Les conversions se multiplient parmi les populations européennes.
http://drzz.over-blog.org/article-5444567.html

L'islamologue Bruno Etienne s'est bien entendu répondre, en 1990, par les musulmans hexagonaux que "la charia serait l'affaire d'un futur Etat musulman français, et qu'une bonne moitié s'opposerait à l'application de la charia dans ta totalité"
http://drzz.over-blog.org/article-4698958.html

Où est la nouvelle ? Cela fait des décennies que tout le monde sait que l'islam tel qu'il est aujourd'hui est incompatible avec une société libre.

Lorsque, en 2100, les historiens raconteront la mort de la civilisation européenne, ils relèveront avec dépit le nombre d'avertissements que nous avons eus avant la chute.

Publié par drzz le 30 janvier 2007 à 16:45

"... les empêche de créer, de construire, de concrétiser une alternative à la civilisation moderne"
oui : les Musulmans ont toujours été incapables de construire et de faire prospérer des entreprises industrielles et encore moins des nations développées
par exemple : les pays producteurs de pétrole n'utilisent pas leurs $ pour faire décoller l'économie de leur pays : ils les dilapident au mieux dans des projets immobiliers
par opposition, les Chinois qui n'ont pas de pétrole ni rien d'autre réussissent à faire partir leur économie (ainsi que les Indiens)
les Musulmans restent dans leur logique de razzia : ils prennent les richesses tant qu'elles existent, et quand elles sont épuisées ils repartent ailleurs, au pire sans rien

Publié par JPC le 30 janvier 2007 à 17:52

Publié par JPC le 30 janvier 2007 à 19:01

"Fass57 :
mieux vaut 100 millions de Chinois qui bossent que 100 millions de criminels assistés."

C'est bien ce que je pensais, la nation considérée comme un immense intestin, un vaste système de vases communicants, uniquement destiné à alimenter les viscères économiques, et peu importe qui fait tourner les usines, pourvu que les usines tournent, l'humanité grise à tout jamais, sans transcendance possible, avec plus que des besoins à satisfaire et à alimenter. L'exclusive horizontalité ad aeternum!


Demandez-vous pourquoi un chinois ne pensera jamais de la même façon (1) et accessoirement pourquoi il y aura toujours une Chine, quand l'Europe se sera depuis longtemps effacée, de son propre fait, morte de ne plus savoir qui elle était.

Je vous fais cette remarque sans la moindre animosité, bien conscient qu'un libéral intégral (2) ne peut, par définition, pas penser en termes nationaux, donc forcément en termes ethniques. ("nation signifie naissance ou ne veut rien dire", Charles Maurras, ouch, la référence qui tue) ;-)))

"oui : les Musulmans ont toujours été incapables de construire et de faire prospérer des entreprises industrielles et encore moins des nations développées"

Encore une fois, le critère religieux n'est pas là le plus pertinent, même si la structure rigide qu'implique l'islam ne favorise pas et c'est un euphémisme la mobilité d'esprit nécessaire à l'entrepreneur ou au découvreur de nouvelles voies.

Il faudrait plutôt dire qu'hors l'ethnie européenne et dans une moindre mesure les ethnies asiatiques chinoises et japonaises, les capacités à maintenir une société développée et à la faire progresser sont objectivement limitées.

Il suffit par exemple de considérer l'évolution récente de l'Afrique du Sud ou d'imaginer à quoi ressemblerait une Europe qui serait définitivement colonisée par les peuples sub-sahariens.

Je me permettrais de citer Paul Valéry:

"Partout où l'Esprit européen domine, on voit apparaître le maximum de besoins, le maximum de travail, le maximum de capital, le maximum de rendement, le maximum d'ambition, le maximum de modifications de la nature extérieure, le maximum de relations et d'échanges. Cet ensemble de maxima est Europe, ou image de l'Europe."

(1) il est par exemple quasiment impossible pour un non-chinois d'acquérir la citoyenneté du pays, aussi "bosseur" et "non-assisté" que l'on puisse être. Très sages chinois.

(2) je suis évidemment pour la libre entreprise, l'initiative individuelle, la responsabilité personnelle, le droit à la propriété..... dans un cadre national ou même dans le cadre plus large d'un bloc euro-continental.

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 19:06

"Les conversions se multiplient parmi les populations européennes."

Il y a là aussi une erreur d'analyse abyssale quant aux raisons de ce phénomène.

Les beaux-esprits, qui commencent quand même à s'inquiéter pour leur petit confort post-moderne, continuent à penser que ces conversions devraient être contrecarrées en doublant encore la sauce dans les valeurs molles du démocratisme socio-libéraliste.

