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20 janvier 2007

L'inertie de la haine

Le procès des auteurs des attentats manqués du 21 juillet 2005 à Londres livre des informations intéressantes sur la manière, somme toute très simple, avec laquelle les terroristes islamistes ont acquis le matériau nécessaire à la préparation des explosifs. Qu'une erreur de dosage ait finalement empêché la détonation de la charge, et donc ait prévenu la mort et la mutilation de dizaines de personnes, est un hasard sur lequel il ne faut pas trop compter. Les services de sécurité britanniques d'ailleurs sont en permanence sur la brèche, et ces informations complémentaires montrent bien la dimension - notamment temporelle - de la menace :

New Scotland Yard and the British domestic security service MI5 have put together physical evidence and a pattern of interlocking relationships between alleged terrorists that appear to establish a firm link among the subway and bus bombs that killed 52 Londoners on July 7, 2005, a failed set of bombings on July 21, 2005 and a plot to blow up between six and nine airliners, killing as many as 5,000 persons headed to the United States this summer, all the result of three years of planning by British al Qaeda.
Each cell appears to have had ties back to the same British citizen who controlled the plotters from Pakistan and whose identity was first reported by the ABC News Investigative Unit, sources said. That link plus forensic evidence and evidence of overlapping knowledge and personnel in each of the plots is more terrifying to authorities than the prior theory of independent cells operating without knowledge of each others' plans, sources said.
Intelligence sources also say it points to an organized group of cells working to cause carnage and damage to Britain's economy, apparently in an effort to wear down the public will to fight along side the United States in the War on Terror.
Frightening details have also emerged that show how careful the planning was for the latest plot dubbed "Operation Overt," a plot interrupted by authorities at the 11th hour when they felt they had gathered much of the evidence needed to make charges stick.
[...]
Although the terror suspects were homegrown, the plot itself exhibited none of the hastiness from plan to execution or the lack of professionalism in planning that are often the hallmarks of what are commonly called homegrown plots.

La décision de préparer des attaques majeures contre la Grande-Bretagne, selon ces informations, aurait donc été prise entre 2002 et 2003, aboutissant à plusieurs missions données en parallèle à différentes cellules. Cette inertie rappelle encore une fois que, d'une part, et contrairement à l'idée diffusée largement par les médias, ce n'est pas l'opération "Iraqi Freedom" qui a provoqué ces complots terroristes, et que d'autre part les hommes qui s'engagent dans ces actions suicidaires le font dans une perspective stratégique et avec une motivation guerrière. Autrement dit, les Britanniques ne sont pas attaqués pour ce qu'ils font ou ne font pas, mais bien pour ce qu'ils sont ou ne sont pas. Toute tentative d'apaisement, de tolérance, d'ouverture et de compromis à l'endroit des fondamentalistes musulmans est un marché de dupes et le signe d'une faiblesse à exploiter sans tarder. Simplement parce que la haine de l'autre ne se laisse pas raisonner...

Publié par Ludovic Monnerat le 20 janvier 2007 à 10:57

Commentaires

"Autrement dit, les Britanniques ne sont pas attaqués pour ce qu'ils font ou ne font pas, mais bien pour ce qu'ils sont ou ne sont pas."

La question n'est pas là , ce n'est pas un problème de valeurs abstraites.

Le vrai problème réside dans la simple présence, physique, d'une communauté allogène musulmane dans le pays européen qu'est, pour un temps encore, la Grande-Bretagne. Je dis "pour un temps encore", car, au rythme de la pression migratoire actuelle, le peuple britannique, au sens premier du terme, aura été bientôt effacé (un séjour récent à Londres m'a littéralement laissé effaré!).

Le plus regrettable, c'est que tout cela avait été prévu, dès les années 60, par le politicien britannique conservateur Enoch Powell...

http://en.wikipedia.org/wiki/Enoch_Powell

.... dans son discours "rivers of blood":

http://en.wikipedia.org/wiki/Rivers_of_Blood_speech


"It is like watching a nation busily engaged in heaping up its own funeral pyre. Enoch Powell"

Publié par fass57 le 20 janvier 2007 à 15:22

"Simplement parce que la haine de l'autre ne se laisse pas raisonner..."

En passant, c'est précisemment la nouvelle religion laïque de l'Autre, avec son caractère émollient notamment en matière de politique migratoire et de surveillance des frontières, qui a rendu possible la présence en Occident de ces fanatiques islamistes.

On n'en sortira pas tant que l'on ne reviendra pas aux fondamentaux!

Publié par fass57 le 20 janvier 2007 à 15:26

Je pense qu'il faut rappeler que ces terroristes, s'ils sont de provenance et de cultures de base diverses, sont tous MUSULMANS. Et que leur motivation à tous est L'ISLAM.

Plus exactement les divers appels à la haine et autres injonctions du prophète Mahomet à tuer, massacrer et mutiler pour conquérir qui couvrent une grande partie du Coran et font l'objet d'un copieux chapitre des traditions (la lutte dans la voie d'Allah) et de lois (charia) qui ont toujours été obligatoires chaque fois que l'Islam était la norme acceptée quelque part.

Car le prophète n'a pas seulement ordonné le djihad, il a aussi lourdement insisté pour en faire la meilleure action possible d'un bon Musulman. Et il a montré l'exemple: plus de 80 campagnes militaires, décapitations de centaines de gens à la file, bombardements, assassinats politiques, torture pour obtenir des richesses, accords non respectés - le tout non seulement pardonné d'avance, mais encore sanctifié, selon les textes que les Musulmans sont censés considérer comme sacrés.

Ainsi, dans l'Islam, l'extrémisme n'est pas la marge, mais le cœur battant. Et cela ne dépend pas des discours, certes variables, mais des textes, éternels.

C'est pourquoi, bien que le terrorisme soit en fait contre-productif, même pour le projet de djihad moderne, il est inévitable dans toute société musulmane dès que celle-ci passe un certain niveau de «religiosité». Car il y a alors toujours assez de fous pour croire à ces fables médiévales et passer à l'acte.

Si bien que la meilleure protection contre le terrorisme est sans doute de supprimer toute possibilité à l'Islam en général d'exister «légalement», publiquement, parmi nous. En attendant que ses textes aient enfin été rendus caducs.

Publié par ajm le 20 janvier 2007 à 15:38

Le problème, ce n'est pas l'islam dans l'absolu, ce sont les populations musulmanes en Europe (sans oublier évidemment la pression migratoire extra-européenne non musulmane).

Publié par fass57 le 20 janvier 2007 à 15:46

Au fait, au Pakistan, l'armée bouge t elle depuis la "piteuse" guerre mené dans les zones frontaliéres :

http://en.wikipedia.org/wiki/Waziristan_War

Je ne m'était pas rendue compte à quelle point les conditions du "traité du paix" montrent une défaite affligeante des forces gouvernementales.

Publié par Frédéric le 20 janvier 2007 à 16:04

Il est vrai que l'Islam ne pose problème que lorsque des individus s'en servent pour devenir des islamistes. Mais tant l'histoire que la situation actuelle nous montrent que ces individus peuvent provenir de n'importe où et de n'importe quelle ethnie.

Et s'il est vrai que les ethnies ont toujours tendance à produire des frictions désagréables lorsqu'elles se mélangent dans des proportions peu judicieuses (chacun aime à s'entourer des siens et chacun aime aussi la diversité -- l'entente intergroupes est une question d'équilibre subtil entre ces deux aspirations), seule une idéologie peut produire systématiquement des frictions analogues entre des communautés ethniques variées.

