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31 août 2005

Une fragile civilisation

Les comptes-rendus de la situation à la Nouvelle-Orléans, avec ses inondations et ses pillages, rappellent la fragilité de la civilisation lorsque des événements extraordinaires la font trembler sur ses bases. De tels développements ne sont pas surprenants : en 1992, les inondations survenues à Brigue avaient également rendu nécessaire l'engagement de l'armée pour empêcher les pillages et protéger les habitations évacuées. Les crises ont ainsi la faculté de révéler le meilleur et le pire en nous, la solidarité comme l'égoïsme, la grandeur comme la bassesse. Et la dépendance sans cesse accrue des sociétés occidentales envers des infrastructures et des technologies critiques ne fait que renforcer le choc de l'anormalité, et donc l'importance de la résilience humaine.

La crise de confiance en tous les bienfaits supposés de la civilisation est à mon sens l'une des tendances de notre époque. Lorsqu'un arbre tombant sur une ligne électrique suffit à provoquer en cascade une coupure générale de l'électricité, lorsqu'une panne mineure des chemins de fer suffit à bloquer tout le trafic pendant des heures, ou lorsqu'un dysfonctionnement informatique déconnecte les téléphones portables de toute une région, un sentiment d'impuissance et de détresse est presque inévitable. Qui peut aujourd'hui s'imaginer vivre durablement sans l'environnement high tech que nous en sommes venus à considérer comme allant de soi ? Quelles sont les conséquences de la dépendance lorsque nos besoins ne peuvent être satisfaits ?

En étant un brin sentencieux, on pourrait dire que le matérialisme dans lequel nous baignons porte en lui les ferments de notre fragilité ; que l'envie impérieuse d'avoir, savamment magnifiée par la séduction de la publicité, est une manière commode de combler nos propres manques - et donc une illusion que les situations extraordinaires révèlent brutalement. C'est probablement ce renvoi à nous-mêmes, à ceux que nous sommes vraiment, qui est le plus impressionnant dans les catastrophes naturelles. Pas étonnant dans ce contexte que l'ordre et la normalité imposés par les normes et les institutions ne tardent pas à s'effondrer.

Publié par Ludovic Monnerat le 31 août 2005 à 15:54

Commentaires

Sauf le respect dû aux populations touchées par les intemperies récentes ou passées, parmi lesquels je compte des amis, et dont il convient de respecter le désarroi, j'avoue trouver dans les pannes de secteurs, shutdown du réseau GSM et autres arrêts total des CFF matière à s'émerveiller et à redécouvrir ce que la vie est vraiment... hors de la matrice ;-)

Les pannes électriques font augmenter le nombre des naissances à 9 mois de préavis, les coupures GSM font réflechir à ce qui mérite d'être dit ou tu et lorsque les CFF "déraillent", on se découvre un voisin de siège autre que son laptop et l'on s'émerveille des similitudes qui nous unissent alors qu'on se complaît usuellement à les ignorer.

Les intemperies vécues par les précités nous révèlent le courage et l'obstination vertueuse de ces Hommes à reconstruire, sans broncher, l' oeuvre de leurs vies (merci Kipling), tandis que nos petits soucis technologiques ne sont que de simples leçons, les rappels d'un civisme qui était jadis général et quotidien mais qui se meure, victime innocente d'un confort technologique qui n'est qu'illusion.

Sic transit gloria mundi.

Publié par Sgt. Maeder le 31 août 2005 à 16:33

Heureusement il y a le Couteau Suisse Militaire, ses multiples options dont sa petite scie à bois très efficace ( étonnant ) et le petit cure dent en plastique pour dénicher quelques " fourmis pot à miel " ou autres bébêtes à bouffer. Longévité assurée, j'en ai un depuis plus de 40 ans et je découvre encore des utilisations judicieuses ;-)

P.S. : je rajouterais une prise baïonnette afin de fixer une arme blanche de défense de type trocart de combat.

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 31 août 2005 à 16:37

Je suis relativement étonné de voir à quel point le pont entre Métairie et Mandeville, au nord de la Nouvelle-Orléans, qui soit dit en passant est le plus long du monde avec 39 kilomètres, a relativement bien résisté. Comme quoi l'oeuvre de l'homme pérsiste souvent... A part les Bouddhas de Bamyam qui montrent que la bêtise de l'homme est souvent plus puissante que les pires ouragans...
Pour reprendre le commentaire de senamaud, je conseille d'aller visiter le site de mon ami Sedi (www.disanka.ch) et de s'attarder sur les photos nourritures... La fourmi entre les dents, c'est pas un mythe...

Publié par variable le 31 août 2005 à 17:03

De Baton rouge:
Ici ça va. Quelques branches cassées, mon jeune chêne prenant un air très penché, mais pas déraciné (je l'ai redressé), même pas de coupure d'électricité dans notre quartier malgré les pointes de vent à 65 kmh. Louisiana State University où je travaille est fermée jusqu'à mardi prochain, elle sert de HQ pour les opérations de sauvetage.

