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6 juin 2007

Le revirement du Conseil fédéral

Ainsi donc, le Conseil fédéral est revenu sur sa décision concernant la question des armes de service au domicile des citoyens-soldats, puisque désormais il veut interdire le dépôt de la munition de poche gardée jusqu'ici entre les services par les mêmes citoyens-soldats, à l'exception des formations prévues pour des engagements après courte préparation dans le cadre de la sécurité intérieure. Ce revirement montre non seulement que l'argument de la confiance entre les citoyens et l'État n'avait guère de solidité, voire peut-être de vérité, mais également que les campagnes visant à saper l'un des éléments-clefs de l'armée de milice ont un impact sur le Gouvernement. L'abandon de la munition de poche apparaissant dès lors comme une manière de jeter du lest et de couper l'herbe sous le pied des opposants au maintien des armes à domicile.

Cette décision, entièrement légitime et non dénuée d'une forme de logique dès lors qu'elle peut être adaptée au gré de l'évolution de la situation, montre néanmoins à quel point la classe politique de ce pays reste incapable de fixer une ligne et de s'y tenir dans la plupart des aspects de la politique de sécurité. Je ne sais pas si nos dirigeants se rendent compte de l'effet pernicieux de tels revirements : à force de constater que les décisions d'hier ne pas sont pas celles d'aujourd'hui, on prend en effet l'habitude de se dire que demain sera un autre jour et que les décisions sont en permanence susceptibles d'évolution, et donc de contestation. On ne peut simplement pas d'une année à l'autre dire tout et son contraire, et en parallèle attendre de ceux qui tentent d'appliquer ces décisions qu'ils fassent des planifications à long terme et qu'ils engagent au mieux les ressources ténues qui leur sont encore accordées.

Ce jugement d'un officier de milice, dont c'est le devoir militaire que de rappeler les conséquences des ordres et missions qui lui parviennent le long de la voie hiérarchique, n'est pas un simple constat. C'est aussi une incitation à réfléchir aux conséquences d'un exécutif national incapable de tenir une ligne, face à un législatif aux majorités changantes, sur la défense du pays et la protection de ses intérêts...

Publié par Ludovic Monnerat le 6 juin 2007 à 18:15

Commentaires

là , ça fait plaisir : on voit que la France exerce quand même une certaine influence sur l'Helvétie qui a toujours été propre en ordre !

Publié par JPC le 6 juin 2007 à 19:18

Seppli, Heiri: mettez le goudron à chauffer!

Publié par ajm le 6 juin 2007 à 19:35

Il fut un temps, pas si lointain, où une telle nouvelle m'aurait exaspéré. Mais aujourd'hui, je me dis: "à quoi bon?". Ce matin, j'ai en effet croisé une classe primaire en promenade: sur vingt enfants, quatre africains, trois asiatiques. Alors à quoi bon déplorer la disparition des derniers signes identitaires, des dernières strates de "suissitude" d'un pays qui, à l'instar des autres pays européens, agrée tacitement à sa disparition?
Idem pour ce qui concerne la défense nationale: pourquoi défendre un territoire qui n'a plus rien de national? N'étant depuis peu plus mobilisable, je regrette simplement de ne plus avoir l'occasion d'envoyer paître le système qui me demanderait de risquer ma vie pour défendre une non-nation (système pour lequel, entre parenthèse, j'ai consacré volontairement un nombre non-négligeable de jours). Alors que ceux qui ne font plus confiance au citoyen-soldat authentiquement suisse aillent défendre eux-même leur "nation" d'intention, on verra bien si les volontaires seront nombreux parmi les bien-pensants de souche et au sein de la communauté grandissante des "néo-suisses".


P.S. Si j'avais été encore incorporé, le jour même où l'on me demanderait de rendre mes munitions de poche aurait suivi à l'arsenal tout mon matériel personnel. Et mon commandant d'unité aurait pu se brosser pour me revoir en service! Oui, que ceux qui veulent défendre la néo-Suisse le fassent eux-même.

Publié par fass57 le 6 juin 2007 à 21:08

Sur la possession d'armes, le manque de principes se fait cruellement sentir - principes qui sont habituellement fixés dans la Constitution.

Hors des questions - fort peu pertinentes - de sécurité domestique, le débat sur les armes nécessite des réponses de fond. L'Etat et son gouvernement sont-il une émanation du peuple, et à ce titre défendus par ce dernier? Ou le peuple est-il sous la domination de l'Etat, qui doit dès lors l'encadrer et s'en méfier?

Le lieu de résidence de l'arme de service et des munitions afférentes est une question incroyablement fondamentale. Elle pose directement la question du pacte social, de l'orientation de la société et tant de la place de l'individu en son sein, que de celle du gouvernement.

Les politiciens n'aiment pas répondre à des questions fondamentales.

Publié par Stéphane le 6 juin 2007 à 21:11

1.- Quelqu'un parmi vos "politiques" aurait-il peur d'un "pronunciamiento"?
2.- Faudra vous y habituer! On a vu cela en France après 1981! (Tout le monde se souvient des armes "offensives" devenues "défensives" au Salon du Bourget...)
3.- Faudra aussi vous "persuader" que la détention d'armes à domicile fait de vous des cibles de choix pour certains allogènes qui auraient envie de faire des cartons...
4.- Dans quelques années, ceux que vous avez vu en promenade seront les "Helvètes", ils auront droit aux armes, et pas vous... Et vous vous n'aurez qu'un seul droit: courber l'échine et donner le tribut... A moins que vous ne vous convertissiez!
5.- Vos armes et vos munitions une fois rendues seront stockées en armurerie... Et dans un souci "d'efficacité", "d'économie", de "synergie", elles seront d'abord regroupées puis détruites, et votre défense sera "externalisée"....
Vous aurez droit de tirer 3 cartouches par an après avoir été convoqué une fois tous les 10 ans dans un rappel "vertical"... Et surtout, ne dites pas à ceux qui vous surveillerons que vous êtes un ancien militaire, vous risqueriez des ennuis ..

C'est comme cela que nos ports, nos bases, etc... sont gardées par des tirailleurs....
Votre ministre de la défense? il a fait son service? (Le "mien", je ne sais pas)

Bonne soirée quand même...

Publié par Ar Brezonneg le 6 juin 2007 à 22:15

Puis quand vous ne pourrez plus vous défendre par vous m^me voilà ce que vous aurez : allez voir avant que cela ne soit censuré!

Trois jeunes de 13 à 17 ans ont été inculpés pour «menace sous condition» après avoir organisé, filmé avec un téléphone portable et diffusé sur internet un combat contraint entre deux enfants de 8 et 11 ans.

Les trois mineurs, de 13, 16 et 17 ans, auraient obligé sous la menace deux enfants de 8 et 11 ans à chausser des gants de boxe pour combattre. La mère de l'un des deux enfants a déposé une plainte le 30 avril après avoir visionné la vidéo.