Et ce phénomène génère aujourd'hui un risque d'embrasement très supérieur à ceux des conflits interethniques, car l'idéologie en question offre à ses adeptes des prétextes si multiples (répartis sur la planète et l'histoire connue entières, ou presque), des variations de victimisation si variées (car la haine prétend toujours réagir à une quelconque injustice) que rien, sinon la paix mondiale (celle des cœurs ou celle de la tombe) ne peut calmer leurs ambitions destructrices, dominatrices et totalitaristes.

Ainsi, le fait que le problème soit clairement lié à l'immigration en Europe n'est qu'un aspect local d'un phénomène d'envergure mondiale et de nature idéologique.

Publié par ajm le 20 janvier 2007 à 18:04

"Mais tant l'histoire que la situation actuelle nous montrent que ces individus peuvent provenir de n'importe où et de n'importe quelle ethnie."

Mais oui et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu. Parce que vous en connaissez beaucoup des islamistes lichtensteinois, berrichons ou siciliens?


"Et s'il est vrai que les ethnies ont toujours tendance à produire des frictions désagréables lorsqu'elles se mélangent dans des proportions peu judicieuses..."

Sans une main de fer pour briser l'irrédentisme naturel des peuples (voyez la Yougoslavie de Tito ou l'Irak de Sadam) tout assemblage multiethnique est destiné par nature à finir dans le pogrom ou le meurtre de masse.

Donc, si on pouvait, en Europe, éviter de désagréger ethniquement nos nations, afin d'éviter ce funeste sort, ce serait bien. Parce que les peuples d'Europe n'accepteront pas d'être effacés sans réagir; attendez une bonne crise économique et vous verrez! A la limite, que cette crise survienne le plus tôt possible, tant que les effectifs en présence nous sont encore favorables.

"Ainsi, le fait que le problème soit clairement lié à l'immigration en Europe n'est qu'un aspect local d'un phénomène d'envergure mondiale et de nature idéologique."

Il n'y a rien d'idéologique dans la mécanique des peuples, c'est notre part mammifère qui prévaut, avec notamment la primauté de l'instinct de territoire. Et à force de nier notre nature, de nier la nature, de faire l'ange, on finira par faire vraiment ressurgir la bête.

Publié par fass57 le 20 janvier 2007 à 20:21

En clair, les choses se jugeront là -dessus...

http://www.polemia.com/contenu.php?iddoc=1189&cat_id=36

... sur la matérialité immédiate du fait ethnique, pas sur les "valeurs" (au moins, ce qui s'annonce risque bien de faire éclater définitivement l'utopie républicaine et le libéralisme sociétal).

Publié par fass57 le 20 janvier 2007 à 20:25

L'islam n'est pas un problème depuis qu'il y a eu une immigration musulmane dans les pays occidentaux. De tout temps, et dès sa fondation l'islam a été un problème pour les peuples ou les cultures qui ont été en contact avec. Leur "prophète" a montré l'exemple en les exemptant de toute culpabilité puisque le coran a été écrit pour justifier la conquête des tributs nomades arabes sur tous les autres peuples de la région: berbères, juifs, perses, etc. Le lien si dessous renvoie à un longue article sur l'histoire des relations américaines avec les musulmans

http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1167467760901&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull

C'est vraiment se leurrer que de croire qu'à l'ère de la globalisation on peut faire un compromis en restant chacun chez soi. La guerre n'est pas seulement démographique, elle est aussi économique. Et là comment faire pour purger les capitaux de la manne pétrolière? Pourtant en prenant le contrôle des médias, des abattoirs ou de la distribution alimentaire pour s'assurer une nourriture hallal par exemple, ou encore des labos pharmaceutiques, de la surveillance aérienne, etc juste évidemment pour diversifier leurs investissements, du port de New York, etc l'infiltration de notre société dans son quotidien et ses valeurs se fait sûrement, la sape de notre moral par celle de notre morale.
Un exemple parmi d'autre, plusieurs groupes de mulsumans ont eu des activités de nature à éveiller la suspiscion dans différents aéroports américains. Leurs agissements ont parfois été la réplique parfaite de ce que feraient des terroristes prévoyant de s'emparer d'un avion, donc pas juste un comportement hystérique ou éveillant l'intolérance ignorante d'autres passagers, mais celui du FBI qui reconnait un pattern complexe. Les autorités interviennent, arrêtent et interrogent, sans rien pouvoir leur reprocher de plus que leur comportement. Finalement les personnes sont relâchées et là commencent la campagne de victimisation des musulmans aux USA avec la complicité des médias et de CAIR. Arrive, et certainement pas par l'opération du St-Esprit un sénateur musulman dont le 1er acte politique est de jurer fidélité à la constitution sur le coran, un livre qui dit expresément qu'il n'est pas obliger de respecter la parole donnée à des noms musulmans. Le second acte est d'annoncer qu'il mettra tout en oeuvre pour ramener le respect des droits civils, et donc de retirer toutes les mesures de sécurités qui protègent les américains des actes terroristes. La guerre est donc aussi politique et sur notre sol. Nous avons nous aussi en Suisse nos bonnes âmes qui veulent nous faire entendre raison, nous faire comprendre que notre crainte de l'idéologie musulmane est hystérique et infondée, de l'islamophobie, pour tout dire du racisme. Personne ne veut être traitée de raciste, personne ne veut la guerre, etc
Il faut recadrer nos valeurs et nos arguments devant le comportement-langage double-lien c'est à dire le langage contredit les actes des musulmans en général. Mais c'est d'autant plus difficile qu'ils y a de nombreuses têtes qui apparemment ne semblent pas travailler ensemble (de notre exemple, simples passager, l'ONG CAIR, sénateur musulman), de la même manière que "nos musulmans modérés" vont nous dire que l'islam est une religion de paix et d'amour mais ne peuvent pas condamner les meutres, décapitations en directe, violences contre les ambassades pour des dessins, ou lapidations. Nous avons sur notre sol un champion du double langage. Et les mêmes qui en arabe appelle aux meutres des occidentaux vont nous seuriner en français ou en anglais que nous sommes islamophobes devant des micros complaisants...Pour le modèle anglais du double langage musulman, je conseille à chacun de voir le documentaire Undercover Mosques qu'on peut trouver sur le net.

Publié par elf le 20 janvier 2007 à 23:36

Il est clair que la menace reste forte et qu'elle ne va pas diminuer ces prochaines années (il ne faut donc pas baisser la garde, mais bien au contraire renforcer les moyens de nos services de renseignements tout en jetant les bases de nouveaux concepts concernant la tactique à mettre en oeuvre afin d'être en mesure de répondre efficacement à cette problématique).
Il faut envoyer un message très clair aux ennemis de nos démocraties (qui nous considèrent comme des régimes apostats), et ce message doit-être suffisament puissant pour qu'ils comprennent toute la force de notre détermination à les combattre...

Publié par berty le 21 janvier 2007 à 10:30

Finalement, la bonne solution serait une expulsion massive...

Avec ensuite une surveillance sérieuse des frontières de l'Europe (ce qui n'existe pas aujourd'hui!) (Je suis allé de Nantes en Russie et retour en individuel Seuls les Russes m'ont normalement contrôlés!!!!)..

Sinon nous aurons une guerre civile diffuse dans un premier temps tant que les anciennes structures tiendront ou ne seront pas démantelées, puis dans un second temps une guerre civile type "Yougoslavie" avec enfin des interventions militaires extérieures : Chine (pourquoi un tel armement?) ? USA? Russie? "Etats" Arabo-musulmans unifiés?
Si c'est perdu ce sera une annexion pure et simple au monde musulman avec les transferts de poupulation correspondant à une fuite d'une ceinture équatoriale et Sahélienne devenue invivable à cause de l'évolution climatique.
Si c'est gagné, cesera des siecles et des siècles de guerres majeures et incessantes.