Pour la Nouvelle Orléans, Katrina (prénom de ma première femme par ailleurs), a dévasté la ville. Liens mis à jour heure par heure avec les dernières nouvelles: http://www.nola.com/newslogs/breakingtp/
http://www.brendanloy.com/
http://news.yahoo.com/s/ap/hurricane_katrina;_ylt=Ap7JciXA3bxBeG.GSYWWYekbLisB;_ylu=X3oDMTBiMW04NW9mBHNlYwMlJVRPUCUl
Pas d'eau, pas d'électricité, les digues brisées en plusieurs endroits, pillage systématique...Il aurait fallu instaurer la loi martiale dès les premiers moments. Je comprends le pillage d'une épicerie quand on a faim et soif, pas celui d'une TV plasma comme constaté à la TV. Un Wal-Mart a été dévalisé, le rayon de l'armurie entièrement nettoyé.


Le Superdome, refuge de dernière instance, va évacuer 25.000 réfugiés à l'Astrodome de Houston.
La ville est fermée, il reste 75.000 habitants à évacuer, dont un de mes collègues qui n'a pas écouter les ordres.
Il leur faudra deux ans de travaux herculéens pour se remettre. Les fronts de mer de Gulfport et Biloxi comme rasés par une bombe H.
Les dommages sont estimés pour le moment à 26 milliards. Pour les pertes en vies humaines, on n'a pas encore pu faire un bilan. C'est une catastrophe naturelle sans précédent aux États-Unis.
Nous sommes une espèce fragile, à deux doigts de l'âge de la pierre, et prêts à retomber dans la barbarie morale à la moindre occasion.
Une anecdote:
Vu à la TV:
À Gulfport, une femme devant la dalle de béton qui est ce qui reste de
sa maison, dit à son fils d'accrocher le drapeau américain à un arbre
et commente: "We are down, but not out!"
That's the spirit, girl!

Publié par al le 31 août 2005 à 18:02

Je viens de voir des images de la police US fesant ses courses dans un supermarché, devant des caméra :-o

Tres certainement une toute petite minorité, mais tout de meme!!!

Je suis sckotché!

Publié par Fred le 31 août 2005 à 19:45

A noter que serait les propriétaires qui aurait dit de se servir, de toutes façons, avec les dégats, et sans éléctricité, les réserves de nouriture auraient été inutilisable au bout de quelques jours.

Merci à Al pour ces infos et ces liens et bon courage.

Au informations, ils ont passé un résumé des ouragans depuis 1900 dans la région. On à dénombré 10 000 morts lors d'un désastre à cette date. Les services d'alerte ont tout de méme bien fonctionné.

Publié par Frédéric le 31 août 2005 à 20:57

Wednesday, August 31, 2005

Looters update
Wednesday, 2:20 p.m.