«C'est la première fois que nous avons ce genre de scène» mais selon des signalements de chefs d'établissement scolaires «qui ont reçu des confidences d'enfants du même secteur, il y aurait cinq autres enfants concernés» par ces combats forcés, a-t-on expliqué de même source


http://www.fdesouche.com/index.php?2007/06/06/2232-des-combats-forces-d-enfants#co

c'est incroyable! allez voir avant que cela ne soit interdit!

Publié par Ar Brezonneg le 6 juin 2007 à 22:52

Minables politiciens. Heureusement qu'il y a encore des référendums.

Publié par Hunden le 6 juin 2007 à 22:57

"Albert" a je suppose un argumentaire tout prêt?

Je remarque que dans la video rediffusée par la television francaise, les enfants, sont "blancs", ont 10 ans et les "organisateurs" sont africains, sont grands et gros, et on 15/17ans...
.
La première fois ou j'ai vu cela , c'etait en Afrique lorsque j'y étais en opex avec mon commando... Les gamins se battaient au poignard. Peut-être que lorsque nous aurons tous été "désarmés" nous subirons ce genre de distractions...

Publié par Ar Brezonneg le 6 juin 2007 à 23:01

@ fass57

Vous dites : «Ce matin, j'ai en effet croisé une classe primaire en promenade: sur vingt enfants, quatre africains, trois asiatiques». Qui vous dit qu'ils étaient «Africains» et «Asiatiques» ? Parce qu'ils avaient la peau noire ou les yeux bridés ? Mais, en France, il y a des gens répondant à ces traits, nés en France de parents nés en France et possédant la nationalité française, ne pratiquant que la langue française et n'ayant pour culture que la culture française. Qu'est-ce qui les rend moins Français que d'autres ?

Je suis allé voir, sur Internet, le texte de la «Constitution fédérale de la Confédération suisse». A l'article 8, chapitre premier, Titre 2, intitulé «Egalité», je n'ai rien vu qui décrit ce que devait être physiquement un Suisse. Ah, si, quand même ! Il y est question de «races», une petite naïveté du rédacteur, sans doute, les «races», comme chacun sait, n'existant pas!

Publié par Albert le 6 juin 2007 à 23:02

Ne donnez pas trop dans la caricature, Albert. Au moment où certains scientifiques fortement idéologisés prétendent que les races n'existent pas, d'autres plus sérieux ont découvert que deux ESPECES humaines différentes ont cohabité en Europe, Néanderthal et Cro-Magnon. S'il y a des espèces humaines différentes, il doit bien scientifiquement être possible d'avoir des races. Ce qui n'est aucunement une raison d'être raciste, du moins pas plus qu'on est sexiste quand on reconnait en la personne en face de vous une femme...

Publié par Roland le 6 juin 2007 à 23:21

@ Ar Brezonneg

Evidemment que j'ai un argumentaire ! Il est tout simple : sur quels critères vous appuyez-vous pour qualifier des sujets d'Africains ? Qui vous dit qu'ils n'étaient pas Antillais, voire Français de métropole ? Je suppose que votre jugement s'appuyait sur l'apparence physique des intéressés. Mais, dans ce cas, pouvez-vous me dire quelle est la relation qui unit, dans un lien nécessaire, la pigmentation de la peau et la délinquance ? Lorsque vous aurez répondu à ces questions, prévenez-moi, afin que j'appelle le jury du Nobel de médecine!

Publié par Albert le 6 juin 2007 à 23:28

Soit dit en passant, cette histoire montre bien que les gens ne se laissent pas marcher dessus,que la télévision passe l'info...On a pas eu droit au speech de la socio-psycho-machin qui explique qu'au vu de ce que subissent ces pauvres descendants d'Africains - pour faire plaisir à Albert -, de tels comportements de revanche peuvent se comprendre...

Publié par Roland le 6 juin 2007 à 23:36

"La première fois ou j'ai vu cela , c'etait en Afrique lorsque j'y étais en opex avec mon commando... Les gamins se battaient au poignard. Peut-être que lorsque nous aurons tous été "désarmés" nous subirons ce genre de distractions..."

Désolé pour le off-topic (quoique à terme cela concernera aussi notre capacité de défense), la dernière mode actuellement auprès des réfugiés congolais en Finlande, c'est le viol de femmes de souche, avec la pratique de mutilations rituelles consistant en une fistule de l'anus au vagin (pratique utilisée lors de leurs guerres tribales en Afrique). Une bande capturée après un tel acte a été condamnée.... à 4 ans de prison, sans expulsion à l'issue de la peine (n'est-ce pas formidable, une démocratie modérée à l'occidentale?).


"Qu'est-ce qui les rend moins Français que d'autres ?"

Désolé, mais je n'attache que peu d'importance à la citoyenneté administrative. Elle ne tient que tant qu'un état est susceptible d'en maintenir la légitimité abstraite. Cela équivaut pour moi, peu ou prou, à un abonnement de vidéo-club ou à une carte de réduction dans un grand magasin (après tout, en niant à nos pays la reconnaissance du fait ethnique, ceux-ci ne sont plus objectivement que de grands magasins, des lieux d'échange de service, allocations ou salaires).

Il y a aussi le droit des peuples à disposer d'eux-même, ce qui implique la souveraineté et la continuité ethnique sur un territoire donné, concept parfaitement accepté dès lors que le peuple concerné n'est pas d'ethnie européenne, étant admis que nos nations sont désormais des espaces génériques, ouverts à tous.

En fait, si tout le monde peut être suisse (ou français), alors moi je ne suis plus suisse (ce qui implique également que le pays peut aller se faire voir pour sa défense; la crosse en l'air, faute de pouvoir faire plus).


"...sans doute, les «races», comme chacun sait, n'existant pas..."

Cette question, fort complexe, est loin d'être définitivement résolue. Les progrès récents en matière de génie génétique apportant d'ailleurs régulièrement des arguments solides aux partisans du bon sens.

Même en termes de droit, la question est délicate: pourquoi des lois contre le racisme, si les races n'existent pas? Pourquoi favoriser spécifiquement des ethnies "visibles", au nom de la discrimination positive, si ces différences ne correspondent pas à une réalité. On ne peut pas utiliser un argument quand il vous arrange et le rejeter quand il vous gêne.

Les gens qui réfutent l'existence des races sont aussi des esprits modernes, adeptes d'une vision horizontale, purement matérielle des choses. Or, en adoptant cette vision matérialiste, le mammifère que je suis est obligé de constater que le gros labrador et le petit pincher de ma voisine sont quand même drôlement différents.

J'en arrêterai là , car ce n'est pas le sujet de l'éditorial.

