« Un weblog mis à jour ! | Accueil | Le rôle des blindés »

21 novembre 2005

Mise à jour de CheckPoint

Plusieurs articles ont été mis à jour sur mon site d'information militaire et stratégique CheckPoint :

L'intifada française annonce-t-elle une guerre civile en Europe ?

Les violences urbaines qu'a connues la France ont révélé une situation de conflit de basse intensité. La mise au défi des pouvoirs publics signifie que l'heure est à la confrontation, et qu'une guerre civile d'un nouveau genre est inévitable.


Le principe de précaution face au terrorisme

A l'heure où de nombreux responsables politiques s'interrogent sur la réponse démocratique à donner au terrorisme, il apparaît de plus en plus manifeste qu'un piège rhétorique s'est formé autour de l'islam. Il est peut-être possible de sortir du débat théologique en s'appuyant plus simplement sur la notion de risque.


En Afghanistan, de petites unités US piègent les Taliban

Les troupes américaines déployées dans l'est afghan utilisent des tactiques originales, axées sur l'emploi de petites unités, pour affaiblir les Taliban et réduire leur efficacité. Un succès provisoire.


Une opération antiterroriste des forces spéciales britanniques à Bagdad

Les actions des forces spéciales de la coalition en Irak, par définition, sont rarement rendues publiques. Le spécialiste des questions de défense pour le Daily Telegraph, Sean Rayment, a eu accès à une action directe menée en juillet dernier.

Publié par Ludovic Monnerat le 21 novembre 2005 à 22:37

Commentaires

J'ai trouvé très intéressant les deux derniers sujets consacrés à la méthode (ou plutôt une méthode) du 173ème aéroporté dans les montagnes Afghanes, et celle du SAS en Irak.
La première illustre parfaitement les missions et capacités opérationnelles de troupes conventionnelles en matière de contre guerilla. La méthode développée n'a toutefois rien de "révolutionaire", elle reprend à grand traits ce que les mêmes troupes aéroportées (entre autres) mais pour le coup françaises mettaient en oeuvre dans les djebels. Bien que le commandement se défende d'envoyer une unité "appat", il y quand même un peu de ça. Le principe étant d'envoyer une section pour trouver (sinon attirer ?) et fixer l'ennemi, le temps nécessaire aux renfort aéromobiles de prendre position sur les points clefs et d'attendre l'arrivée de la cavalerie pour achever la manoeuvre. Pas nouveau donc, mais efficace, et c'est bien là l'essentiel!

La seconde appartient à l'univers des unités spéciales: les moyens ne sont donc pas les mêmes et le cadre espace temps des missions beaucoup plus restreint. Technologie, renseignement, préparations minutieuse et technicité pousées sont les clefs presque infaillibles du succès. L'aspect "interopérabilité" entre services anglo-saxons (SAS, MI6, CIA) apparait très au point.
Mais je crois qu'effectivement, l'expérience britanique dans ce domaine est irremplaçable, alors quant elle bénéficie du soutien technologique de la CIA...ça laisse un peu rêveur!

Publié par Winkelried le 22 novembre 2005 à 14:20

D'accord avec vos remarques. Le parallèle avec le djebel est bien trouvé ; mais justement, c'est cela qui est intéressant, et presque révolutionnaire, c'est que l'US Army semble accepter de modifier largement sa doctrine d'engagement axée sur la supériorité absolue et prendre des risques avec de petites unités. Evidemment, on me rétorquera qu'il s'agit d'une unité aéroportée, donc davantage susceptible de faire preuve de flexibilité et de créativité. Mais je suis persuadé que de telles méthodes auraient été impensables 5 ans plus tôt.

Publié par Ludovic Monnerat le 22 novembre 2005 à 14:43