Au-contraire, si l'islam attire autant les esprits civilisationnellement faibles, c'est parce qu'il propose un cadre dur, un système rigide, des bornes et des limites. Car notre société est malade de sa mollesse et la masse recherche avant tout, non pas la liberté, mais la sécurité, tant psychique que physique, dans un système englobant et sûr.

Et s'il faut combattre efficacement ce phénomène, c'est en proposant, nous-aussi de notre côté, un cadre dur, un système rigide, des bornes et des limites qui soient évidemment propres à notre identité (1). Car c'est quasiment une manifestation relevant de la physique de l'entropie, le plein attire le vide! Et je préfère amplement que ce soit mon "plein" qui remplisse mon "vide"!

(1) à ce moment-là de la discussion, il y a toujours un post-moderniste qui intervient en disant "ouin, mais si nous faisons ça, ils ont gagné". Triple buse de candidat au prix Darwin des espèces disparues, celui qui gagne, c'est toujours celui qui impose une volonté, sa volonté.

Publié par fass57 le 30 janvier 2007 à 19:25

"Et s'il faut combattre efficacement ce phénomène, c'est en proposant, nous-aussi de notre côté, un cadre dur, un système rigide, des bornes et des limites qui soient évidemment propres à notre identité."

C'est exactement la raison pour laquelle les armées conservent un attrait considérable auprès des jeunes, malgré toute la pression sociale visant à les diaboliser. Un attrait qui est le plus fort là où les exigences sont les plus dures, le cadre le plus rigoureux, les valeurs les plus fortes. L'armée suisse ne manque pas de grenadiers, pour être plus précis...

Publié par Ludovic Monnerat le 30 janvier 2007 à 21:21

Ludovic Monnerat : tenez bon et utilisez le XXXXX autant qu'il le faudra ! Et merci pour l'information sur ce sondage, information manifestement digne des honneurs de ce blog.

Même si nos conclusions différeraient, ou plutôt, avant de qualifier de "barbares" des gens qui déclarent au sondeur être rigoureusement en ligne avec les textes de leur religion - ou même ceux qui déclarent admirer les islamistes (la moitié de notre classe intellectuelle, voire politique, est composée d'anciens admirateurs de l'OAS ou des maoïstes), j'aurais besoin de regarder de plus près l'enquête en version originale, ce que je n'ai point encore fait.

Donc : persévérez !

Publié par FrédéricLN le 30 janvier 2007 à 21:47

oups 1 : "notre" faisait référence à la France et non à la paisible Helvétie,

oups 2 : "moitié" n'est évidemment pas une estimation statistique.

Publié par FrédéricLN le 30 janvier 2007 à 21:48

La démocratie sans frontiére, c'est le stalinisme.

Publié par Three piglets le 31 janvier 2007 à 9:12

"La démocratie sans frontiére, c'est le stalinisme"

Autrement dit, le communisme était démocratique... Jolie conclusion!

Publié par Alex le 31 janvier 2007 à 9:54

Je ne suis que peu démocrate.

Publié par Three piglets le 31 janvier 2007 à 10:02

Ah! Ce n'est pas vraiment une réponse, mais non moins intéressant. Peut-on avoir des précisions ?

Publié par Alex le 31 janvier 2007 à 10:29

Une démocratie sans limite est l'absence de démocratie.
La démocratie doit avoir comme limite le peuple (ethnos en grec, je me répete) en premier lieu.
La sphére publique en second.
Une démocratie planétaire (ou mondiale) est une perversion et n'a démocrate que le nom.
Les "démocrates de gauche" (pléonasme) voullaient faire rentrer la démocratie dans la sphére privée (entreprise, famille), histoire d'abolir le champ d'application de celle-ci , et donc, de la dénaturer afin d'en faire un outil d'oppression avec une étiquette morale.
Nous retrouvons ces mêmes démocrates sur les politiques immigrationnistes, histoire de jouer sur l'autre champ d'application de la démocratie, à savoir le peuple.
Etant donné que le pouvoir démocratique ne se partage pas avec d'autres peuples, ils ont trouvé un angle d'attaque éfficace afin d'affaiblir la souveraineté du peuple et le mettre en concurrence avec des peuples du Tiers monde afin de confisquer la démocratie.

Publié par Three piglets le 31 janvier 2007 à 10:51

Nous semblons être d'accords sur la définition de la démocratie. En revanche, théoriquement, il serait possible de créer une démocratie planétaire, si les conditions propres à l'établissement d'un tel système sont respectées.