By James Varney
Staff writer
Reports from throughout New Orleans indicate that widespread looting is
continuing.
At an empty lot on Elysian Fields, people are driving in used cars,
removing the stickers and selling them themselves.
At a Winn Dixie grocery store on St. Louis Street near the Municipal
Auditorium, looters have stripped the shelves bare.
"I had to get some food and it was pretty wild in there," said Ross
Troggio, 25, a Jackson Squre artist who lives in the French Quarter. I
was scared, but I had to get some food.
"The floor was real slippery and slushy and they were running around
screaming and really trashing the place," he said.
Police are trying to set up command posts at several locations in the
city.
At one set up at the limousine entrance to the Harrah's Casino,
officers said they fed more than 400 police on Tuesday, and they have enough
supplies to keep police fed for only another four or five days.
Johnny White's Sport Bar on Bourbon Street at Orleans Avenue didn't
close Tuesday night, and had six patrons at 8 a.m. drinking at the bar.
"Monday night, they came by after curfew and wanted us to close,"
bartender Perry Bailey, 60, said of officers then patrolling the French
Quarter. But all we did was shut the doors and stayed open."
Access to the edge of the lower 9th Ward from the French Quarter is
still possible along Royal and Chartres streets.
At one of the rare high spots in the lower 9th Ward-Bywater area, the
approach to the St. Claude Bridge over the Industrial Canal at Poland
Avenue, several hundred residents stood in the street amidst shattered
glass and plastic bags containing their belongings Wednesday morning,
waiting for transportation to the Superdome or elsewhere.
All had been plucked from rooftops and balconies the night before after
water had risen to the eaves of their roofs.
For the past two days, a flotilla of small boats commanded by officers
with the New Orleans Police Department, Coast Guard, Department of
Wildlife and Fisheries, and a smattering of private boats, had been
plucking people from oases of safety in what looks like an ocean of
water-surrounded rooftops, and brought them to the bridge.
The last of the group arrived around dusk on Tuesday, when the
flotilla ceased operations for safety reasons, but the last National Guard
truck left at about that same time, and as of 10:30 a.m., no more had
arrived.
And that's got people concerned. When someone drove through the area
in a truck towing a boat, a group of people surged around it, screaming
at the driver.
Rumors were rife among those waiting.
There were hundreds of bodies floating in the water flooding the Lower
9th Ward, some people said. But several people captaining rescue boats
say they've only seen one or two bodies in the water, although they're
convinced the toll will rise when the water drains and homes are
searched.
The other unquenchable rumor is that someone blew up the levee along
the Industrial Canal on Sunday, well before Katrina came ashore. Several
among the crowd said water was rising rapidly in their neighborhood on
Sunday night.
It's unclear exactly when water traveling up the Mississippi River-Gulf
Outlet from the Gulf met water pouring into the Industrial Canal from
Lake Pontchartrain and began topping levees along the canal, officials
say. But no dynamite was involved.
Joe Vanison, 67, who lived in the 2600 block of Gordon Street was
sitting on a piece of carboard under a tree on Poland avenue Wednesday
morning.
He said they took him off his roof at noon as he watched entire houses
floating by on Tuesday. He reached the bridge at 2 p.m.
"The last trucks left at 5 p.m. and we couldn't get on it," Vanison said.
"I stayed on the bridge last night and I guess I'm doing as well as can
be expected. I'm going to sit here and wait. I have no
choice. I can't walk to the Dome."
But at 11 a.m., handfuls of stragglers started walking towards the
French Quarter, prompted by reports that the water was continuing to rise.
Dan Halley, 53, lived in the 1400 block of France Street.
"We done lost everfything and I'm headed for a shelter," Halley said. "I've got to move, keep going. I don't think anyone else is going to come here for
people."
He and other residents said they heard sporadic gunfire throughout the
night.
Along the streets on the way to the Quarter, many storefronts are
smashed in, interior shelves empty.
On the walls of some Faubourg-Marigny warehouses, someone has
spray-painted on the walls, "Looters will be shot on sight."
Fearing they would lose everything to looters, several store and bar
owners made their way to their French Quarter businesses just as
Katrina's winds were picking up.
At the Royal Street Grocery, a customer asked the owner, "Robert, do
you have any cigs?"
Robert Buras, whose family has owned the business at Royal and St. Anne
for 41 years, smiled.
"I put the smokes up high, so let the water recede and then come by and
yell up to that top window," he said, pointing up to an apartment above
and behind the store. " And I'll throw you down some smokes. But if
they're talking a month before people can come back, it might only be
four."
He then turned to another person and said, "I've got to ration stuff,
you know. All the National Guard that knows how to fight hurricanes is
over in Iraq. They took my cavalry, man."
Meanwhile, water was still spreading through Uptown Wednesday morning,
and was making its way over St. Charles Avenue towards the river.
On Marengo Street, water was 3 to 10 feet high in stretches between
Claiborne and St. Charles avenues and between Napoleon Avenue and
Louisiana.
Water lapped into the bottom floors of houses, and residents were
being evacuated by boat on Marengo and surrounding streets.
Along Prytania Street, the water was a foot high and still rising at
10:30 a.m.
And while water was still running in Uptown faucets Tuesday night, the
flow stopped Wednesday.
- Staff writer Terri Troncale contributed to this report

Publié par al le 31 août 2005 à 21:31

Wednesday, August 31, 2005

Thousands dead
New Orleans Mayor Ray Nagin said Wednesday there are likely thousands dead in the city from Hurricane Katrina and the resulting flood.

If accurate, the estimate would make Katrina the deadliest hurricane in more than a centry.

"We know there is a significant number of dead bodies in the water," and other people dead in attics, Nagin said. Asked how many, he said: "Minimum, hundreds. Most likely, thousands."

City officials have not issued a casualty county, saying resources are being concentrated on rescuing those still stranded by the storm, repairing broken levees and moving the 15,000 to 20,000 people shelted in the Superdome to better facilities outside the city.

Nagin estimated 50,000 to 100,000 people remained in New Orleans, a city of nearly half a million people. He said 14,000 to 15,000 a day could be evacuated.

The death toll from Hurricane Katrina has reached at least 110 in Mississippi alone.

If the mayor's estimate holds true, it would make Katrina the nation's deadliest hurricane since 1900, when a storm in Galveston, Texas, killed between 6,000 and 12,000 people.

Nagin said dead bodies in the floodwaters, at some point in time, are going to start to create a serious disease issue."

Publié par al le 31 août 2005 à 22:13

La situation à la Nouvelle Orléans n'est vraiment pas bonne. Des personnes ont tiré sur les secours.
Et Chavez du Vénézuela propose de l'aide en fustigeant les autoritées US pour ce manque de préparation.

Il est vrai que la Garde Nationale aurait se prépositioner a l'avance avec le préavis de 3 jours dont on bénéficié les autoritées.

Enfin, je dis cas, mais je ne sais pas si en France, on arriverais à évacuer Marseille dans ce délais en cas de désastre similaire et la zone sinistré couvre centaines de milliers de Km 2

Publié par Frédéric le 1 septembre 2005 à 20:34

Faillite complète des autorités, à tous les niveaux. C'est l'âge de la pierre. Si vous voyiez ce que je vois à la TV...c'est tout simplement horrible.

Publié par al le 2 septembre 2005 à 2:23

Moi, j'ai très peu suivi les nouvelles mais je reste un peu sceptique devant les habituels donneurs de leçons français.