Je deviens persuadé qu'on n'y coupera pas en réfléchissant à ce qui s'est déjà déroulé dans l'Histoire de ces dernières 2500 années... Il y a tout de même des constantes dans l'Histoire....

Publié par Ar Brezonneg le 21 janvier 2007 à 10:57

Je n'étonnerai personne en disant que je partage pleinement votre avis, Ar Brezonneg.

"Si c'est gagné, cesera des siecles et des siècles de guerres majeures et incessantes."

Effectivement, il conviendrait de constituer un glacis européen solide et auto-suffisant, avec la Russie évidemment, et au lieu de cela, nos "élites", tant civiles que militaires, perpétuent des alliances abstraites et lointaines, tout en encourageant la fragmentation ethnique de notre continent. En clair, l'exact contraire de ce qui devrait être fait, si l'on accepte le principe qu'une politique saine et efficace doit d'abord être déterminée par la géographie et le maintien des équilibres ethniques.


Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 11:15

__Finalement, la bonne solution serait une expulsion massive...__

Effectivement, c'est le fin probable pour l'une des deux populations présentes en Europe (j'entends déjà Alex hurlé au racisme):
Soit les Européens seront expulsés d'Europe, remplacés par des populations du tiers monde affamés et islamisés.
Soit les immigrés extra-européens seront expulsés à la suite d'un conflit, retournant dans leurs pays d'origine : ils seront dans le rôle historique des pieds-noirs Francais d'Algérie.


__Sinon nous aurons une guerre civile diffuse dans un premier temps tant que les anciennes structures tiendront ou ne seront pas démantelées, puis dans un second temps une guerre civile type "Yougoslavie" avec enfin des interventions militaires extérieures : Chine (pourquoi un tel armement?) ? USA? Russie? "Etats" Arabo-musulmans unifiés?__

La Chine, je n'y crois pas trop.
Les Usa, ce n'est pas préférable, le précédent Serbe ne donnant pas confiance.
La Russie me semble etre le candidat le plus approprié dans ce genre de situation, et le plus souhaitable.
Les Etats musulmans, n'y comptons pas, ils seront du côté de l'ennemi et non du nôtre.

__Si c'est perdu ce sera une annexion pure et simple au monde musulman avec les transferts de poupulation correspondant à une fuite d'une ceinture équatoriale et Sahélienne devenue invivable à cause de l'évolution climatique.
Si c'est gagné, cesera des siecles et des siècles de guerres majeures et incessantes. __

Si c'est gagné , je pense que cela signifiera la fin de l'Islam en tant que civilisation, pour devenir une religion croupion.
Cette religion/ideologie est dans un processus de lutte à mort avec le reste de l'humanité.
Nous ne pouvons contrôler plus d'un milliard de personne, il arrivera un moment ou la pression sera insupportable pour le reste du monde et celui sera dans l'obligation d'apporter une réponse militaire de grande envergure.
J'envisage clairement une atomisation du monde musulman.

Si notre victoire apparente peut semblée réjouissante, cela signera peut etre notre défaite pour notre souveraineté politique.
Ce genre d'événement mondiaux est capable de produire un gouvernement mondial de 3eme type ou les nations ne seront plus indépendantes et ou nous serons dirigés par des "commissions" apatrides.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 11:30

La «force de notre détermination à combattre» est une plaisanterie, hélas. Pour l'instant. Les nations démocratiques sont toutes profondément divisées quant à la stratégie à adopter et ce sont certainement les pays du monde les moins disposés à «se battre».

La question est de savoir comment nous pouvons changer cela et surtout de quelle manière nous devrions argumenter pour y parvenir.

Ainsi, si nous centrons les efforts sur l'immigration, nous allons sans doute faire réagir aisément les gens en France et en Scandinavie, où la criminalité des immigrants devient intolérable. Mais nous allons aussi raviver les sentiments racistes, les rejets personnels, et nous couper ainsi d'une grande partie des ressources que peuvent offrir les éléments authentiquement progressistes des communautés étrangères.

Et surtout, nous allons devoir argumenter en termes manquant singulièrement de noblesse - nos meilleurs arguments seront alors le respect de nos lois (mais les autres ont des lois divines, ce qui paraît supérieur), notre souveraineté nationale (mais l'État est postérieur à la religion), le maintien de nos traditions (serait-ce nous les arriérés?), sans parler du brouhaha détestable des discours ouvertement racistes et xénophobes qui ne manquerait pas de s'installer. Seule la bête pourra être satisfaite, mais ce n'est même pas sûr, et l'âme restera triste.

En revanche, si nous démontrons que l'Islam est le principal moteur des ennuis causés par les immigrants (terrorisme, criminalité, suprématisme mondial ouvertement affiché, racisme anti-juif, intolérance, ségrégation religieuse et sexuelle), nous pouvons à la fois motiver des réactions au niveau de l'immigration et faire valoir des valeurs à la fois supérieures et communes (vertu, vérité, franchise, courage, conscience, droits humains). Notre argumentation, passé le premier recul devant l'attaque frontale d'une «religion», prend alors une tout autre dimension.

Nous pouvons dès lors utiliser les énergies simplement humaines: la liberté contre la coercition d'origine religieuse, l'égalité devant contre la loi contre la ségrégation obligatoire, l'avenir commun contre le suprématisme d'un projet médiéval, les droits de l'homme contre ceux d'un dieu sanguinaire. Nous pouvons faire valoir aussi, notamment en Suisse, que l'immigration réussie est loin d'être un mythe.

Bref, nous pouvons agir positivement. Et nous pouvons utiliser les bêtes parmi nous de manière plus ciblée et intelligente, en les envoyant beaucoup plus précisément contre les bêtes de l'adversaire, qui seront dès lors plus aisément identifiables et surtout stigmatisables en tant que telles sans plus aucun complexe.

Publié par ajm le 21 janvier 2007 à 11:37

"Sinon nous aurons une guerre civile diffuse...."

Le pire, c'est que le premier stade de la pré-guerre civile est déjà accompli.

Je ne sais pas quel est l'âge moyen des gens qui fréquentent ce blog, mais disons 30-45 ans.

Hé bien, souvenez-vous de votre pays, quand vous étiez enfant, adolescent ou même jeune adulte (pour la Suisse, par exemple, la situation n'a vraiment changé que depuis une décennie, pas plus), vous aviez, en tant que "de souche" et sans avoir même besoin de le conceptualiser, le sentiment d'appartenir à un ensemble compact et organiquement cohérent, bref le sentiment d'appartenir à un peuple.

Aujourd'hui, ce sentiment n'existe plus, étant donné que la "diversité" a depuis imposé le fait communautaire, séparant déjà , dans les esprits et les représentations symboliques, les indigènes des allogènes, même s'ils évoluent ensemble au sein d'une "population" (funeste terme générique en passant).

Oui, quelle profonde transformation ontologique, en termes de cohérence nationale, que de se sentir appartenir à un peuple, puis, en quelques années seulement, de ne plus pouvoir que se définir comme le ressortissant d'une communauté. Or, personne n'aime être dépossédé de son héritage et si l'occasion de remettre les comptes à zéro se présente, elle sera saisie.

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 11:39

".....les rejets personnels, et nous couper ainsi d'une grande partie des ressources que peuvent offrir les éléments authentiquement progressistes des communautés étrangères."