D'autre part, il ne faut pas oublier que vous évoluez sur un blog suisse et, par conséquent, que les moyens à disposition des citoyens helvétiques sont très différents des droits dont jouissent les Français (démocratie directe). Les remarques que vous émettez font souvent référence à une situation franco-française (donc une vue partielle, voir partiale des problèmes abordés ici).

Enfin, vos commentaires attaquent souvent les milieux politiques (français). "(!) Ils ont trouvé un angle d'attaque éfficace afin d'affaiblir la souveraineté du peuple et le mettre en concurrence avec des peuples du Tiers monde afin de confisquer la démocratie".
J'ai de a peine à suivre ce genre de raisonnement. Car les politiques mettraient en place, dans le seul but de renforcer leur pouvoir, des stratégies qui non seulement affaibliraient le pays, mais qui à terme risqueraient de se retourner contre eux...

D'autre part, comme déjà mentionné, d'autres facteurs d'influence sont actuellement à l'oeuvre comme: la pression du monde économique, l'évolution de la société, les moyens mis à disposition pour l'évolution technique (Internet)...
Il faut également les intégrer dans votre analyse. Comme il faut intégrer que la société européenne, en raison d'au taux de naissance insuffisant (1,4 alors que le taux de renouvellement est fixé à 2,1) est menacée d'extinction.

Publié par Alex le 31 janvier 2007 à 11:20

@Ludovic Monnerat : au passage, il manque sans doute " qu' " dans la fin du billet :

"celle des idées ne peut être [qu'] à notre avantage, car la liberté politique, religieuse et économique reste l'arme absolue face à tous les totalitarismes"

c'est du moins ... l'opinion d'un démocrate !

Publié par FrédéricLN le 31 janvier 2007 à 13:06

L'iran nous mettra probablement bientôt tous d'accord: http://ajm.ch/wordpress/?p=471

Le système scolaire iranien prépare les élèves à la guerre, précisément à la troisième Guerre Mondiale. Telle est la principale conclusion d'une étude du CMIP [Center for Monitoring the Impact of Peace] portant sur 115 manuels scolaires et guides de l'enseignant iraniens de toutes les classes. (...)

L'étude en question sera annoncée officiellement en février dans plusieurs capitales européennes. Mais le rapport complet, un résumé et un article de synthèse sont déjà disponibles en ligne.

Publié par ajm le 31 janvier 2007 à 14:21

Publié par drz le 31 janvier 2007 à 14:43

"Le système scolaire iranien prépare les élèves à la guerre, précisément à la troisième Guerre Mondiale. Telle est la principale conclusion d'une étude du CMIP [Center for Monitoring the Impact of Peace] portant sur 115 manuels scolaires et guides de l'enseignant iraniens de toutes les classes. (...) "

Pour des raisons de transparence, il n'aurait pas forcément été déplacé de rappeler que ce Center for Monitoring the Impact of Peace est une officine de la droite (dure) israélienne et sise en Israël.

Publié par ural le 31 janvier 2007 à 15:49

Complément à la situation anglaise: http://precaution.ch/wp/?p=291

Publié par ajm le 31 janvier 2007 à 16:13

"Si les Arrogants obstruent la voie de la prédication et de la raison et empêchent la prédication et les conseils, l'ordre de Djihad est donné à la discrétion du Prophète, ou de l'Imam, ou du leader musulman, de sorte que l'armée de l'Islam fera tomber les Arrogants dans un saint Djihad, et pavera la voie à une libre prédication, au réveil du peuple et à sa rédemption."

Culture islamique et instruction religieuse (en Iran), Niveau 8, 2004, pp. 69-70.

Publié par ajm le 31 janvier 2007 à 16:27

Les résultats de ce sondage sont aussi destinés à ceux qui les ont voulus tels. Ils deviennent leur score en quelques sortes, leur indicateur. Je veux parler des guerriers de l'hégire d'Europe. Ceux qui veulent un islam occidental juste assez fort pour prendre la main sur toute l'islamité contemporaine. Cette guerre, pensée à l'origine par les frères musulmans, progresse à son rythme, librement, sans la moindre entrave adaptée. En particulier: sans le moindre objectif militaire imaginé à l'encontre des intérêts stratégiques de ses protagonistes.

Ne faudrait-il pas une réflexion sur tels objectifs?

Publié par louis le 31 janvier 2007 à 17:07

Les barbares, comme vous les appelez, vivent d'assistance dite sociale et de petits trafics, sauf pour les plus intelligents/éduqués d'entre eux.

Ils sont bien incapables d'apporter quoi que ce soit de positif à la société dans laquelle ils vivent. De ce simple fait, ils pourraient ne pas être dangereux.