Publié par fass57 le 6 juin 2007 à 23:42

@ Roland

Ce n'est pas la race qui fait le racisme, c'est le racisme qui fait la race! Pourquoi dit-on de quelqu'un qu'il est «Blanc» ? L'est-il au sens spectrographique du terme ? Et, s'il ne l'est pas, pourquoi l'appelle-t-on ainsi ? A partir de quand un individu cesse-t-il d'être «blanc» ? Ou «jaune» ? Ou «noir» ? Et que devient-il alors ? Dans une salle d'examen, à l'issue de l'épreuve, lorsque les copies ont été rendues anonymes, qu'est-ce qui permet de déterminer l'allure physique du candidat ? Qu'est-ce qui, dans la pigmentation de la peau ou la forme des yeux, du nez ou la texture des cheveux, empêche d'apprendre une langue, d'avoir des disposi-tions pour les sciences, d'apprécier une peinture, de goûter à un plat ou d'apprendre à jouer d'un instrument de musique ? En quoi l'union d'un homme et d'une femme d'allure différente est-elle contre nature ? Qu'est-ce que leurs enfants ont de monstrueux ?

Publié par Albert le 6 juin 2007 à 23:48

Juste en passant, et j'en arrêterai vraiment là , un article vraiment intéressant sur le sujet:

http://www.newscientist.com/article.ns?id=dn7974

"Whatever advantage these genes give, some groups have it and some don't. This has to be the worst nightmare for people who believe strongly there are no differences in brain function between groups," says anthropologist John Hawks of the University of Wisconsin in Madison, US."

"Analysing variation in the gene suggests the new Microcephalin variant arose between 60,000 and 14,000 years ago, with 37,000 years ago being the team's best estimate. The new mutation is also much more common among people from Europe, the Middle East, and the Americas than those from sub-Saharan Africa."

Publié par fass57 le 6 juin 2007 à 23:51

Il est vraiment dommage d'en arriver là . Si la Suisse est stable dans le domaine bancaire, elle est en revanche instable sur le plan militaire, sauf peut etre sur la politique de neutralité, mais c'est deja de la diplomatie. En revanche dans mon pays, la France, c'est le contraire, le militaire est hors débat politique, mais on a de joyeux impots qui tombent du ciel et qui font qu'on va mettre nos economies chez vous... la Suisse. Vive la politique!

Publié par georges67 le 7 juin 2007 à 0:14

On parle de type Albert, ne faites pas l'imbécile.
Il existe un type caucasien (les blancs), un type négroide (les noirs) , un type asiatique .
L'Europe est le continent historique et naturel des caucasiens.

Publié par Three piglets le 7 juin 2007 à 1:00

__Ce n'est pas la race qui fait le racisme, c'est le racisme qui fait la race__

Si nous sommes tous pareil, alors le racisme n'existe pas.
L'anti-racisme est une escroquerie intellectuelle car contradictoire de A à Z.
D'ailleurs, l'anti-racisme est l'arme absolue pour justifier le colonialisme.
Si les Francais n'existent pas, alors l'Afrique non plus, donc pas de colonialisme Francais en Afrique.
Mais ca, Albert n'y tient pas, cela pourrait remettre au cause toute sa petite théorie basée sur le ressentiment.
Je ne sais pas si les races existent, en revanche, je reconnais facilement le collabo qui se cache dérriere le sophisme.

Publié par Three piglets le 7 juin 2007 à 1:05

Albert:

Les Africains sont autant Européens que les Pieds-noirs étaient Algériens.
Et comme vous etes anti-colonialistes, cela ne devrait pas vous gener n'est ce pas?

Publié par Three piglets le 7 juin 2007 à 1:23

Les propos tenus dans ces commentaires deviennent franchement nauséabonds. Au lieu de vous cognez contre une réalité qui ne vous plait pas mais qui ne disparaîtra pas, vous pourriez essayer de trouver des solutions pour mieux vivre ensemble.

Le racisme et l'exclusion ne mènent à rien si ce n'est aux camps de concentrations.

Quant l'évolution de l'Armée et la Défense, la règle de base de la Démocratie veut que le Soldat se plie aux décisions du politique. Tout officier qui se respecte sait cela. S'il n'est pas en accord avec les nouvelles règles, soit il quitte l'armée, soit il fait remonter ses analyses au travers du lien hiérarchique vers l'autorité politique: processus de l'aide à la décision.

Publié par Spikey le 7 juin 2007 à 6:09

En démocratie, le soldat se plie aux décisions du politique, mais le politique se plie aux décisions du peuple.

Publié par ajm le 7 juin 2007 à 6:21

«Les politiciens n'aiment pas répondre à des questions fondamentales.»

Les politiciens doivent veiller à ne pas se séparer de leur base, de leur parti, de leurs partenaires (ou «homologues») - les questions fondamentales sont pour eux autant de puits sombres et dangereux. Sauf les gens d'exception.

Si les politiciens vacillent, c'est que les opinions sont devenues molles. Les gens sont formés à croire, par la majorité de cervelles gauchiquescentes qui s'agglutinent dans les positions d'influence populiste (médias, enseignement, travail social) que la guerre est forcément mauvaise, et donc l'arme en général, et que les plus graves problèmes du monde sont dus à la trop grande consommation d'eau fraîche et d'oxygène de ceux des humains qui travaillent à maintenir et à faire progresser la civilisation.

Et ça marche, en partie, ne serait-ce que parce qu'une large part de la population ne souhaite pas consacrer les efforts nécessaires à acquérir les connaissances qui permettraient de voir au-delà de cette montagne de niaiseries. On a autre chose à faire dans la vie, quoi. Alors, on finit par prêter foi à ce qui est dit très fort (médiatisé) et censé provenir d'autorités crédibles (NU, œuvres caritatives) - sans réaliser que ce sont toujours ces endroits, et précisément pour ces raisons, qui attirent le plus les esprits menteurs ou manipulateurs.

Mais il faut croire en l'homme, il faut croire que les gens éveillés prennent les bonnes décisions et savent reconnaître leurs (inévitables) erreurs et les corriger. Quand ils y réfléchissent. Il faut donc, par exemple pour améliorer le débat politique, lancer les questions fondamentales plutôt dans la population, parmi les gens qui prennent un maximum de décisions quotidiennes non pas en fonction de théories politiques et de stratégies d'influence, mais en fonction du simple bon sens. Il faut inciter les gens en général à s'éveiller aux questions fondamentales. À les traiter, à les débattre, à voter à leur sujet.

Publié par ajm le 7 juin 2007 à 6:22

__Le racisme et l'exclusion ne mènent à rien si ce n'est aux camps de concentrations.__

Bien evidemment, quand les européens demandent leur droit à disposer d'eux meme sur leur continent, on nous ressort le 3 Reich, les camps de concentration et tout le merdier.
Non Messieur, nous réclamons ce droit , principe premier qui permet la pratique de démocratie.
Personne ne veut ouvrir des camps de concentration, vous êtes d'ailleurs le seul à en parler.
En revanche, je constate que les Algériens ont expulsés les Européens au nom du droit des peuples à disposer d'eux même et que personne n'a jugé cela "raciste".
Nous réclamons le même droit sans avoir se faire traiter de quoi que ce soit.
La seule chose nauséabonde ici, c'est votre jugement à geométrie variable, prélude à la hierarchie des droits.
Nous autres , Européens, sommes légitimes en Europe, et tenons à le rester.