On a vu ce que cela a valu à Rome que de se défendre des barbares.... en alignant des légions de barbares. Mentionnons aussi le funeste Edit de Caracalla, distribuant la citoyenneté romaine à tous vents!

Il faut toujours et d'abord compter sur ses propres forces. On peut même se demander si un ensemble qui n'arrive pas à se défendre seul mérite de survivre.


"Seule la bête pourra être satisfaite, mais ce n'est même pas sûr, et l'âme restera triste."

Les états d'âme sont par définition changeants, tandis que si la bête crève, c'est pour l'éternité qu'elle est crevée.

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 11:48

A vrai dire, le progrés et toute cette phrasologie issue des Lumiéres, on s'en fout un peu.
Si il y a des élites "progressistes" chez les allogenes, elles doivent agir positivement dans leurs pays respectifs et non dans le notre.
Nous ne parlons pas de "progrés" ou de "droits" mais de survie collective d'une population et d'une civilisation.
Le seul droit que nous reconnaissons, c'est celui "des peuples à disposer d'eux memes", et reconnaissons que les Européens de base n'ont plus le pouvoir politique de décider, notamment sur la question de l'immigration.
Le reste n'est que du bla-bla socialiste périmé et inadapté aux enjeux de notre temps.
(j'ajoute que les Lumieres, c'est se réclamer du peuple, mais sans le peuple. un peuple fantasmé, désincarné, idealisé, bref une utopie fondée sur le double langage. Rejetons les Lumieres auto-proclamée, ce sera déjà un grand pas).

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 11:53

Si les progressistes sont si faibles dans les pays musulmans, c'est à cause de l'Islam (qui les tue pour délit d'opinion). Si les immigrants d'ici posent tant de problèmes, c'est aussi à cause de l'Islam (qu'ils fuient, lui ou ces conséquences, ou qu'ils cherchent à perpétuer). Rejeter les immigrants plutôt que l'Islam, c'est combattre le symptôme et participer à répandre la maladie, c'est se préparer le sort des (progressistes) musulmans actuels.

Publié par ajm le 21 janvier 2007 à 12:22

Il faut comprendre aussi qu'il n'y a pas, par définition, d'«élites progressistes» en Islam, sauf par mensonge. Être dans l'élite en Islam, c'est accepter la barbarie inhérente à ces fadaises médiévales, d'une manière ou d'une autre. L'Islam, justement au niveau des élites, du pouvoir, des intellectuels, n'est qu'un synonyme de la barbarie. L'Islam du pouvoir, ça ne marche pas, ce n'est qu'un projet de brigands, une source éternelle de zizanie, de haine, de ruine et de mort.

L'Islam du peuple, en revanche, est souvent une religion «normale», un support de la foi, une série de croyances qui aident à vivre, à croire que la vie a un sens. Ainsi, les vrais progressistes musulmans sont des gens simples, qui n'ont rien à dire. Ce sont eux, nos alliés.

Publié par ajm le 21 janvier 2007 à 12:33

"Si les immigrants d'ici posent tant de problèmes, c'est aussi à cause de l'Islam."

Non, si les immigrants d'ici posent problème, c'est parce qu'ils sont "ici", tout simplement. A la limite, on pourrait même dire que les musulmans intégristes nous sont incidemment utiles, en bloquant toute possibilité de mixité sociale, un peu comme un poison tel le curare qui, à faible dose, peut servir à faire redémarrer un coeur. Sur le long terme, les immigrés extra-européens "intégrables" sont une menace infiniment plus dangereuse, parce que progressive et relativement indolore.

"Ainsi, les vrais progressistes musulmans sont des gens simples, qui n'ont rien à dire. Ce sont eux, nos alliés."

Mais ces gens-là n'ont pas à être ni nos alliés ni nos ennemis. Ils ont (ce que tout le monde devrait faire) simplement à agir pour le mieux, chez eux.

Je ne vois pas au nom de quoi mon pays, mon continent, devraient servir de zone d'expérimentation, afin de développer une variante paisible et post-moderne d'une religion allogène.


"Rejeter les immigrants plutôt que l'Islam, c'est combattre le symptôme."

Hé non, c'est justement l'inverse. Pas de populations musulmanes en Europe, pas de problème musulman en Europe. Est-ce que l'on discute beaucoup du voile dans les écoles ou de l'implantation de minarets au Japon?

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 13:22

Le Japon est une île et sa culture à la fois très spécifique et très riche en fait une proie difficile pour l'idéologie musulmane.

Vous semblez parfois croire que les immigrants dont vous parlez sont d'une race nuisible, dont la seule présence compromet par elle-même celle des gens d'ici?

Ce que vous semblez affirmer est infirmé par la science: les races ont certes souvent beaucoup d'importance au niveau psychologique épidermique, car elles signalent clairement des différences, ce que l'instinct, notre héritage animal, assimile à autant de dangers potentiels, mais dès que l'on considère les caractéristiques raciales dans leur contexte et leur évolution historique, ces différences apparaissent absolument insignifiantes - les gens sont, en essence, partout les mêmes.

Le problème n'est donc certainement la simple présence de ces gens. Il réside peut-être dans l'ampleur de cette présence? Et là , l'Islam redevient un critère déterminant. L'Islam génère la pauvreté et l'insatisfaction du peuple en empêchant des leaders de valeur de s'imposer ou en leur imposant des comportements inintelligents. L'Islam favorise la natalité, mais défavorise l'éducation (afflux d'immigrants peu aptes à participer à une société moderne). Il encourage la violence et le suprématisme mais décourage l'inventivité et la créativité (empêche les Musulmans de s'adapter à la nouveauté, les maintient dans un état de dépendance de leurs leaders). Il soutient les tyrans en pardonnant d'avance leurs pires crimes aussi longtemps qu'ils sont victorieux, mais opprime ceux qui n'aspirent qu'à la connaissance en les obligeant à croire avant d'apprendre (empêche les Musulmans de devenir capables, d'une manière très générale). Il aide les cruels en leur répétant sans cesse tous les vices du monde, mais il dénigre les humbles en promettant le paradis aux tueurs d'étrangers et d'apostats parmi lui (empêche les voix raisonnables de se faire entendre).

Pour toutes ces raisons, et d'autres, les communautés musulmanes posent systématiquement problème. À cause de l'Islam. Supprimez l'Islam et vous avez une chance. Par exemple de pouvoir réorganiser, restructurer, redistribuer cette présence.

Publié par ajm le 21 janvier 2007 à 14:31

__Vous semblez parfois croire que les immigrants dont vous parlez sont d'une race nuisible, dont la seule présence compromet par elle-même celle des gens d'ici? __

La question est de savoir si l'installation des immigrants fut la conséquence d'un consentement des populations européennes dans un cadre démocratique.
La réponse est , à l'évidence, non.
L'Islam n'est qu'un facteur empechant la submersion sans douleur du continent.
C'est un facteur qui met notre survie en péril, donc à prendre avec précaution.

Ajm, vous semblez, avec votre combat anti-Islam qui est utile puisque faisant parti du théatre des opérations, oubliez que la civilisation posséde un caractére héréditaire auquel que l'immigration extra-européenne ne réponds pas ontologiquement.
Autrement dit, pour faire une Europe, il faut des Européens.
Des populations du Tiers monde fond un pays du Tiers monde, c'est aussi simple que cela.
L'Europe doit etre peuplé d'Européens, l'Afrique , d'Africains , etc etc.