Le véritable danger vient de ceux, plus éduqués, qui, n'étant pas barbares eux-mêmes, justifient et diffusent les idées qui permettent que la barbarie se développe sans obstacle : relativisme culturel et crypto-marxisme ("Ce n'est pas de sa faute, le pauvre chou, si il brûle les bagnoles, c'est la faute de notre société.")

La barbarie monte, mais je ne pense pas que le coeur de nos pays (la France "profonde", la Suisse "profonde", ...)soit aussi atteint que les milieux politico-médiatiques par les idéologies qui lui donne liberté de manoeuvre. Simplement, le pays "profond" est dépourvu de porte-paroles (à part des extrémistes).

Mais en politique plus qu'ailleurs, la nature a horreur du vide, alors il se pourrait que tout espoir ne soit pas perdu de voir le pays peser sur le débat et les décisions.

Publié par fboizard le 1 février 2007 à 8:50

Oui. Et nous av(i)ons dans notre pays l'un des pires de ces agitateurs islamistes rusés. Pourquoi ne pas faire enfin tomber cet individu malsain?

http://precaution.ch/wp/?page_id=43

Publié par ajm le 1 février 2007 à 9:10

Le calcul est simple : si l'Europe reste laïque, et non pas d'obédience chrétienne comme les Etats-Unis, elle n'a aucune chance de survivre au XXIe siècle.

Nous n'avons pas les armes idéologiques et la foi pour nous défendre. Quelqu'un qui ne croit en rien est facilement défait par quelqu'un qui est convaincu :
http://drzz.over-blog.org/article-4042625.html

drzz

Publié par drzz le 1 février 2007 à 11:57

Pour illustrer nos propos sur les "barbares" et leurs méthodes:
cf. :

http://www.lefigaro.fr/international/20070131.WWW0000
00359_un_crime_a_lirakienne_dejoue_en_grande_bretagne_.html

(" Neuf personnes interpellées mercredi à Birmingham étaient sur le point d'enlever un militaire britannique d'origine musulmane. Selon certains médias britanniques, les ravisseurs présumés avaient l'intention de le décapiter et de diffuser les images sur Internet."

Voici ce qui peut systématiquement advenir si certains bons esprits continuent à accorder "la nationalité " à tort et à travers à des gens qui ne sont en fait qu'une "cinquième colonne"!

Pas plus tard qu'hier, j'ai appris aussi que des associations étaient en train de discuter d'une facon très avancée pour mettre sous surveillance les gens qui -du fait de leur passé militaire ou étatique- étaient susceptibles d'être des "inhibiteurs de pluralisme" (sic) dans le cadre d'un métissage de la société européenne.

Publié par Ar Brezonneg le 1 février 2007 à 13:33

Le calcul est simple : si l'Europe reste laïque, et non pas d'obédience chrétienne comme les Etats-Unis, elle n'a aucune chance de survivre au XXIe siècle".

Etant attaché aux valeurs chrétiennes je serais tenté de répondre « oui ». Cependant, d'autres valeurs peuvent être véhiculées en dehors de la religion. D'autre part, cette dernière peut constituer, pour certaines personnes, la base de leur inspiration, sans toutefois que l'élément religieux soit systématiquement le point de référence ou qu'il soit à chaque fois mis en avant. Pour ma part, je suis convaincu que le meilleur système consiste à convaincre par l'action. L'abbé Pierre représentait d'ailleurs un modèle en la matière! (drzz)

Publié par Alex le 1 février 2007 à 13:55

__Pas plus tard qu'hier, j'ai appris aussi que des associations étaient en train de discuter d'une facon très avancée pour mettre sous surveillance les gens qui -du fait de leur passé militaire ou étatique- étaient susceptibles d'être des "inhibiteurs de pluralisme" (sic) dans le cadre d'un métissage de la société européenne. __

Pouvez vous nous en dire plus?