Publié par Three piglets le 7 juin 2007 à 6:49

Les Européens, qu'ils soient Français, Suisses, Néerlandais, Italiens, Espagnols....qu'ils soient d'origine africaine, asiatique, américaine et autres sont EUROPEENS comme vous. Nés sur le territoire européen ou ayant acquis une nationalité européenne, ils ont les mêmes devoirs mais aussi les mêmes DROITS que vous. Et le premier de ces droits est le droit au respect et à la reconnaissance de leur nationalité...pour certains, la même que la vôtre, ne vous en déplaise. En outre, je ne critique pas le fait que vous défendiez les droits des Européens, je souligne juste que les Européens sont multiples et non pas uniquement "blancs".

Et oui, je persiste, lorsque l'on indique du doigt les origines des individus, il y a toujours un risque de dérapage vers l'extrême droite; extrême droite que vous condamnerez bien volontiers avec moi. Non ?

Je suis un conservateur convaincu, mais également convaincu des fondements de la Démocratie et du Respect de l'autre. Je n'apprécie pas les remugles de 1933.

@ ajm: "En démocratie, le soldat se plie aux décisions du politique, mais le politique se plie aux décisions du peuple. " Et j'ajouterai: les décisions du peuple passent par le vote et les élections. Nos ministres sont nos élus, le Soldat se plie donc aux décisions des élus du Peuple !

Publié par Spikey le 7 juin 2007 à 7:37

@ ajm :"Les politiciens n'aiment pas répondre à des questions fondamentales.»

Concernant ce post, je suis en accord avec vous (une fois n'es pas coutume, lol). Là où nos opinions divergent c'est sur les solutions à apporter à notre société.

Publié par spikey le 7 juin 2007 à 8:02

"Ce n'est pas la race qui fait le racisme, c'est le racisme qui fait la race!" Vous avez tout faux, Albert. C'est précisèment le contraire. Sur l'existence de races différentes, en valeur absolue, je ne vois pas ce qui vous gêne. Un papa noir et une maman noire donnent naissance à un enfant noir. Ils ont transmis un matériel génétique différent de celui que transmettent un couple de caucasiens, pour parler américain. Ce qui me parait extrêmement intéressant et révélateur, c'est que jamais encore vous n'avez montré aussi clairement à quel point vous étiez prêt à travestir les faits pour arriver à vos fins. Et j'appelle cela une victoire. A aucun moment ces derniers mois vous avez flanché devant les arguments de vos adversaires et vous avez toujours réussi à vous en sortir par quelque entourloupette. Mais là , l'affirmation ci-dessus démontre clairement votre manière erronée de raisonner.
Et encore une fois, ce n'est pas parce qu'il existe des races qu'il faut être raciste...

Publié par Roland le 7 juin 2007 à 8:51

Quel désert intellectuel. Amalgames, simplifications, accusations gratuites et répétées ; pratiquement aucune analyse permettant de faire avancer le débat. A croire que ce blog est devenu l'exutoire de tous les frustrés venus s'y rassembler.

Je ne crois pas trahir la pensée de LM, en disant haut et fort que ce blog mérite mieux que cela.

Délaissez vos partis pris et vos constructions mentales pour réfléchir à tous les aspects des problématiques soulevées par LM. Il n'existe pas d'analyse sérieuse, sans être capable de dépasser ses propres constructions mentales et de comprendre le fonctionnement, ainsi que les arguments de la partie adverse!

Publié par Alex le 7 juin 2007 à 8:58

«le Soldat se plie donc aux décisions des élus du Peuple»

En Suisse, le soldat est aussi, et d'abord, citoyen. C'est à lui, à ce titre, que revient le dernier mot. Il lui appartient donc de jeter un regard critique sur les décisions de ses élus, surtout lorsque celles-ci, comme ici, trahissent plus d'indécision qu'autre chose.

Publié par ajm le 7 juin 2007 à 9:29

@albert
Pour moi un francais, c'est blanc avec le poil noir, ou blond, ou rouquin....
Vous pourrez chercher tous les arguments que vous voudrez mais c'est comme ca!

Je reviens au sujet du billet du Colonel
Quant au fait relatif au désarmement des miliciens suisses, je ne suis pas étonné, car le désarmement d'un peuple de souche, précède toujours à sa disparition en temps qu'entité propre!
Après on installera des cameras vidéo dans les rues et les campagnes sous prétexte de sécurité. Mais les bandes ethniques continueront de plus belle : combats d'enfants, fistules ano-vaginales au cutter, viols avec sida à la clef...
Jusqu'au jour où le slogan "entre la valise et le cercueil, faut choisir" (Oran 1962...)

Publié par Ar Brezonneg le 7 juin 2007 à 9:31

Pour y pallier, le mieux est de répandre l'habitude de gérer la violence au sein même de la population. Avec l'aide spécifique des forces armées, mais sous le principe de la responsabilité individuelle.

Alors, les caméras de surveillance, par exemple celles dirigées sur les préaux des écoles, pourraient livrer leurs images directement sur le web, soit (aussi) aux parents des enfants, où qu'ils se trouvent. Cela multiplierait de manière exponentielle le nombre et la vigilance des «agents de sécurité» au sein des populations.

Publié par ajm le 7 juin 2007 à 9:46

Beaucoup de gens mélangent race et culture.

Pour évoquer l'aspect ethnique: pour une fois, je suis à peu près d'accord avec Albert. Un Noir, un Arabe peut être parfaitement Suisse (dans tous les sens culturels que Fass57 accorde à ce terme) et de la même façon un blanc "de souche" peut parfaitement être anti-Suisse, avec une allégeance à des mouvements terroristes par exemple.

Alors, certes, et n'en déplaise à Albert, les probabilités sont là aussi: un individu à la peau noire croisé dans les rues de Zurich a moins de chances d'être de nationalité (ou de culture) suisse qu'un blanc. Mais ce ne sont que des probabilités. Le racisme survient quand on commence à juger un individu en particulier non en fonction de sa personne, mais en fonction de son appartenance ethnique. Le profiling existe mais il serait totalement inacceptable d'envoyer un individu en prison sur la base de ce seul élément.

On ne peut pas juger un homme avec des probabilités, mais on ne peut pas non plus utiliser cet argument pour défausser la notion même de probabilité.