On a effectivement, derrière un ouragan d'une gravité tout à fait exceptionnelle, l'impression d'une incroyable impréparation et d'énormes dysfonctionnements (et qui révèlent donc aussi en partie les limites du système libéral - je pense, à un autre niveau, à ces gens que j'avais rencontrés qui refusent de (ou ne peuvent ? ) s'assurer et qui peuvent se retrouver du jour au lendemain littéralement... à la rue !) ...


Mais en même temps je me rappelle les fameuses crues qu'on a eues en France il y a quelques années (notamment le bassin de la Somme pendant des semaines en 2001 puis, si je ne m'abuse en... 2002 ! - des résidents accusaient même un moment les Parisiens d'avoir, pour sauver Paris,... rejeté des eaux de crue sur la Somme !) et qui ont aussi été un modèle de ratage administratif et gouvernemental, sauf qu'on avait pas affaire alors à une inondation de la taille de... la MOITIÉ de la France !

Par contre, je dois dire que je suis un peu choqué par cette histoire d'aide internationale parce qu'après tout, on a affaire à ... la plus grande puissance et les plus grosses fortunes de la planète !

Publié par jc durbant le 2 septembre 2005 à 15:27

Par contre, je dois dire que je suis un peu choqué par cette histoire d'aide internationale parce qu'après tout, on a affaire à ... la plus grande puissance et les plus grosses fortunes de la planète !
Donc la solidarité humaine est à sens unique? Je vous assure que les USA apprécient toute aide en ce moment, ne serait-ce que parce que ça remonte le moral.

Publié par al le 2 septembre 2005 à 17:05

Je vous livre mes impressions sur le déroulement des mesures d'urgence en Amérique du Nord pour les avoir vécues durant le Grand Verglas de 1998 au Québec. Contrairement aux mesures d'urgences que j'ai vécues durant le tremblement de terre d'Agadir le 29 février 1960, ici en Amérique du Nord tout se passe " comme au ralenti ". Les villes sont préparées à répondre plus ou moins bien au premier choc et les secours extérieurs ont un certain laps de temps pour arriver. C'est frustrant pour le Citoyen qui subit et qui pense qu'on l'oublie. Je ne suis pas sure que ce soit la méthode parfaite mais c'est mieux que l'improvisation qui rajouterait au chaos ( gérer une catastrophe c'est gérer le chaos ). Les secours en moyens lourds ne s'improvisent pas dans le chaos pas plus d'ailleurs que la venue de la plus haute autorité dans ce chaos. Bien sure il aurait été merveilleux de voir des centaines de paras sauter sur la région mais une fois les pieds dans l'eau je ne sais pas si cela aurait changé quoique ce soit. Peut être que s'aurait ajouté à la pagaille naturelle d'une catastrophe. Ce sont mes impressions pour avoir eu les pieds dedans et je constate que certains médias en profitent pour jouer leur rôle de désinformation et de subversion une fois de plus. C'est naturel ils vivent grassement du chaos et se préparent pour leurs élections ou ils feront encore beaucoup d'argent.

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 2 septembre 2005 à 17:28

Y M, vous avez probablement raison, mais inutile d'encourager les pilllards comme le maire et la gouverneure l'ont fait en disant que le problème était d'abord de sauver les victimes et qu'on s'occuperait des fauteurs de trouble après. Sans ordre, avec des "gens" qui tirent sur les hélicoptères et les bateaux de sauvetage, impossible de secourir les victimes!

Publié par al le 2 septembre 2005 à 18:20

Ce que j'entend sur les ondes comme récriminations ressemble beaucoup à ce que j'ai entendu durant la crise du verglas au Québec. Pourtant cette crise est considérée par la majorité comme avoir été bien gérée. 1 M ½ de personnes déplacées avant le choc, un ouragan qui est un coquetel de vents très violents, d'inondations et de " Tsunamis " particulièrement forts. C'est ça le chaos provoqué par ce monstre Katerina. L'urgence c'est de sauver et de maintenir l'ordre ce qui semble très difficile dans cette situation particulière. Au Québec des civils ont patrouillé pendant presque un mois dans les municipalité avec la Police et même l'Armée et nos routes étaient praticables. Comment croyez-vous que cela puisse se faire facilement, après 5 jours ! ( dans notre municipalité au Québec l'Armée est arrivé au bout de 10 jours ) suite à de telles destructions. Les Américains ne feront pas moins que ce qu'il ont fait en Asie. La bonne attitude : donner à la Croix Rouge.

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 2 septembre 2005 à 18:55

Ce que vous soulevez est très juste " al ". C'est pourquoi je n'accepte pas que l'on me prive de mon droit inaliénable d'être armé car les salauds et les bandits seront toujours armés et prêt à profiter de toutes les occasions même les plus dramatiques. Il n'y a pas un corps de Police capable d'opérer dans le chaos. Ça prend l'Armée et la loi martiale mais c'est toujours long à déplacer. Alors il reste le Citoyen Soldat, la seule garantie d'être là , parti intégrante du chaos.

