A propos, pour ceux, de + en + nombreux qui vous lisent, pourriez-vous nous en dire plus sur votre propre devoir de réserve, les limites dans le choix et le traitement de vos sujets ?

" Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir. "

Voilà un proverbe qui, comme le disent si bien les "djeunz", déchire grave sa race! :)

Quel devoir de réserve? :)

Non, sérieusement, il est clair que je ne peux aborder certains sujets de politique intérieure suisse sur lesquels un militaire n'a pas à se prononcer, et que je traite des thèmes de politique de sécurité que lorsque j'ai l'impression d'en avoir la compétence pour le faire.

Maintenant, ce blog fait partie de mon activité professionnelle indépendante, en tant qu'espace de réflexion et de dialogue, de sorte que je veille à bien respecter une séparation claire avec mon activité professionnelle militaire à temps partiel. Je n'ai encore jamais mélangé les deux, à l'exception de mes billets postés depuis Sumatra, pour lesquels j'ai obtenu une autorisation officielle.

Il s'agit surtout de ne pas dévoiler le politiquement sensible, c'est-à -dire ce que vous pouvez lire dans le blick am Sonntag à chaque fois qu'il y a une fuite!!
Le devoir de réserve, c'est un peu un dilemne qui trouve son essence dans des phrases comme celle-ci: "on n'est pas là pour appliquer la démocratie, on est là pour la faire respecter".
Chacun en fait ce qu'il veut/peut...

Calme comme une bombe ? Bof!!

Un sujet qui mériterait d'être débattu : l'avenir énergétique de la planète et le réchauffement de la planète. Un mélange explosif qui risque de bien plus nous inquiéter que les attaques des terroristes!

Alex

Excellent, fingers ;)
J'écoute aussi Adler et Duhamel sur FranceCulture le matin...

Pour la politique intérieure, le commentaire.com me sied assez, en attendant des émules; ce qui me préoccupe "grave", c'est le nucléaire iranien, la réaction d'Israël, le Hezbollah, les Frères Musulmans, la Suisse...