Pour mettre un terme à la polémique, je pense que notre effort doit se porter sur la ligne de front intérieur, cad, en stoppant les flux migratoires et en les inversant, et sur le front extérieur, en menacant les pays qui pourraient nous menacer (Pakistan ou Iran par ex).
Il est vrai que si nos élites ne nous avaient pas trahit, le front intérieur serait inexistant, augmentant nos chances de reussites.
L'Islam fait parti de nos problemes, mais notre but, ce n'est pas combattre l'Islam fondamentalement, mais de construire l'Europe des peuples Européens, cad, assurer notre survie collective sur notre continent en étant souverain politique.
Et je le répéte, l'Europe disparait si les Européens disparaissent.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 15:18

"Vous semblez parfois croire que les immigrants dont vous parlez sont d'une race nuisible, dont la seule présence compromet par elle-même celle des gens d'ici?"

Il n'y a évidemment pas de "race nuisible", pour reprendre vos termes, mais la seconde partie de votre phrase me paraît exacte. Il suffit de se balader dans une ville européenne (et maintenant même dans les petites villes) pour se rendre compte d'un processus de substitution de population, à notre détriment. Et dans le cadre de ce processus de substitution, le paramètre "islam" est essentiellement une conséquence et pas une cause (sauf bien entendu si on s'intéresse plus aux affaires du Moyen-Orient qu'au destin de l'Europe).


"Par exemple de pouvoir réorganiser, restructurer, redistribuer cette présence."

Nous n'avons ni à réorganiser, ni à restructurer, ni à redistribuer cette présence en Europe. Présence qui n'est d'ailleurs pas uniquement marquée, et loin de là , par le fait identitaire musulman. En fait, le lumpenproletariat indistinct qui commence à prospérer dans nos villes n'a souvent pas de rapport immédiat avec le fait identitaire islamique.

"Le Japon est une île et sa culture à la fois très spécifique et très riche en fait une proie difficile pour l'idéologie musulmane."

Avec la Méditerrannée, le continent Europe bénéficie d'une barrière naturelle qui serait aisément défendable, si une volonté de le faire existait, tandis qu'il serait inconséquent de nier que notre continent ne bénéficie pas de la culture la plus riche, la plus accomplie et la plus spécifique qui soit.

Seulement, les japonais ont la chance de pouvoir encore être ethno-conscients, sans tout un appareillage de contention pour le leur interdire.


Etant un européen ethnique et souhaitant que mes enfants aient un avenir acceptable dans une Europe qui ressemblerait toujours à elle-même, je ne souhaite pas plus que mon continent devienne une extension du monde arabo-islamique (comme vous) qu'un ensemble ethniquement balkanisé, même sans la présence de l'islam (là , je pourrais m'interroger sur vos motivations profondes).

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 15:38

"L'Europe doit etre peuplé d'Européens, l'Afrique , d'Africains , etc etc."

Oui.

Je rajouterai qu'au plan symbolique et même géographique l'européen ethnique appartiendra bientôt au seul groupe humain ne disposant pas d'une aire géographique qui lui est propre.

Et il me semble que la survie d'un groupe qui ne dispose pas d'une aire qui lui est propre, d'une terre d'attache au sens premier du terme, oui il me semble que la survie de ce groupe est singulièrement compromise.

A moins que le destin du dernier des Mohicans paraisse un sort enviable à certains.

Ce n'est pas mon cas.

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 15:46

__(là , je pourrais m'interroger sur vos motivations profondes)__

Je crois que chez certains résistants, il y a encore des tabous hérités du politiquement correct, à savoir la défense du plan ethnique sur un territoire.
Ce qui est formellement interdit aux Européens tout en étant encouragé , voir glorifier, quand il s'agit d'arabo-musulmans et d'africains par nos élites corrompues.
Ce qui est déclaré "raciste" pour les Européens, ne l'est plus pour les peuples du Tiers monde.
Ce deux poids deux mesures est insupportable.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 15:48

"Il est vrai que si nos élites ne nous avaient pas trahit, le front intérieur serait inexistant, augmentant nos chances de reussites."

Encore vrai.

Que peut militairement faire, dans l'éventualité d'une confrontation avec une nation musulmane, un pays dont les forces armées ou la population voit le fait musulman devenir numériquement significatif.

Que peut faire un pays, dans le cadre d'émeutes ethniques sur son sol, quand ses propres forces de sécurité sont elles-aussi marquées par le fait ethnique?

Ah, j'oubliais, il paraît que la diversité, c'est une force, comme on dit à la télé.

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 15:52

"Je crois que chez certains résistants, il y a encore des tabous hérités du politiquement correct, à savoir la défense du plan ethnique sur un territoire."

Oui et c'est aussi une question de générations. Je pense par exemple à la situation de la petite ville de Monthey où l'on voit les différents responsables s'emberlificoter les pinceaux, comme on dit par chez nous, de peur d'aborder le problème en termes ethniques. A la différence de la jeune génération, qui sait parfaitement de quoi il en retourne, ayant expérimenté les joies de la "diversité" en direct-live depuis la petite enfance.

Simplement, la génération, qui est encore aujourd'hui au pouvoir, a toujours vécu dans une situation sûre et se retrouve aujourd'hui tout simplement incapable d'aborder conceptuellement les problèmes de façon réaliste. De là , tout ce discours bancal sur les "valeurs", la démocratie et tout ce blabla abstrait.


"Ce qui est formellement interdit aux Européens tout en étant encouragé , voir glorifier, quand il s'agit d'arabo-musulmans et d'africains par nos élites corrompues."

Oui, un petit suisse qui arborera un tee-shirt à croix blanche, hors premier août, se verra vite réprimandé, tandis qu'un petit kosovar qui fera de même avec un tee-shirt "Kosove libre" passera sans encombres.

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 16:02

S'il faut en croire les vagues d'immigration précédentes, les populations musulmanes (ou d'origine musulmane et fortement influencées par la propagande arabo-musulmane) d'Europe pourraient, ou auraient pu abandonner la partie défavorable de leur «caractère héréditaire» en l'espace de deux générations tout au plus. Sans l'influence perverse de l'Islam.

Il faut donc lutter contre l'Islam. Interdire et fermer les mosquées. Extrader et même bannir les gens qui font profession de répandre l'Islam, également au plan intellectuel, comme la famille Ramadan en Suisse. Déclarer illégales toutes les entreprises, associations et organismes liés de près ou de loin avec cette religion et qui n'ont pas pour objectif affiché d'en rendre caduque tout l'aspect obligatoire. Considérer comme des appels au meurtre, au terrorisme et à la haine toute lecture ou récitation publique des textes islamiques qui ne soit pas clairement destinée à les dénoncer comme tels. Rendre l'ensemble des représentants de l'Islam solidairement responsables de tous les méfaits commis en son nom. etc.

Il est certain que les courants migratoires, dès lors, revêtiraient un tout autre aspect aussi.

Et cette attitude renforcerait la position de ceux qui, au sein de l'Islam, espèrent moderniser leurs sociétés sans les quitter. Leur réussite rendrait leur pays d'autant plus séduisant pour leur descendance. L'avenir aurait une chance.

Et surtout, cette politique est cohérente avec la «valeur» la plus solide qui soit: la réalité. L'Islam est réellement bâti sur une montagne de mensonges médiévaux émettant un message terroriste et suprématiste. Et ce n'est pas difficile à prouver. C'est du travail, mais pas beaucoup plus que cela. Et une fois que l'on a réalisé que la pratique de la religion islamique est criminelle en soi, son interdiction n'est plus qu'une formalité.

Mais lutter contre l'immigration en soi, sans proposer une raison impérieuse prouvant que l'intégration ou l'assimilation est impossible dans le cas d'espèce, est illusoire. Si l'Islam n'est pas la cause, il sera bien trop aisé de montrer du doigt la xénophobie des résistants. Et ce sera d'autant plus facile que les vrais racistes les soutiendront volontiers.