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 2 septembre 2005 à 19:10

"Les secours en moyens lourds ne s'improvisent pas dans le chaos pas plus d'ailleurs que la venue de la plus haute autorité dans ce chaos. Peut être que ça aurait ajouté à la pagaille naturelle d'une catastrophe. /.../

"certains médias en profitent pour jouer leur rôle de désinformation et de subversion une fois de plus. C'est naturel ils vivent grassement du chaos et se préparent pour leurs élections ou ils feront encore beaucoup d'argent. "

YMS m'excusera mais... c'est la réflexion la plus sensée et la plus intelligente que j'ai entendue à ce jour sur la catastrophe !

Moi, ce qui me gênait dans l'offre d'aide internationale, c'était surtout l'occasion de moquer à bon compte la 1ère puissance mondiale et leader du Monde libre (cf. Chavez) et, comme le dit bien YMS, on a vu lors du tsunami en Asie l'an dernier, l'afflux de secours fait chaud aux coeurs des donateurs mais n'est pas toujours la chose la plus urgente et peut même effectivement ... ajouter au chaos ! (voir l'ONU et la visite de ses dignitaires sur les lieux dudit tsunami) ...

Publié par jc durbant le 2 septembre 2005 à 20:03

Si quelqu'un comprend à quoi veut en venir cette article sur les effets du cataclysme sur la politique américaine, qu'il me prévienne :

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=1896&PHPSESSID=8f5b0cb1afd1e00199bfd5cae8e265b7

Autant je suis pour la protection de notre envirronnement et trouvent que les gouvernement n'en font pas assez, autant je trouve ce texte confus et remplies de comparaisons douteuses.

Publié par Frédéric le 2 septembre 2005 à 21:47

De l'importance d'entretenir la mémoire des événements...

Nîmes (1988), Vaison-la-Romaine (1992), Aude (1999), Bretagne (2000), Somme (2001 : SEPT mois de décrue ! - et 2002!), Gard (2002) ...

1)

Le Sénat dénonce les carences de l'Etat en matière de lutte contre les inondations
Le Monde du 26.10.01

LES SOLS de la Somme sont encore saturés d'eau, sept mois après les inondations : entre mars et juin, 3 000 maisons entre Abbeville et Amiens ont été inondées par la crue du canal de la Somme. Plus de 1 100 personnes ont été évacuées et 106 communes déclarées en état de catastrophe naturelle. Jeudi 25 octobre, le Sénat a rendu public un rapport qui dénonce les carences du dispositif d'alerte.

Prenant la Somme comme un « cas d'école », le rapport pointe les « lacunes graves » des services de l'Etat. En absence de service d'annonce des crues dans le département, Météo-France n'avait pas d'interlocuteur officiel pour informer du niveau exceptionnel des précipitations. Auditionnée par la commission d'enquête du Sénat, présidée par Marcel Deneux, sénateur (UC) de la Somme, Dominique Voynet, alors ministre de l'environnement, épingle le « brouillage » des bulletins de Météo-France « en raison de leur nombre » : « Nous n'avons pas de distinction, quant à leur gravité, poursuit-elle. Or, quand l'alerte devient-elle plus pressante ? Quand devons-nous prévenir les maires ? »

Aucun texte officiel n'oblige l'Etat à mettre en place un service d'alerte des crues. « Faute d'obligation légale, la couverture du territoire par des systèmes d'annonce des crues ne répond pas à des critères objectifs définis a priori et connus de tous », estime le rapport. Les sénateurs préconisent de rendre l'Etat juridiquement responsable du système d'alerte des crues. Mme Voynet estime qu'un service d'alerte des crues « traditionnel » n'aurait « servi à rien dans la Somme, car il ne traite pas des crues de nappes ». Cité par le rapport, le directeur de la défense et de la sécurité civiles au ministère de l'intérieur, Michel Sappin, reconnaît qu' « aucun dispositif n'existe pour mesurer la montée des nappes phréatiques ».

DÉFAUT D'EXPERTISE

Le diagnostic sur l'engorgement des nappes phréatiques à l'origine des inondations dans la Somme n'a été établi que très tardivement, à cause de la « collaboration très insuffisante entre météorologues, hydrologues et géologues » , précise le rapport. Dans la Somme, les géologues du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM), dont le travail consiste à détecter l'évolution des eaux souterraines, n'ont pas été sollicités par les services de l'Etat, « mais par les collectivités locales » et seulement « après l'apparition des inondations ». Ces défauts d'expertise ont laissé le champ libre à la rumeur, que les sénateurs jugent « absurde », selon laquelle la Somme aurait été inondée pour sauver Paris d'une crue de la Seine.

A la suite d'un rapport sur la Somme rendu en juin au gouvernement ( Le Monde du 11 juin), un dispositif d'alerte des crues a été mis en place. En juillet, le comité interministériel d'aménagement du territoire a doté Météo-France d'instruments de mesure plus performants. Mais le projet de loi sur l'eau, qui pourrait être examiné en première lecture au Parlement, début 2002, ne remédie guère à la dispersion des efforts au sein des services de l'Etat pour gérer ce type de catastrophes.