Quant à parler de différentes "races humaines", cette notion n'existe évidemment pas: par définition une race n'arrive pas à se reproduire avec une autre race. Les chiens ne font pas des chats. Malgré tout, même cette définition est imparfaite: des tigrons naissent dans les zoo, croisement entre tigres et lions, et entre les différentes races d'ours il y a par exemple une race A qui peut se reproduire avec B et B avec C mais pas A avec C... Décidément, difficile d'avoir des certitudes! Sur le plan humain, un eskimau peut parfaitement avoir des enfants avec une noire. Les variétés humaines ne se ramènent donc pas à la notion biologique de race. Mais ce n'est pas parce que ce terme est faux et utilisé par abus de langage qu'il faut passer à l'autre extrême et clamer que la variété humaine n'existe finalement pas.

Enfin, si couleur de peau et culture se recouvrent souvent, la corrélation est historique et non génétique. Un blanc élevé à Bamako aura parfaitement intégré la culture malienne, et un Noir baigné depuis l'enfance à Genève fera un parfait petit Suisse. Les mouvements démographiques et le métissage (que certains craignent et d'autres souhaitent) rendent de plus en plus floue ce recoupement entre peau et culture. La mondialisation l'amène à disparaître et l'existence de nations comme les Etats-Unis montre que l'intégration d'ethnies humaines différentes ne conduit pas forcément à la catastrophe - ou, en tous cas, n'est pas un élément déterminant pour cela. Il y a autre chose, et à mon avis, c'est une fois de plus la culture et non la couleur de peau.

Pour conclure, une société peut être parfaitement libre et prospère indépendamment de toute sélection ethnique. La multiplication d'ethnies aux valeurs incompatibles est évidemment un défi incontournable, mais ce n'est qu'un aspect du problème: il faut aussi que la culture réceptrice - ici, la "culture suisse" si chère à Fass57 - reconnaisse sa propre existence, sa validité, ses forces, sa fierté et ses valeurs, un examen rendu impossible par l'autocritique destructrice permanente - et sélective - distillée par l'intelligentsia de gauche. Mais fermer les frontières et reconduire les étrangers chez eux n'est pas une solution: cela consiste à livrer une bataille défensive et une guerre ne peut pas se gagner ainsi.

Publié par Stéphane le 7 juin 2007 à 10:33

Maintenant sur les armes (et pour recentrer le débat): la question fondamentale que refusent de se poser les politiques sur les armes n'est pas de savoir si les armes doivent être à la maison ou pas, mais de QUI décide où les armes seront gardées - une décision qui doit être sans appel et ne doit pas être remise en question à chaque fois qu'un fait divers survient ou que le vent politique souffle dans une direction ou une autre.

Il est extrêmement dommageable pour la relation entre la population et le gouvernement que le second s'érige en tuteur de la première. Paradoxalement, cela vaut tant pour les armes à domicile que pour des armes à la caserne: dans les deux cas, les citoyens-soldats sont spoliés de leur liberté de choix. Envoyer les armes à la caserne ou couper l'arme de ses munitions revient exactement à désarmer le soldat, et les promoteurs de ces variantes le savent fort bien. La défense du pays serait ainsi subordonnée au pouvoir politique et des exemples historiques (qu'il serait trop long de développer ici) montrent que les pays conquis l'ont d'abord été parce que leurs "élites" se sont soumises à l'envahisseur, un danger qui n'est que trop présent aujourd'hui, y compris en Suisse.

Mais dans le système actuel, je trouve aussi anormal, quelque part, que des gens qui n'ont nulle envie de participer à l'effort de défense soient contraints de garder fusil et munition chez eux. On pourrait presque dire que ces gens, qui sont autant d'électrons libres potentiels en regard de la défense du pays, nuisent à l'intégrité de la défense suisse en étant ainsi armés. La sécurité suisse est-elle améliorée en obligeant ainsi un troufion antimilitariste et altermondialiste à garder chez lui une arme de guerre avec ses munitions? Les risques "d'accidents domestiques" ne sont pas toujours là où l'on croit... Si un jour - Dieu nous en préserve - une guerre éclate en Suisse, je ne suis pas sûr que toutes les balles de Fass90 seront pour les envahisseurs.

Selon moi, la solution serait de laisser à chaque soldat la liberté de choix sur l'emplacement de son arme, soit dans une armurerie, soit à son domicile. Et il va de soi que cette liberté individuelle sur les meilleurs moyens de défendre le pays, selon l'interprétation individuelle de chacun, ne sauraient être remis en question par une simple loi.

Mais il s'agirait ainsi de remettre en question progressivement non le concept de citoyen-soldat, mais l'obligation de servir en tant que citoyen-soldat - une contrainte régulièrement battue en brèche, notamment par des jeunes qui choisissent l'amende plutôt que le service.

Beaucoup de questions fondamentales donc, mais des débats passionnants en perspective.

Publié par Stéphane le 7 juin 2007 à 10:47

Je pense que l'endroit de garde des armes doit dépendre de leur utilisation ou de l'affectation de leur détenteur au sein de l'effort militaire et ainsi doit pouvoir être laissée à la discrétion des responsables militaires (libre à eux de déléguer ensuite cette liberté aux individus, globalement ou individuellement, lorsqu'elle ne joue aucun rôle).

Publié par ajm le 7 juin 2007 à 11:03

Stéphane: je regrette de vous dire que votre culture en biologie est quelque peu catastrophique et c'est pourquoi j'avais pris la peine de relever les incongruités d'Albert. Non seulement vous confondez race et espèce, mais vous oubliez que des espèces différentes peuvent procréer, comme les ânes et les chevaux par exemple. Si vous niez les races, expliquez nous comment et par quel miracle un couple noir donne naissance à un enfant noir ?
Et une fois de plus, ceci est de la biologie, non de l'éthique.

Publié par Roland le 7 juin 2007 à 11:05

@Roland: merci pour le compliment, mais si vous aviez pris la peine de me lire vous auriez vu que j'ai moi-même pris la peine de mentionner des croisements possibles. Néanmoins, votre exemple (et le mien avec le tigron) méritent d'être atténués car tant le mulet que le tigron sont stériles.

Je ne nie pas ni n'approuve le mot race (ni variété, espèce, ethnie, insérez votre terme favori à cette liste); je fais remarquer qu'il s'agit d'un abus de langage, dans lequel certains voient la marque d'un racisme inique alors que d'autres y voient une évidence qui crève les yeux.

Publié par Stéphane le 7 juin 2007 à 11:14

"Quant au fait relatif au désarmement des miliciens suisses, je ne suis pas étonné, car le désarmement d'un peuple de souche, précède toujours à sa disparition en temps qu'entité propre!"

Je souscris à 200%

Pour les promoteurs de la Suisse de demain (cf. "la France de demain" du candidat Sarkozy), le concept même du citoyen-soldat, armé et directement responsable de la sécurité de son pays, ne pourra qu'entrer en collision avec la citoyenneté générique incluant des groupes ethniques allogènes sur le territoire national (imaginez seulement des citoyens armés en Belgique ou en France!!!).

C'est pourquoi le citoyen-soldat doit être désarmé et l'armée détachée de son socle identitaire. Ce pour dire que ma remarque sur la classe primaire "diverse" est parfaitement dans le sujet.