Publié par ajm le 21 janvier 2007 à 16:28

J'ignorais que ce billet allait déclencher une telle flopée de commentaires, pour prendre une expression bien suisse, entre les adversaires de l'immigration et de l'islam. Laissez-moi vous dire, en ce jour du Seigneur, que vous ne faites guère preuve de charité !

A ceux qui désignent l'étranger et l'immigrant comme la cause de tous nos problèmes, j'aimerais rappeler que les excès d'une partie des étrangers (criminalité, surexploitation des aides sociales) et le laxisme de nos autorités ne doivent pas être transformés en une généralité. Ce n'est pas l'immigration en soi qui est un problème, c'est l'absence d'intégration. Qui n'a pas des racines étrangères ? Ma famille est venue de France en Suisse au XVe siècle : n'a-t-elle pas été intégrée ? Sommes-nous donc devenus à ce point méfiants des autres pour leur interdire de se joindre à nous et de nous ressembler ?

La lutte généralisée contre l'immigration et le discours - franchement repoussant - d'expulsions en masse forment une grille de lecture, de plus, inadaptée à notre époque. Lisez ce sondage, et vous verrez que les Suisses sont majoritaires à vouloir des mesures contre les excès d'une partie des étrangers, y compris leur retirer la nationalité suisse (sans doute accordée trop facilement - laxisme et angélisme obligent). En revanche, l'immigration reste une formidable source d'enrichissement et d'énergie lorsque des individus talentueux et volontaires décident de refaire leur vie ailleurs. Voulons-nous vraiment nous priver de cela ? Pourquoi ne pas reconnaître que les étrangers, notamment de 2e génération, se distinguent souvent pour le pire comme pour le meilleur ?

La question de l'islam a déjà été maintes fois discutée par ici. Mais là où AJM a parfaitement raison, c'est en affirmant que l'islam est un obstacle à l'intégration ; le refus majoritaire des communautés musulmanes en Europe d'adopter les valeurs de leur pays d'adoption tranche trop avec la position de communautés non musulmanes pour ne pas être signalé. Ce qui ne signifie pas non plus que l'islam soit la cause de tous les problèmes et que le combattre devienne l'unique réponse : les islamistes sont en guerre contre nous et ont tout à gagner d'un conflit où les belligérants sont divisés le long de lignes religieuses. Mais ce ne devrait pas être notre guerre...

Une position plus charitable consiste donc à laisser une chance à l'autre en fixant des critères précis d'intégration et de comportement. Et éviter de se lancer dans l'anathème généralisant.

Publié par Ludovic Monnerat le 21 janvier 2007 à 16:50

__Il faut donc lutter contre l'Islam.__

L'abouttissement logique et terminal de vos propositions, que j'approuve par ailleurs, est l'expulsion des musulmans (cad, ceux qui se déclarent musulmans).
Ce qui est concevable depuis le précédent pied noir.
Concernant la "xenophobie", reprendre les armes réthoriques de nos adversaires ideologiques n'est pas une chose favorable à notre combat d'indépendance.
La xenophobie est permise au monde musulman, cela s'appelle, la "résistance".
Sauf que la "résistance" des Européens est de la "xénophobie" pour tous les nihilistes.
Le droit des peuples à disposer d'eux meme n'est pas négociable, il est inaliénable et peut etre revendiquer par quelque moyen que ce soit.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 16:54

__En revanche, l'immigration reste une formidable source d'enrichissement et d'énergie lorsque des individus talentueux et volontaires décident de refaire leur vie ailleurs__

96% des migrants , en France, viennent sans contrat de travail, via le regroupement familial et la clandestinité.
L'exception est donc "l'enrichissement et l'energie lorsque des individus talentueux et volontaires décident de refaire leur vie ailleurs", et non la généralité.
D'ailleurs, le phenomene qui nous décrivons ne concerne plus des individus, mais des populations entiéres.
Deplus, concernant les "étrangers", et pour clarifier les choses et éviter les pieges tendus par les immigrationnistes staliniens : nous ne blamons pas les "étrangers", personne ne rale contre des Européens n'ayant pas la nationalité du pays d'accueil ou meme des asiatiques, ou encore des groupes qui ont défendu la France (je pense aux harkis).
En revanche, il n'est pas honnete d'acceuillir des gens qui ont réclamé et démontrer , via le terrorisme parfois, leur envie d'indépendance vis à vis de l'Europe ou de la France.
Les Algériens sont un exemple frappant (hors harkis) de ce contentieux historique.
Concernant l'expulsion, ce risque pese sur les Européens à terme et dans le meilleur des cas.
Bysance a disparu, l'histoire montre que la charité n'est pas vraiment universelle.
A moins qu'un destin à l'arménienne vous tente.
Mon expérience juive vous conseille de ne jamais perdre la souveraineté politique.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 17:06

Les droits (même inaliénables) sont une chose, les réalités politiques et humaines en sont une autre.

S'il n'est pas forcément évident que l'interdiction de la religion islamique soit plus politiquement acceptable, en l'état, que le refus des immigrants en tant que tels, elle possède une qualité fondamentale humaine supérieure: elle consiste à attaquer des idées et des comportements, pas des êtres. Elle donne une vraie chance à tout le monde.

En outre, ces idées et ces comportements, en fait, sont d'ores et déjà interdits dans les pays concernés et par le simple bon sens. Il suffit d'ouvrir les yeux.

Publié par ajm le 21 janvier 2007 à 17:13

"Qui n'a pas des racines étrangères ? Ma famille est venue de France en Suisse au XVe siècle : n'a-t-elle pas été intégrée ? Sommes-nous donc devenus à ce point méfiants des autres pour leur interdire de se joindre à nous et de nous ressembler ?"

Je crois que l'on ne peut comparer les migrations inter-européennes, que notre continent connaît depuis plusieurs millénaires, et le phénomène de submersion ethnique, majoritairement extra-européen, auquel on assiste depuis seulement quelques décennies (mouvement qui se fait en outre en dehors de tout assentiment démocratique des peuples européens concernés).

Je me permets de citer à nouveau cet extrait de la tribune d'Ivan Rioufol, dans le Figaro de la semaine passée:

"......Or il faut lire la démographe Michèle Tribalat, dans le numéro de janvier de la Revue générale de stratégie, pour se convaincre de la légèreté de ceux qui, comme le directeur de l'Institut national d'études démographiques, François Héran, dans Le Nouvel Observateur du 4 janvier, chantent « Le temps des immigrés ». Pour la Seine-Saint-Denis, Tribalat remarque que « la conjonction d'une formidable croissance de la jeunesse d'origine étrangère et d'un recul de celle d'origine française dessine un processus de substitution démographique qui marque d'ailleurs Paris et l'ensemble de la petite couronne ».

La démographe, s'appuyant sur des chiffres officiels de 1999 (qui ont augmenté depuis), estime que ce changement de population gagne de nombreuses villes ou arrondissements et crée des « phénomènes de sécession territoriale ». Ces concentrations ethniques, surtout issues de pays musulmans, « risquent de déboucher sur des enclaves où pourraient apparaître des revendications politiques d'un droit dérogatoire sur base ethnico-religieuse et, plus généralement, sur la formulation d'exigence de conformité visant l'ensemble de la société française ». Attendre qu'il soit trop tard pour s'en inquiéter ?"

"La lutte généralisée contre l'immigration et le discours - franchement repoussant - d'expulsions en masse forment une grille de lecture, de plus, inadaptée à notre époque."