BEATRICE JEROME

http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=3e84b7b09e8e67ec62469a310c238bbd8211a7de9a0074ef&print=1

2)

« On voit à travers ces deux exemples combien il est important d'entretenir la mémoire des événements que constituent les crues, tout simplement parce qu'avec le temps la notion de risque par inondation s'estompe au profit d'autres urgences. »

EXPERTISER
Construire en zone inondable
le Monde du 20.03.03

Dans certains secteurs à risque, le plancher du rez-de-chaussée doit être placé sur pilotis, à 1,20 m du sol

Nîmes en 1988, à Vaison-la-Romaine en 1992, dans l'Aude en 1999, en Bretagne en 2000, dans la Somme en 2001 et 2002 et dans le Gard en 2002, les crues se suivent et ne se ressemblent pas, sauf par leur violence. La France a subi, depuis 1982, seize catastrophes naturelles qui ont occasionné, chacune, des dégâts matériels pour plus de 100 millions d'euros, sans oublier les morts et les blessés. D'importants efforts ont été consentis pour réparer et indemniser, au détriment des mesures préventives.

Roselyne Bachelot, ministre de l'écologie, a présenté, en janvier, un projet de loi sur la prévention des catastrophes industrielles ou naturelles qui préconise une vigilance accrue, une meilleure information des habitants et insiste sur l'importance d'entretenir la mémoire collective des catastrophes précédentes. Son projet prévoit que, dans les zones exposées, le maire, avec l'assistance des services de l'Etat, établit les repères correspondant aux crues historiques, aux nouvelles crues exceptionnelles, les matérialise, entretient et protège ces repères. Dans les communes dotées d'un plan de prévention des risques naturels, le maire informe la population au moins une fois tous les deux ans sur les caractéristiques du ou des risques naturels connus dans la commune, les mesures de prévention, l'organisation des secours. Mme Bachelot propose également de rendre obligatoire, à l'occasion de la vente d'un bien immobilier ou de la signature d'un contrat pour sa location, la communication à l'acheteur ou au locataire des informations sur les risques naturels.

Dans un rapport sur les inondations de la Somme, Pierre Hubert, chercheur à l'Ecole des mines, écrivait : « On voit à travers ces deux exemples (Abbeville et Amiens) combien il est important d'entretenir la mémoire des événements que constituent les crues, tout simplement parce qu'avec le temps la notion de risque par inondation s'estompe au profit d'autres urgences. »

Les propositions de Mme Bachelot viendront compléter une réglementation déjà fournie. La loi dite Barnier, du 2 février 1995, a, en effet, créé les plans de prévention des risques naturels (- PPR -, qui faisaient suite aux PER, plans d'exposition aux risques, créés par une loi de juillet 1982, peu appliquée), qui doivent être annexés aux plans d'occupation des sols ou, aujourd'hui, aux plans locaux d'urbanisme.

L'objet d'un plan de prévention des risques est, sous l'autorité du préfet, d'analyser les précédentes catastrophes, de cartographier les zones soumises au risque naturel et d'y définir les règles d'urbanisme, de construction et de gestion adéquates. Dans la pratique, le PPR distingue les zones rouges, très exposées, où toute nouvelle construction est interdite et où certaines mesures peuvent même contraindre les constructions existantes, des zones bleues, moyennement exposées, où la construction est possible avec des précautions, par exemple que le plancher du rez-de-chaussée soit placé sur pilotis, à 1,20 mètre du sol, ou des obligations d'entretien comme le curage régulier des lits de rivière ; et des zones blanches, sans risque. Le PPR peut prévoir des emplacements réservés pour l'expansion des eaux et des expropriations des zones à risque, contre indemnisation. Les permis de construire doivent respecter les prescriptions du PPR et du plan local d'urbanisme, faute de quoi la responsabilité du maire pourrait être recherchée. Même en l'absence de PPR, le service instructeur du permis de construire doit informer le propriétaire des risques dont il a connaissance.

De nombreuses communes ont, malheureusement, négligé de se doter de ces plans de prévention : on estime qu'entre 10 000 et 12 000 communes ont subi des catastrophes naturelles et elles n'étaient pourtant, au 1er septembre 2002, que 3 370 à avoir un plan et 5 200 à en avoir engagé l'élaboration. Le site internet www.prim.net recense, pour chaque commune, les risques industriels et naturels, avec un historique des arrêtés de catastrophes naturelles.
P/

Martine Picouët

http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=9f75a452311605c4fe0ce581b8fb3622015f5adb3d79c8a2&print=1

Publié par jc durbant le 3 septembre 2005 à 0:16

De l'importance d'entretenir la mémoire des événements et pas! des contre-vérités gratuites ou des rumeurs infondées !


"le président du Conseil régional s'élève vigoureusement contre ceux qui continuent de propager cette rumeur selon laquelle « on » aurait déversé dans la Somme de l'eau provenant du bassin de l'Oise « pour protéger Paris ». « A cause d'eux, certains sinistrés ont pris la décision de reconstruire et de réintégrer leur maison qui se trouvait sous 1,50 m d'eau il y a onze mois et se trouve à nouveau menacée aujourd'hui.»