En effet, le citoyen-soldat armé est un des derniers marqueurs identitaires du peuple suisse organique, par rapport à la population générique occupant administrativement l'espace géographique helvétique.

"Un blanc élevé à Bamako aura parfaitement intégré la culture malienne, et un Noir baigné depuis l'enfance à Genève fera un parfait petit Suisse."

Vous rêvez, cette conception des choses n'est valide que dans l'Occident européen (à force d'éducation et d'ingéniérie sociale), les peuples non-européens connaissant encore parfaitement les fondamentaux qui font qu'un peuple reste un peuple.

En fait, c'est un évènément historique totalement inédit, cette volonté des peuples européens de se laisser effacer. Un beau sujet d'interrogation pour les historiens du futur.


"Pour conclure, une société peut être parfaitement libre et prospère indépendamment de toute sélection ethnique. "

Donnez-moi juste un exemple de société diverse harmonieuse et fonctionnnelle?

Et si la diversité est si naturelle, pourquoi faut-il des lois pour l'imposer et un arsenal juridique pour réprimer ceux qui s'en inquiètent?
En gros, c'est comme si on punissait d'amende ou de prison un héritier qui ne ferait que de se défendre face à une spoliation!


"cela consiste à livrer une bataille défensive et une guerre ne peut pas se gagner ainsi."

Encore un postulat sans preuve. L'Inde semble réussir assez bien avec sa barrière de séparation d'avec le Bangladesh.


"La mondialisation l'amène à disparaître et l'existence de nations comme les Etats-Unis montre que l'intégration d'ethnies humaines différentes ne conduit pas forcément à la catastrophe..."

Sauf quand la puissance de l'Etat s'efface et que les fondamentaux se remettent en place, comme à la Nouvelle-Orléans après le passage du cyclone.

Publié par fass57 le 7 juin 2007 à 11:14

"Et une fois de plus, ceci est de la biologie, non de l'éthique."

Oui, c'est le débat d'arrière-garde que mènent les sociologues, qui parlent de construction sociale, contre les biologistes qui se basent sur les résultats de leurs découvertes:

http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?sec=health&res=9500E3DE1E3DF933A15751C1A9649C8B63

Publié par fass57 le 7 juin 2007 à 11:22

Un dernier lien pour la route:

http://www.sciencedaily.com/releases/2005/01/050128221025.htm

Un conseil pour ceux qui croient encore à l'argumentation de la construction sociale, qu'ils prennent simplement le temps de discuter une fois avec un médecin-légiste.

Publié par fass57 le 7 juin 2007 à 11:26

"Je ne nie pas ni n'approuve le mot race (ni variété, espèce, ethnie, insérez votre terme favori à cette liste); je fais remarquer qu'il s'agit d'un abus de langage" Non et non. Race et espèce sont des termes précis de biologie que vous ne pouvez manipuler à votre bon vouloir. Et comme le fait remarquer Fass57, les seuls à remettre en cause la notion de race, ce sont les Blancs. J'étais en Guinée en 98, lorsqu'un certain pays est devenu champion du monde de foot. J'étais seul Blanc avec une équipe de foreurs, tous Africains. Pas un pour ne pas tenir le même langage que M.le Pen: ce ne sont pas les Français qui ont gagné cette coupe, c'est nous !
PS. J'avais lu votre remarque sur les tigrons. Dommage que vous n'en tiriez aucune réflexion quant à la valeur de l'argument Inuit - Noire...
Par contre, vous ne m'avez pas lu sur la coexistence Néanderthal - Cromagnon.

Publié par Roland le 7 juin 2007 à 11:33

Stéphane et Albert, au cas où vous n'iriez pas sur le site donné par Fass57:
"Several scientific journal editors have said references to race should be avoided. But a leading population geneticist, Dr. Neil Risch of Stanford University, argued recently that race was a valid area of medical research because it reflects the genetic differences that arose on each continent after the ancestral human population dispersed from its African homeland."
J'arrête là mes interventions. Mes excuses à LM...

Publié par Roland le 7 juin 2007 à 11:40

"Race et espèce sont des termes précis de biologie que vous ne pouvez manipuler à votre bon vouloir."

Ce n'est pas moi qui le manipule, c'est l'usage de la langue. Je suis le premier à regretter que nous n'utilisions pas des termes précis et à la définition communément admise par la communauté scientifique.

Ne confondez pas le messager avec le message...

Publié par Stéphane le 7 juin 2007 à 11:48

Et bien puisque tout le monde se fout du sujet, j'en profite pour rappeler que l'Islam est la seule civilisation connue à avoir jamais systématisé, sur des générations, la pratique qui consiste à voler des enfants dans les populations alentours et à en faire des esclaves-soldats fanatisés utilisés pour dévaliser! les populations alentours - en excluant les Arabes du statut d'esclave. Tout cela en toute «légalité», c'est-à -dire avec la bénédiction des meilleurs connaisseurs des textes sacrés.

http://www.amazon.com/Slave-Soldiers-Islam-Genesis-Military/dp/0300024479/ref=sr_1_23/002-3995562-0993634?ie=UTF8&s=books&qid=1181209896&sr=8-23

Publié par ajm le 7 juin 2007 à 11:53

Non, on ne se fout pas du sujet. Et d'ailleurs, je trouve les remarques de Stéphane particulièrement justes sur le fait qu'il est dangereux de forcer les anti-militaristes de garder leurs armes à la maison, et plus de les obliger à faire du service. Mais dans les faits, il semble qu'actuellement ce soit déjà le cas: il y a sélection par le certificat médical...
Pour votre sujet, ajm: regardez plutôt du côté des talibés, ces gamins que leurs parents envoient chez un marabout pour aller mendier pour lui. Mais cela ne se passe pas chez les populations arabes...

Publié par Roland le 7 juin 2007 à 12:07

Mais cela fait référence aux mêmes lois... médiévales... et éternelles.

Publié par ajm le 7 juin 2007 à 12:10

"Quant l'évolution de l'Armée et la Défense, la règle de base de la Démocratie veut que le Soldat se plie aux décisions du politique. Tout officier qui se respecte sait cela."

Une remarque en passant : la démocratie directe helvétique a une dimension qui n'est pas toujours aisée de percevoir depuis l'extérieur. Ainsi, les décisions de l'exécutif ou du législatif sont en tout temps susceptibles d'être contredites par une décision populaire, et une campagne de votation impose un débat auxquels les principaux intéressés se doivent de participer.

Or c'est exactement la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement : une initiative contre les armes à domicile a été lancée, la récolte des signatures va bientôt commencer, et nous nous trouvons de facto dans une période de débat. Ce que la Société Suisse des Officiers a parfaitement compris, comme son représentant nous l'a confirmé la semaine dernière, lors de l'assemblée générale de la Revue Militaire Suisse.