L'Inde vient d'achever une barrière de séparation, dans le nord-ouest du pays, pour se protéger de l'immigration illégale. On pourrait aussi mentionner les initiatives récentes et très positives du gouvernement russe en la matière.
Il existe donc différentes "grilles de lecture".

"En revanche, l'immigration reste une formidable source d'enrichissement et d'énergie lorsque des individus talentueux et volontaires décident de refaire leur vie ailleurs."

C'est loin d'être prouvé. Maurice Allais, prix Nobel d'économie, estime que l'immigration coûte au final plus qu'elle ne rapporte.

Ou encore le think-tank conservateur britannique Migrationswatch:

"Do migrants add to economic growth?
Yes but they also add to population.
In a recent parliamentary debate, a Home Office Minister gave an official estimate that "migration has increased output by at least £4 billion and (accounts for) 10 - 15% of economic trend growth" But the Government had failed to take into account the addition to population. In 2005 net immigration was 185,000 which, on a population of 60 million, is 0.31%. At the same time the government's estimate of £4 billion on a Gross Domestic Product (GDP) of approximately £1,250 billion is 0.32%. The benefit in terms of GDP per head is therefore trivial - about 0.01% of GDP or just 4p per head per week - less than a Mars bar per month.
As for the claim that migration accounts for 10 - 15% of trend growth, the result is the same. Trend growth is 2.5% so 10-15% of trend growth is 0.25% to 0.375% of GDP. The effect on GDP per head is therefore a small negative or positive amount.
Other recent studies in the UK, and studies carried out in other countries, point to the same conclusion - namely that immigration makes little difference to GDP per head.

Do we need immigration to boost our economy?
Major studies in Canada and the United States have concluded that the benefit of immigration to the economy as a whole is positive but very small. The impact on GDP per head is a small fraction of 1%. In Britain, congestion costs probably wipe that out since we are 12 times as crowded as the United States. It follows that the case for large scale immigration is a matter for decision on political and social grounds. The economic case is at best neutral."

http://www.migrationwatchuk.org/faqs.asp

So, "at best neutral", à mettre en balance avec par exemple les émeutes ethniques qu'a connues la France, il y a un peu plus d'une année.

"Mais là où AJM a parfaitement raison, c'est en affirmant que l'islam est un obstacle à l'intégration."

Et c'est une très bonne chose. Car si l'islam en Europe est une menace primaire, l'intégration d'extra-européens en quantités trop importantes est une menace secondaire. Une sorte d'effet kiss-cool, enfin kiss-pas cool!


Ou alors on trouve super-cool ceci:

"Muslims may become majority in Germany by 2046

BERLIN: Muslims may become a majority in Germany by as early as 2046, the Berlin-based BZ quoted on Monday an interior ministry-financed study as saying.

Sparked by the steady influx of Muslim migrants into Germany, Muslims could form the largest share of the German population by 2046, said the study conducted by the Islam-Archive Central Institute located in the western town of Soest.

The Islamic think-tank reported over the weekend that there has been a sharp rise in the number of Germans converting to Islam.

Around 4,000 Germans converted to Islam between July 2004 and June 2005 - four times as many as in the prior year according to the study, details of which are yet to be released. sana"

http://www.dailytimes.com.pk/default.asp?page=2007%5C01%5C16%5Cstory_16-1-2007_pg7_40

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 17:15

"96% des migrants , en France, viennent sans contrat de travail, via le regroupement familial et la clandestinité."

Oui, j'oubliais effectivement la différence fondamentale entre l'immigration de travail que l'on a connue auparavant et l'immigration de peuplement d'aujourd'hui!

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 17:18

__Elle donne une vraie chance à tout le monde. __

Vous pensez que nos régimes démocratiques hyper-laxistes n'offrent pas la chance aux immigrés de s'assimiler?
Je pense l'inverse, et je crois meme que cette liberté de s'assimiler ou non se retourne contre nous, puisque la majorité des immigrés (ce qui signifie qu'une minorité sera de notre côté le jour venu) préfére reproduire leur société d'origine chez nous.
Cela s'appelle une colonisation, cad, une invasion.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 17:20

"Mon expérience juive vous conseille de ne jamais perdre la souveraineté politique."

Très juste et ce que vous décrivez, en le redoutant à bon escient, a déjà pu être constaté "in vivo" en Europe, lors des récentes élections belges.

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 17:21

__Je crois que l'on ne peut comparer les migrations inter-européennes__

Oui, il s'agit d'un sophisme de plus des immigrationnistes (je ne parle pas de Mr Monnerat), consistant à assimiler l'immigration européenne à celle extra-européenne, au mépris de la cohérence ethno-spirituelle de l'Europe.
Un Polonais catholique est le bienvenu en Europe Occidentale.
Un salafiste egyptien beaucoup moins, puisque son profil, son identité ne rencontre aucune cohérence avec notre identité et donc, notre politique continentale.
Or l'escroquerie consiste à assimiler les deux, en affirmant "vous avez accepter le polonais, vous devez accepter le salafiste".
Un rappel de l'identité chrétienne de l'Europe permet de débusquer le piege.
Il n'y aura pas d'Europe politique sans Européens.
Il n'y a pas d'Israel, sans juifs.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 17:27

Une note optimiste : ce défi immigrationniste, cette menace musulmane est une formidable chance d'unifier l'Europe, ce vieux projet millénaire toujours avorter.
Face à cette menace, toute guerre entre Européens devient absurde.
Bien evidemment, cela se fera une fois l'Europe de la "commission" et des oligarques mise à la poubelle de l'histoire.
Le projet carolingien se réactive et nos amis suisses sont les bienvenus.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 17:31

"Je crois que l'on ne peut comparer les migrations inter-européennes, que notre continent connaît depuis plusieurs millénaires, et le phénomène de submersion ethnique, majoritairement extra-européen, auquel on assiste depuis seulement quelques décennies (mouvement qui se fait en outre en dehors de tout assentiment démocratique des peuples européens concernés)."

Si on peut les comparer, ne serait-ce que pour en montrer les différences, mais il faut aussi dire qu'à notre époque les identités et les individus sont plus malléables. Par ailleurs, concernant l'assentiment démocratique, les différentes initiatives populaires en Suisse ces dernières décennies montrent l'inverse. Il est vrai que la démocratie directe helvétique est l'exception en Europe...


"L'Inde vient d'achever une barrière de séparation, dans le nord-ouest du pays, pour se protéger de l'immigration illégale."

Bien sûr qu'il faut interdire l'immigration illégale. Bien sûr qu'il faut combattre l'immigration de peuplement. Mais l'immigration de travail pour des individus qualifiés dont notre pays peut bénéficier ? Si l'immigration aujourd'hui coûte plus qu'elle ne rapporte, ce que je suis prêt à croire, c'est bien parce qu'elle n'est pas assez contrôlée.


"there has been a sharp rise in the number of Germans converting to Islam"

Voilà bien le symptôme du problème : nous avons nous-mêmes démoli nos propres valeurs, et il n'est pas étonnant que les étrangers peinent à les adopter. La solution passe donc, soit par la rénovation de ces valeurs, par la raffermissement des identités nationales, soit par le rejet définitif de tout Etat-nation et par l'adoption de modes de vie axés sur la liberté individuelle à tout crin...

Publié par Ludovic Monnerat le 21 janvier 2007 à 17:35

"Un rappel de l'identité chrétienne de l'Europe permet de débusquer le piege"

Si ce rappel est celui du passé à quoi bon ? La laïcisation rapide de l'Europe et la désertion des Eglises s'opposent à un tel rappel, et favorisent cette relativisation de toutes les religions qui sont le propre de nos sociétés.