"certains propriétaires ont refusé l'accès de leur terrain aux employés chargés de la réfection des berges, et les trois quarts des maires et responsables d'associations de propriétaires ont, jusqu'à présent, négligé de répondre à l'appel lancé par le préfet, en août 2001, pour la création d'un syndicat mixte destiné à gérer le bassin de la Somme"...

Grandes marées, pluies, nappes phréatiques surchargées, les riverains de la Somme craignent le pire
Le Monde du 02.03.02


Depuis les inondations de 2001, près de 9 millions d'euros ont été dépensés par l'Etat et le conseil général pour aménager le lit du fleuve. Ces travaux pourraient réduire les débordements attendus


Deux mois d'angoisse. C'est, au mieux, ce qui attend les riverains de la Somme qui, depuis plusieurs semaines, regardent, impuissants, le niveau du fleuve monter régulièrement et craignent la réédition des inondations de 2001. Devant les élus concernés, réunis mercredi 27 février, pour faire un point de la situation, le préfet de région, Dabiel Cadoux, s'est dit « préoccupé », le patron de la direction régionale de l'environnement (Diren), Laurent Roy, ajoutant pour sa part : « Le pire n'est pas sûr, mais il faut s'y préparer. »

Les mesures et les prévisions publiées par la Diren ne sont, effectivement guère rassurantes. Les mois de juillet et d'août 2001 ayant été très arrosés, les nappes phréatiques n'ont pas baissé autant qu'on aurait pu l'espérer. Si la pluviométrie de cet hiver fut à peu près « normale », celle de février, en revanche, a atteint 128 mm - plus de deux fois et demie la moyenne, plus très loin du record de 160 mm qui, en mars 2001, avait précédé la catastrophe. Presque partout - à l'exception du nord du département - les nappes sont plus hautes que l'an dernier à la même époque : de 50 cm à Mareuil-Caubert, mais de 4 m à Hangest, sur le plateau du Santerre, qui surplombe le fleuve en amont d'Amiens. « On se dirige tout droit vers des records absolus pour le printemps » , prévient Laurent Roy.

A partir de ces données, le modèle de prévision mis au point par le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) propose trois hypothèses. Si le temps revient au sec, le débit du fleuve devrait « baisser tranquillement ». En cas de pluviométrie moyenne, il restera très important, à l'image de ce qu'il est actuellement : « On n'observera sans doute pas de grande catastrophe, mais il y aura des débordements », prévient le patron de la Diren. En revanche, si les précipitations se maintiennent au niveau du mois de février, il faut, selon Laurent Roy, s'attendre à « une crue comparable à celle de l'an dernier ». En tout état de cause, le niveau de la nappe ne baissera pas de manière significative avant le printemps, quand, vers la mi-mai, la végétation commencera à y pomper l'eau nécessaire à sa croissance.

En attendant, cette eau continue de monter. Tous les affluents ont vu leur débit multiplié par 1,5 depuis le début de février. La Somme charriait 95 m3/seconde ces jours derniers à Abbeville et, en raison de prévisions météo plutôt pessimistes, les experts attendent un débit de l'ordre de 100 m3/seconde au début de la semaine prochaine. Jeudi après-midi, pourtant, la situation semblait se stabiliser. Mais les habitants d'Abbeville et les riverains de la partie aval, craignaient l'effet des grandes marées du week-end.

Durant ces périodes, l'écluse qui contrôle l'embouchure, à Saint-Valery-sur-Somme, doit en effet être fermée pour éviter que la mer ne remonte le cours du fleuve. Mais cela bloque aussi l'écoulement de la Somme, entraînant localement une hausse de son niveau. Dans la nuit de mercredi à jeudi, quand il fallut fermer les portes pendant deux heures et demie pour une marée de coefficient 106, l'eau est montée de 50 cm à Abbeville, 20 km en amont, n'entraînant heureusement que des débordements très limités. Mais la fermeture sera plus longue lors de la marée de coefficient 115 attendue pour la nuit de vendredi à samedi.

En 2001, plusieurs centaines de maisons étaient déjà inondées avec un débit du fleuve équivalent, et alors que la nappe était moins haute. Il en serait de même aujourd'hui si les travaux entrepris depuis n'avaient amélioré considérablement l'écoulement des eaux. Près de 9 millions d'euros ont déjà été dépensés à cet effet par l'Etat et le conseil général qui a inscrit 12,2 millions d'euros supplémentaires pour la poursuite du programme à son budget 2002. Déboisement, curage et recalibrage des canaux d'évacuation, confortement et relevage des berges, rehaussement de ponts ont permis, jusqu'à présent, de contenir tant bien que mal dans leurs lits la Somme et ses affluents.

S'il reconnaît volontiers l'efficacité de ces mesures, Joël Hart, le maire (RPR) d'Abbeville, souligne qu'elles provoquent, en contrepartie, un gonflement du flot qui, en bout de course, traverse sa ville. « L'eau est au ras des berges ; nous avons atteint la tolérance zéro, s'inquiète-t-il. L'an dernier, la Somme n'avait jamais débordé dans Abbeville intra muros. Cette fois, le centre est menacé. » Des pompes ont été mises en action mercredi dans les sous-sols de l'hôpital de la ville sous lequel passe la Plume, un petit bras de la Somme.

