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12 janvier 2010

Climat : une leçon de modestie

La vague de froid qui déferle depuis plusieurs semaines sur l'hémisphère nord n'est pas uniquement un argument périssable pour quiconque s'oppose au catastrophisme intéressé que distillent les croyants du réchauffement climatique d'origine humaine ; elle pourrait bien être la marque d'un basculement vers une période de refroidissement planétaire, en fonction d'un cycle mesuré dans les températures des océans, selon les recherches effectuées par plusieurs scientifiques faisant partie du sacro-saint GIEC :

'A significant share of the warming we saw from 1980 to 2000 and at earlier periods in the 20th Century was due to these cycles - perhaps as much as 50 per cent.
'They have now gone into reverse, so winters like this one will become much more likely. Summers will also probably be cooler, and all this may well last two decades or longer.
'The extreme retreats that we have seen in glaciers and sea ice will come to a halt. For the time being, global warming has paused, and there may well be some cooling.'

En d'autres termes, les modèles informatiques des années 90 reposant avant tout sur l'activité humaine pour « expliquer » le réchauffement climatique - et qui ont été sciemment corrigés pour éviter d'être contredits par les irrégularités des données - sont désormais dépassés par d'autres modèles informatiques, qui parviendraient bien mieux à expliquer les hausses et baisses de températures constatées au siècle dernier, et qui soulignent à la fois la complexité et l'inertie du système planétaire. Lorsque les faits ne confirment pas les théories, celles-ci doivent être adaptées, et non l'inverse - à moins de renoncer à un travail scientifique pour entrer dans le domaine de l'idéologie et des croyances. Ce qui est précisément la nature du discours ambiant en la matière.

A l'heure où la réduction de l'émission de gaz carbonique fait l'objet d'un large consensus au sein des partis politiques, à la différence de la communauté scientifique, il est donc essentiel de rappeler et de souligner la nature erronée et frauduleuse des raisonnements en la matière, et de reconnaître que l'homme ne fait pas - c'est l'expression la plus juste - la pluie et le beau temps. Toute décision politique prise ces dernières années sur la base du protocole de Kyoto ou des discussions de Copenhague, c'est-à-dire sur la base de la croyance réchauffiste, doit être déconstruite, réévaluée et corrigée, voire simplement annulée. La catastrophe planétaire illustrée par la fonte des pôles, par la hausse du niveau de la mer et par l'élévation constante des températures n'est qu'une fiction : il faut en tirer les conséquences.

Et surtout accepter la leçon de modestie selon laquelle nous ne savons pas tout...

Publié par Ludovic Monnerat le 12 janvier 2010 à 12:35