Publié par Three piglets le 1 février 2007 à 20:34

@Three piglets

Sans risquer de bruler la source...
Dans les villes universitaires, il y a des organisations d'extrême gauche qui militent pour l'abolition de la nationalité et pour la solidarité avec le tiers monde... Ce sont les mêmes que l'on rencontrait apres 68 qui militaient contre la guerre du vietnam.
Dans ces associations tres frequentées par une certaine faune gauchiste, il y a maintenant une certaine "coloration" de la population. Dans ces réunions informelles tenues en bistrot (propos de bistrot???) ou en salle de reunion en fac, ou dans les associations (SCALP, ou equivalents, en fait ce sont des appendices de la LCR...) il se tient des propos plutot dangereux. Certains veulent supprimer le "vieil homme" ( deja entendu quelque part (années 50???) pour le remplacer par des gens convenablement eduqués avec une démocratie "solidaire" et "participative" avec le vote direct à main levée, ou tout le monde aurait son entrée d'où qu'il vienne.
Mais pour eux, pour l'instant, ce n'est pas (encore) possible, et il faut donc identifier tous les points de blocage. Et pour eux, tout ce qui participe de près ou de loin au pouvoir, est au mieux à éduquer, au pire à faire disparaitre (ce sont des émules de Polpot!)! Les patrons sont à supprimer, et les "boites" à démanteler car cause d'asservissement (altermondialistes!)
Bref c'est très fumeux! Mais cela est à mon avis assez redoutable!
D'ailleurs en allant discuter avec eux au bistrot après , j'ai même eu droit à l'appellation de "camarade"! Je ne savais pas que ce terme était toujours utilisé!!!!

Regardez l'entourage de Bové, ou des "verts", vous y retrouverez les gens qui cultivent ces argumentaires.... Et ils vont se faire entendre dans la campagne présidentielle à venir...

Publié par Ar Brezonneg le 1 février 2007 à 23:07

@ Ar Brezonneg
pas la peine d'aller chercher dans les bistrots des groupes d'étudiants et gauchistes divers :
http://fr.news.yahoo.com/01022007/202/segolene-royal-veut-devenir-la-presidente-de-la-france-metisse.html
... c'est clair !

Publié par JPC le 2 février 2007 à 9:52

@ Ar Brezonneg :

Ok, vous me rassurez.
Soyons sérieux, l'extreme gauche n'est plus le moteur d'un totalitarisme en devenir.
Tout au plus, ils seront les idiots utiles d'un certaine religion "diverse" , celle qui ne supporte pas l'altérité justement.
Dans tous les cas, ils seront entre le marteau et l'enclume.

Publié par Three piglets le 2 février 2007 à 10:24

"Soyons sérieux, l'extreme gauche n'est plus le moteur d'un totalitarisme en devenir."

En elle même? Pas certain! Elle évolue vers un "alter-mondialisme" pour une certaine partie, et pour l'autre a des fréquentations "vertes" . En effet, il y a une sorte d'alliance objective avec le milieu musulman.

Dans quel sens cela peut il aller? Parmi ces gens , il y a une recherche d'audience dans une sorte de "lumpen proletariat" destiné à compenser l'évolution dans nos société de la "classe ouvrière" qui mieux éduquée, plus informée ne suis plus les leaders marxisants et qui donc pousse à la recherche ailleurs d'autres acteurs pour avoir de la masse, des troupes, des militants actifs? Pour d'autres, il s'agit de récupérer un milieu activistes islamiste dans le but de faire tomber les societes occidentales par grignottage et par la subversion.
Subversion à tous niveaux : par exemple, en ce moment il y a un envoi massif d'un très luxueux ouvrage de 800 pages niant le "darwinisme". Cet ouvrage très brouillon et très coûteux affirme que le "darwinisme" est à la base du totalitarisme sanglant exercé par la société occidentale sur le monde entier, et sur le monde musulman en particulier. Cet ouvrage hors de prix, créé par un Turc musulman est envoyé de Turquie, à tous les établissements universitaires et grandes écoles de France. Cet ouvrage nie les avancées de la science occidentale. Eh bien, méme si le ministre De Robien (Education nationale) a ordonné le retrait de cet ouvrage des bibliotheques universitaires , il y a des gens qui disent que ce point de vue mérite d'être pris en considération. Peut être est ce selon le principe du "tout se vaut, tout est équivalent"?
Je suis très méfiant de ce milieu. Car ces gens tenaient un discours analogue aux alentours de 1968, le pouvoir de l'époque avait cherché à minimiser ces milieux, et ce sont ces milieux qui , aujourd'hui, tiennent la politique à gauche, les medias, et tout ce qui peut influencer acctuellement.

Le discours de Royale s'inscrit dans cette mouvance. Et rien que pour cela il est inquietant...

Publié par Ar Brezonneg le 2 février 2007 à 11:09

On ne peut pas renverser une société ou ses propres idées sont déjà au pouvoir.
C'est inquiétant, mais ils feront comme les communistes iraniens qui, dans "un mouvement historique", s'étaient alliés avec Khomeynie, et finir pendu aux lampadaires.

Publié par Three piglets le 2 février 2007 à 11:34

http://unhumainunevoix.com
Bonjour
voila pour moi la meilleur façon de mettre en place la démocratie.
Merci de faire passer.
On va gagner
cordialement.

Publié par bong le 20 février 2007 à 1:16