Tous les maires et les représentants d'associations concernés par les inondations soulignent aujourd'hui « la dépression psychologique » qui saisit nombre de riverains devant cette nouvelle menace. Une remarque assez paradoxale dans la mesure où, il y a trois semaines, la plupart d'entre eux semblaient tout à fait confiants, malgré les communiqués d'alerte publiés par la préfecture et la Diren. « On m'a accusé de casser la confiance, de semer l'alarme », se souvient le préfet de la Somme, Daniel Cadoux. Cet optimisme est peut-être la conséquence de l'efficacité évidente des travaux réalisés ; mais aussi certainement de la conviction, encore très répandue dans la région, que les crues de l'an dernier avaient une « cause extérieure » et que, par conséquent, elles ne se reproduiraient pas, en dépit des déclarations contraires des autorités.

Comme Daniel Cadoux, le président (UDF) du conseil général, Alain Gest, s'élève vigoureusement contre ceux qui continuent de propager cette rumeur selon laquelle « on » aurait déversé dans la Somme de l'eau provenant du bassin de l'Oise « pour protéger Paris ». « A cause d'eux, tonne-t-il, certains sinistrés ont pris la décision de reconstruire et de réintégrer leur maison qui se trouvait sous 1,50 m d'eau il y a onze mois et se trouve à nouveau menacée aujourd'hui. »

C'est peut-être aussi pour des raisons similaires que certains propriétaires ont refusé l'accès de leur terrain aux employés chargés de la réfection des berges, et que les trois quarts des maires et responsables d'associations de propriétaires ont, jusqu'à présent, négligé de répondre à l'appel lancé par le préfet, en août 2001, pour la création d'un syndicat mixte destiné à gérer le bassin de la Somme...


JEAN-PAUL DUFOUR

http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=

Publié par jc durbant le 3 septembre 2005 à 0:54

Si c'est vrai, ma vision de l'homme est encore trop optmiste:
http://littlegreenfootballs.com/weblog/?entry=17338_Aliens_Have_Invaded_the_Earth&only

150 pompiers coincés dans l'immeuble Bell South à Chalmette (lieu d'une bataille historique à l,ouest de NO que LM doit connaître) parce qu'un sniper les descend quand ils sortent (source TV).

Publié par al le 3 septembre 2005 à 1:24

" Frédéric " "...Si quelqu'un comprend à quoi veut en venir cette article..."

Entretenir la subversion... Saper la société dans ses fondations et plus particulièrement la société américaine. La méthode est très efficace et mobilise largement les médias en ce moment avec le matraquage du prix de l'essence en Amérique du Nord (que l'on sait bien n'être qu'une bulle spéculative qui n'a rien à voir avec les événements ), les découvertes de Green Peace avec la fonte des glaciers du Grand Nord ( que nous pouvons attribuer que très partiellement à l'activité humaine ), l'activité industrielle et immobilière sur les littoraux, la consommation des véhicules etc. On récupère l'Écologie ( très mobilisatrice ) pour donner une allure vertueuse à cette subversion qu'il va falloir combattre avec force et méthode car elle se nourrit du Terrorisme, de la guerre en Irak, qu'elle nous accuse d'avoir engendré ( nous les Occidentaux ) mais sournoisement les présentent comme des résistants à cette civilisation non respectueuse et avilissante. Le mensonge est gros mais bien enveloppé trouve son lot de pigeons pour y croire et entretenir le mythe. Auto flagellation et suicide collectif politique sont la base du programme vers cette renaissance d'une vie paradisiaque d'entant et une planète soudainement assagie de ses soubresauts d'une nature forcée. C'est délirant mais ça marche !

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 3 septembre 2005 à 4:42

Mon dernier commentaire à un article de Libération
(http://liberation.com/page.php?Article=320906# ) pour justement refuser d'..."entretenir la subversion":

Ah ! je vois que la désinformation (ou la non-mise en perspective, ce qui revient à peu près au même) continue d'aussi belle !

Nîmes (1988), Vaison-la-Romaine (1992), Aude (1999), Bretagne (2000), Somme (2001 : SEPT mois de décrue ! - et rebelote en 2002 ! ), Gard (2002), connaîs pas !

De même que les 15 000 victimes de la canicule de 2003, les vacances prolongées de Mattei comme celles de Chirak au... Canada !

Ou même le! tsunami asiatique de l'an denier où on a vu que l'afflux de secours et de gouvernants qui fait si chaud aux coeurs des donateurs et des victimes (mais surtout des... médias ! ) n'est peut-être pas toujours la chose la plus urgente et peut même parfois ... ajouter au chaos ! (voir les premières interventions de l'ONU et la visite de ses dignitaires sur les lieux dudit tsunami) ...

Quant à Riché, il se fatigue pas beaucoup, reprise des dépêches d'agences et revues de presse des collègues américains, un petit tour à la fac de Bâton Rouge ...

Publié par jc durbant le 3 septembre 2005 à 6:36