La décision politique en Suisse appartient in fine au peuple. C'est lorsque ce dernier s'est prononcé que le débat cesse. Au moins jusqu'au lancement d'une autre votation populaire... :-)

Publié par Ludovic Monnerat le 7 juin 2007 à 13:13

Si je suis ton raisonnement, Ludovic, cela veut dire que les militaires suisses (se revendiquant comme tel, comme toi sur ce blog), peuvent prendre la parole et critiquer les décisions des responsables politiques ?

Merci de bien vouloir préciser cette notion à un non-suisse :-)(bien qu'une partie de ma famille soit suisse!!).

PS: si c'est le cas, je retire bien évidemment mon commentaire précédent (à l'exception de la partie sur les dérives identitaires !!)

Publié par spikey le 7 juin 2007 à 13:43

Mon colonel, je crois que vous allez vous retrouver face à une route dangereuse, très dangereuse même. Car vous ne tiendrez plus une partie de votre destin entre vos mains... Une fois désarmée, votre milice, qui a été une force nécessaire et suffisante pour protéger votre beau pays contre les agissements d'un certain Hitler a permis de garder une démocratie et un hâvre de paix (ce n'est pas votre neutralité qui vous a préservé, mais sans doute un trop gros risque...) au sein de l'Europe tandis que s'épanouissait tout autour le Mal et ses serviteurs, risque de disparaître....
Pour la remplacer par quoi ? une force de défense nationale "a minima"? Un recours à l'OTAN ? Ou à la défense européenne? A des armées privées ou "agences privées" de protection avec plein de tirailleurs dont ne vous ne connaîtrez même pas le passé réel?
De toutes façons, un militaire, fut-il milicien, est toujours suspect aux yeux d'un socialiste : c'est ce que j'ai entendu il y a qqs jours de la part d'un instit' barbu... Car sans armes, vous serez toujours suspect! Alors prenez garde à vos flancs!

Publié par Ar Brezonneg le 7 juin 2007 à 13:44

"cela veut dire que les militaires suisses (se revendiquant comme tel, comme toi sur ce blog), peuvent prendre la parole et critiquer les décisions des responsables politiques ?"

C'est même plus que cela : c'est un devoir que de le faire dès lors que le débat est lancé sur la place publique. Toute l'articulation de la milice, avec notamment les sociétés d'officiers et leurs organes de communication (dont la Revue Militaire Suisse), a pour but de faire en sorte que la voix de ceux qui ont ensuite à remplir la mission de défense et de protection puisse se faire entendre alors que la décision politique n'est pas encore prise. Après, il s'agira d'appliquer, et il sera trop tard pour râler...

Maintenant, il faut bien préciser que je parle là de la milice, et non de l'organisation professionnelle, qui est soumise à un devoir de réserve. Mais un commandant de corps de troupe a voix au chapitre : ce sont les piliers essentiels de l'armée, l'interface entre les grands états-majors et les unités tactiques. Lorsque je m'adresse à mes hommes, à l'occasion de la prise ou de la remise du drapeau, ou durant les entretiens que j'ai avec chacune de mes compagnies, c'est autant au citoyen qu'au soldat que je m'adresse. Libre à lui après d'en faire ce qu'il veut en-dehors du service...

Voilà en guise de précision !

Publié par Ludovic Monnerat le 7 juin 2007 à 14:01

Merci pour la réponse mais qui induit une nouvelle question: ok pour la milice mais un officier de l'organisation professionnelle a-t-il le droit de critiquer ouvertement des décisions politiques comme c'est le cas sur ton site (puisque tu mets en exergue ton rang d'officier). C'est cela qui me pose problème. Ceci étant, je comprends que les règles du devoir de réserve semblent être différentes entre nos deux pays :-)

D'autre part, critiquer positivement et de manière constructive des décisions politiques peut apporter des solutions neuves mais quid alors le jour où le soldat se mettra à critiquer les décisions de son officier...

Comment placer les barrières

Publié par Spikey le 7 juin 2007 à 14:25

"un officier de l'organisation professionnelle a-t-il le droit de critiquer ouvertement des décisions politiques comme c'est le cas sur ton site"

En tant que professionnel, non. Mais c'est bien en tant qu'officier de milice que je me suis exprimé ! Il faut juste faire attention à la distinction entre les deux et ne pas mélanger (il va de soi que les informations qui me sont accessibles de par ma fonction professionnelles ne sont pas utilisées par ici, par exemple).

"quid alors le jour où le soldat se mettra à critiquer les décisions de son officier"

Non seulement ce jour a toujours eu lieu, mais j'en suis personnellement très heureux ! Cela fait partie de toute conduite militaire moderne : les subordonnés sont intégrés au processus de prise de décision et peuvent donner en tout temps leur avis jusqu'à l'établissement d'un plan définitif. L'exécution, elle, exige comme toujours obéissance et discipline. L'évaluation de l'action, toutefois, nécessité à nouvau un esprit critique à tous les échelons. C'est donc bien une composante importante.

Un exemple concret : dans une formation de grenadiers, capable de préparer et d'exécuter une opération particulière (opération spéciale, quoi), le jeu de guerre (wargaming) se fait à plusieurs reprises durant la planification avec l'ensemble des membres de la task force engagée dans la mission. Et on y discute ouvertement le plan et l'intention du commandant, si quelqu'un a un meilleur avis et des suggestions ! Certains généraux "à l'ancienne" ont beaucoup de mal à comprendre cela...

Publié par Ludovic Monnerat le 7 juin 2007 à 14:35

"...critiquer les décisions des responsables politiques ?"

En Suisse, le Souverain, c'est le peuple, dont fait évidemment partie le citoyen-soldat. Le pouvoir politique n'est que conditionnellement confié aux responsables concernés. Cela agace d'ailleurs assez le Parlement, toujours partant pour tenter de réduire les droits populaires. Je conçois bien que cela est difficile à comprendre quand on vit dans une monarchie républicaine ou dans tout système représentatif d'ailleurs.

Publié par fass57 le 7 juin 2007 à 14:38

Merci pour avoir pris le temps de mettre ma pendule à l'heure :-)

Ceci étant, je ne suis pas trop favorable au commandement participatif, comme d'ailleurs à la gestion participative. Cela nous donne un petit air de "Soviet" et surtout une dilution des responsabilités. Un Commmandant a son Etat-major: ils sont formés et payés pour commander et prendre leurs reponsabilités. Je vois cette même dérive dans nos Forces armées et j'y remarque également la dilution des responsabilités et la diminution de l'efficience. Difficile de trouver la voie médiane idéale entre commandement autoritaire et soviet!

C'est ainsi que va l'histoire: un coup de balancier à droite, un coup à gauche :-)

Publié par Spikey le 7 juin 2007 à 14:57

@ Spikey
Il ne s'agit pas de commandement participatif. Il ne s'agit pas non plus de diluer les responsabilites. Au contraire, il s'agit plutot de renforcer la responsabilite individuelle.

