« Entre escalade et projection | Accueil | Le lent réveil de l'Europe »

3 février 2006

L'attente sous le drapeau

DrapeauQG.jpg

Tous les matins, dans les brumes hivernales, sous la morsure du froid et malgré l'ignorance de la multitude, le drapeau flotte fièrement au cœur de la capitale. Comme une citadelle presque oubliée, le quartier-général veille en silence et attend son heure. Elle finit toujours par venir!

Publié par Ludovic Monnerat le 3 février 2006 à 9:43

Commentaires

Votre mention : "[...] malgré l'ignorance de la multitude [...]" souligne encore un peu plus le fait qu'il faille aujourd'hui - lorsqu'on ne fait pas partie de cette dernière - se retrouver en caserne, dans quelque "Sam Suffit" suisse alémanique, bâtiment officiel ou stade de football pour voir flotter nos couleurs haut et clair. Les endroits où le vent bat l'étendard deviennent chaque jour plus rares et la station de celui-ci au pinacle de son mât plus parcimonieuse. Il est pourtant des pays dans lesquels les couleurs sont déployées dans toutes les salles de classe, où la grande majorité des citoyens en use avec fierté. Fierté que beaucoup assimilent dans notre contrée à de l'ostentation, qu'elle soit manifestée par d'autres comme par nous même.

Certains coeurs se réchauffent à la vue du drapeau, d'autres en y mettant le feu.

Merci pour cette jolie photo.

Publié par The Old Sarge le 3 février 2006 à 12:31

"Il est pourtant des pays dans lesquels les couleurs sont déployées dans toutes les salles de classe, où la grande majorité des citoyens en use avec fierté."

Et bien ce n'est pas chez mouâ!

"Comme une citadelle presque oubliée, le quartier-général veille en silence et attend son heure. Elle finit toujours par venir!"

Patience, donc...tout arrive. :)

Publié par Winkelried le 3 février 2006 à 13:31

En voyant ce dreapau, je ne peux m'empêcher de le mettre en parallèle avec les récents mots du CF Schmid:

Q: Si la Suisse doit effectivement réarmer, nos voisins réarmeront aussi. Aurons-nous accès aux armements nécessaires en cas de crise?

C'est un problème. Pour cette raison nous coopérons avec l'étranger, notamment dans le domaine de la recherche et de l'acquisition d'armements. De plus, je ne crois pas que nous serons totalement isolés dans ce cas. (LL, 4.02.06, Armée · «Il s'agit de sécurité, pas de traditions!»)

ça fait quand même mal d'entendre ça...

Publié par Deru le 4 février 2006 à 9:49

Tu allais manger à Im Juli, pour prendre cette photo??

Publié par le Koala sur le toit le 4 février 2006 à 10:01

Non, je sortais de la caserne Mezener pour retourner au bureau...

A Deru : ce sont des généralités. Il faudrait voir dans le détail les armements dont on parle.

Publié par Ludovic Monnerat le 4 février 2006 à 12:22

Jolie image il va s'en dire, et j'aime voir notre nos couleurs flottées dans le vents, par contre cela me brise le cœur de savoir que certaines personnes ne le respectent pas(comme hier soir à Beyrouth ou notre étendard à été malmené!).
Que celui-ci de drapeau flotte longtemps et fièrement je l'espère!

Publié par Emma le 6 février 2006 à 12:03

Ca y est! On y arrive enfin! Bas les masques!
ON a vu "à la télé", les imams à bonnet blanc, munis de haut-parleurs, haranguer les foules, exciter les émeutiers pour bouter le feu!
Dans notre pays -la France- le débat est ouvert! SElon les télévisions (TF1 de 13heures de ce jour) une discussion sur la liberté d'expression est ouverte ce soir...
Selon différents relais d'opinion, le droit d'opinion, de penser, de parole, bref les libertés fondamentales, issues du Siècle des lumièes, de nos sociétés occidentales pourraient être modifiées.

Alors, attention à tout ce que vous pourriez dire sur cet excellent blog : cela pourra être utilisé contre vous!
Il est très étonnant -n'est ce pas- de ne pas entendre les Francs maçons, les "intellectuels", les élites universitaires, politiques (sauf le Vendéen) s'exprimer sur ce sujet pour défendre ce qui fait la France, et aussi, la véritable Europe : celle de Montesquieu, de Descarte, de Goethe, de Cervantes, de Platon, et de bien d'autres tous aussi passionnants.
Toutefois, dans la rue, le Gaulois moyen, qui n'est pas aussi abruti qu'on le pretend, attend son heure! Les incendiaires d'Ambassade, de chapelles, les tueurs de prêtres ont du souci à se faire.

Publié par Patrick LUCO le 6 février 2006 à 13:38