Les buts sont 1) que chaque membre de la Task Force puisse individuellement "s'impregner" de la mission 2) qu'il connaisse parfaitement son role par rapport a l'ensemble de l'action 3) qu'il puisse aussi apporter sa contribution dans la phase de reflexion. Le choix de la variante et la responsabilite de la conduite de l'action sont et restent le seul apanage des cadres. Une fois la decision prise et les ordres donnes, les hommes executent, point final. A aucun moment on ne leur demande s'il sont d'accord avec ce que leurs cadres ont concocte.

... et apparemment ca marche...!!!

... du moins a l'exercice... ;-)

Il faut aussi dire que ceci n'est applique que chez les FRAG (Formations de Reconnaissance d'Armee et des Grenadiers). Le reste de l'armee ne connait pas ce style de conduite.

P.S. desole pour les accents qui manquent, mais je suis momentanement dans un pays ou les claviers n'en ont pas.

Publié par Moineau Hardi le 7 juin 2007 à 15:39

@ Moineau Hardi: merci pour cette précision. Avec cette approche je suis totalement en phase :-)

Publié par Spikey le 7 juin 2007 à 18:06

Pour poursuivre dans la voie de Spikey, j'ajouterais que cette manière de fonctionner existe de manière similaire au nivau d'un bat.
Membre d'un EM de bat (et auparavant de rgt), sans formation d'officier (les Suisses auront donc reconnu en ma personne un aumônier), tous les officiers sont intégrés (moi compris) dans l'élaboration de variantes lors d'un exercice, explicitées et défendues en rapport (=nous avons tous quelque chose à dire). Le commandant, en fonction de ses connaissances, de son analyse personnelle et des élémenta apportés par nos spécialistes et nos soins prend sa décision.
Jusque là le dialogue existe, nos opinions sont prises en compte et écoutées.
Dès lors que le commandant a pris sa décision, elle s'applique, et nos préférences n'entrent plus en ligne de compte, même en tant que cadre.
La "dérive" participative "soixante-huitarde" n'est de loin pas totale!
Si une participation d'un maximum de personne augmente l'efficacité du tout, il faut en profiter. La dérive est grave lorsqu'au final plus personne n'est apte ou capable de prendre une décision et de la faire appliquer.

En ce qui concerne les armes à la maison: si après plus de 25 ans de possession d'un Fass57 , puis d'une arme de poing, sans autre problème que de savoir où la mettre le mieux en sécurité, je devais la rendre, je pense que je prendrais la chose comme une marque de défiance à mon égard de la part de mon pays.
La munition est une autre question. La plupart des gens rangeant les trois (arme, culasse et mun) au même endroit (la cave, purement au hasard), je serais plus nuancé.
Si j'étais "terroriste", j'organisarais quelques casses dans des caves du pays et je serais en possession d'un bien beau et efficace matériel... Quoique des casernements en weekend soient aussi des cibles bien tentantes (on l'a bien vu).

Un dernier point, sans entrer dans des considérations biologiques: ni le nom, ni la couleur de la peau ne peuvent plus être invoquées pour la "suissitude". L'aptitude fondamentale des gens à s'engager sincèrement ne dépend que d'eux-mêmes et de leurs expériences, de leur éducation (plus de nombreux autres facteurs). Il est certes au début suprenant de se faire interpeller par une personne de type asiatique (ou africain) en suisse-allemand parfait, mais où est le problème?
Il est avant tout en nous!
Attention, je m'égare peut-être un peu.

Une dernière remarque pour éclairer le propos du col Monnerat du 7 juin 14:35.
En Suisse, un officier professionnel est très souvent en même temps également membre de la milice. C'est-à -dire qu'en plus de ses obligations militaire professionnelles, il fonctionnne comme officier de milice, à un tout autre endroit de l'organigramme; (exemple: mon cdt de bat (milice), fonctionne comme lt-col au niveau d'une formation d'application au niveau professionnel). Vu de l'extérieur, ça peut paraître bizarre (et ça l'est peut-être), mais l'efficacité de cette formule est réelle.

PS: c'est mon premier post, j'espère ne pas avoir été trop à côté...

Publié par jms821 le 9 juin 2007 à 23:04

Les règlements sont faits pour les soldats et non pour les guerriers ; la bataille se rit du code, elle en exige un nouveau, innové par elle et pour elle et qui disparaît dès qu'elle est terminée.

Napoléon Bonaparte

Publié par fass57 le 9 juin 2007 à 23:28

"...mais où est le problème?"

Il est justement là , le problème, par le simple fait que vous le voyez même pas.
Il fut un temps où l'Eglise était un des piliers de l'identité européenne, aujourd'hui sa structure visible fait malheureusement partie de la machine à casser les peuples. (1)

Bon, j'arrête là , même si le sujet est passionnant, car le "off-topic" pointe dangereusement son nez!

(1) méditez peut-être ces quelques paroles de Benoît 15:

========================================
The coming of a world state is longed for, and confidently expected, by all the worst and most distorted elements. This state, based on the principles of absolute equality of men and a community of possessions, would banish all national loyalties. In it no acknowledgement would be made of the authority of a father over his children, or of God over human society. If these ideas are put into practice, there will inevitably follow a reign of unheard of terror
-Pope Benedict XV
========================================

Publié par fass57 le 9 juin 2007 à 23:41

Drole de déclaration. C'est pour saluer le post de jms821 ?

Publié par Frédéric le 10 juin 2007 à 9:11

"...mais où est le problème?"

A titre d'info, l'exemple anglais, sans commentaires:

http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/news.html?in_article_id=460421&in_page_id=1770

http://news.independent.co.uk/uk/politics/article2640423.ece

http://www.express.co.uk/posts/view/8954/Ethnic+baby+boom+%27crisis%27

http://www.thestar.co.uk/news?articleid=2927336

http://www.thestar.co.uk/news?articleid=2927337

Ensuite, il suffit de choisir si l'on veut être responsable vis à vis de l'avenir ou rester confortablement dans son confort moral (Bernanos disait ceci des bien-pensants: "ils ont les mains propres, mais ils n'ont pas de mains".)

Publié par fass57 le 10 juin 2007 à 21:54

Sondages en ligne sur les armes/munitions à domicile: http://www.lematin.ch/pages/home/participer/sondages

Résultats actuels:

Berne souhaite interdire les munitions à la maison. Qu'en pensez-vous?
C'est une sage décision 61%
C'est une erreur 16%
Cela ne change rien 21%
Je n'ai pas d'avis 1%
Nombre de votants : 2736

Etes-vous pour ou contre que l'on puisse garder l'arme de service à la maison?
oui, je suis totalement pour. 32%
cela ne me dérange pas. 10%
je trouverais préférable qu'on ne puisse pas garder son arme à la maison 18%
non, je suis absolument contre 39%
je n'ai pas d'avis sur la question 1%
Nombre de votants : 3785

Publié par ajm le 16 juin 2007 à 15:40