Publié par Ludovic Monnerat le 21 janvier 2007 à 17:38

__Si ce rappel est celui du passé à quoi bon ? La laïcisation rapide de l'Europe et la désertion des Eglises s'opposent à un tel rappel, et favorisent cette relativisation de toutes les religions qui sont le propre de nos sociétés.__

Ce n'est pas processus fatal, comme une pente savonneuse sur laquelle nous avons mis , par un pur hazard, le pied.
Il s'agit d'un processus qui le fruit d'un activisme d'une minorité.
Un processus commencé avec les Lumieres et mit en pratique, pour la premiere fois en politique, sous la Révolution Francaise.
Alors que 98% de la population Francaise était catholique, le pouvoir révolutionnaire persécutait les curés et les ordres.
Si un tel rappel n'est pas fait, alors nous sommes déjà mort.
Benoit 16 oeuvre dans ce sens, c'est un grand pape.
Les enjeux philosophiques sont là : soit nous gardons le poison des Lumieres et cette philosophie disparaitra avec le dernier Européen, soit nous nous retrouvons sur des paradigmes plus archaiques mais d'autant plus d'actualités pour chapoter une métapolitique Européenne.
Soit la démocratie marchande et à terme islamisée, soit l'Europe de Saint thomas d'aquin.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 17:45

Une derniere reflexion : ce processus n'est pas gratuit (la modernité croit à la gratuité), il prend du temps, il se construit sur des générations.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 17:47

La modernité a raison. L'acte de foi authentique a toujours été gratuit. Et il n'y a vraiment aucune raison pour que le XXIe siècle évolue au rythme du moyen-âge.

Publié par ajm le 21 janvier 2007 à 18:09

Le XXI siecle n'évoluera pas au rythme du moyen-âge de part la technique.
Il s'agit de savoir à quel projet sera soumis cette technique.
Nous avons le choix entre la chambres à gaz ou un projet metapolitique pour reprendre le mot de Dantec.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 18:14

"Le XXI siecle n'évoluera pas au rythme du moyen-âge de part la technique."

Les islamistes sont restés au Moyen-Age, mais cela ne les empêche pas d'employer la technologie moderne.


"Nous avons le choix entre la chambres à gaz ou un projet metapolitique pour reprendre le mot de Dantec."

Alternative trop manichéenne pour sembler réaliste. A l'époque de l'individu triomphant, ce sont des valeurs de liberté individuelle, et donc de responsabilité individuelle, qui doivent fonder la vie en commun.

Publié par Ludovic Monnerat le 21 janvier 2007 à 18:37

__Les islamistes sont restés au Moyen-Age, mais cela ne les empêche pas d'employer la technologie moderne.__

Le Moyen age européen n'a jamais ressemblé à la société islamiste moderne.
Que le moyen age musulman ressemble à la société musulmane actuelle, c'est fort probable.

__Alternative trop manichéenne pour sembler réaliste. A l'époque de l'individu triomphant, ce sont des valeurs de liberté individuelle, et donc de responsabilité individuelle, qui doivent fonder la vie en commun.__
C'est un aphorisme.
Cela dit, avec l'avortement de confort, l'euthanasie de masse (prochainement), il se peut que les meurtres de masses de fassent au nom de "l'individu triomphant" et non de la "collectivité triomphante" communiste ou nazi.
C'est l'autre versant de la modernité issue de Lumieres : l'individualité petit-bourgeois volterienne versus la collectivité primitive rousseauiste.
Les deux sont un désastre et font le lit de l'Islam.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 18:45

"....mais il faut aussi dire qu'à notre époque les identités et les individus sont plus malléables."

Il y a une immense différence entre la façon constructiviste dont le système politico-médiatique voudrait façonner le sentiment identitaire depuis quelques décennies (ne voyez-vous pas ce bombardement de propagande dans les média et la publicité, toujours plus incessant?) et la manière très traditionnelle, naturelle pourrais-je même ajouter, qu'ont toujours les gens d'envisager leur propre identité.


"Mais l'immigration de travail pour des individus qualifiés dont notre pays peut bénéficier?"

N'avons-nous pas, nous autres occidentaux, toutes les ressources intellectuelles et matérielles nécessaires pour former les spécialistes dont notre système a besoin? Si ce n'est pas le cas, alors autant tirer la chasse et laisser un ensemble civilisationnel plus performant nous remplacer (les chinois par exemple dont je salue la sagacité).

Et n'y a t-il pas une profonde hypocrisie morale à vider les pays en développement du peu de gens formés dont ils disposent? Il y a par exemple plus de médecins maliens à Paris que dans tout le Mali. A ce sujet, le ministre de la santé malien disait récemment et d'une façon un peu abrupte mais juste que les médecins maliens, formés sur les deniers de l'Etat, et ne revenant pas dans leur pays étaient des traîtres à la patrie.

Et où se trouve la logique quand on impose d'un côté des numerus-clausus dans nos facultés, quand de l'autre côté on doit faire venir du personnel de très loin, par manque de candidats? (je pense aussi à un article du Chicago Tribune où un journaliste s'étonnait que la ville fasse venir des infirmières du sud-est asiatique, tout en fermant les écoles d'infirmières locales).

On pourrait dire la même chose de notre politique de la population: pourquoi les mesures pour encourager la natalité indigène ne sont jamais votées, tandis que les frontières restent ouvertes pour compenser les faiblesses de notre pyramide des âges? (cf, le pantomime ridicule de la publication des derniers chiffres de la natalité "française").

"Nous avons nous-mêmes démoli nos propres valeurs..."

Encore une fois, il me semble erronné d'axer toute sa stratégie sur les "valeurs"; les valeurs, ça va, ça vient, c'est relatif, conjecturel. Des valeurs perdues ou oubliées peuvent se retrouver, tandis que lorsque un peuple est mort, il est mort pour de bon, pour l'éternité. Un peuple peut réapprendre ses valeurs après une période difficile, mais ne croyez pas que les valeurs européennes survivront, si les européens disparaissent en tant que tels. Ou alors, on peut choisir de nier les différences fondatrices, mais alors il faut disposer d'une capacité à la cécité volontaire non négligeable.


"...par la raffermissement des identités nationales."

Mais de quelle nation parle t-on?

La Suisse d'il y a quinze ans, je l'aurais défendue, comme citoyen-soldat, sans la moindre hésitation.

S'il fallait être mobilisé aujourd'hui, je ne le ferais pas sans quelques restrictions mentales.

Et admettons, pour la démonstration, que je sois encore mobilisable en 2040, accepterais-je de risquer ma vie pour défendre une Suisse qui ressemblerait à la population qui traîne aujourd'hui autour de nos gares, pour défendre un pays qui n'existe plus, assurément non!

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 18:57

Fass57 met le doigt sur le fait que personne ne défendra la société multi-culturelle qui n'est qu'en fait qu'une société multi-ethnique donc multi-racistes.(personne ne se battra pour une Europe "laique" cad, anti-chrétienne).
Chacun defendra les siens, et encore, les Européens, dans une large majorité, me semblent totallement dépourvus de systeme immunitaire.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 19:02

"risquer ma vie pour défendre une Suisse qui ressemblerait à la population qui traîne aujourd'hui autour de nos gares, [...] assurément non!"

Et s'il s'agissait de la défendre contre ceux qui traînent autour de nos gares, justement ? :-)

Publié par Ludovic Monnerat le 21 janvier 2007 à 19:03

Nos élites veullent nous faire que, justement, ceux qui trainent autour de nos gares sont des victimes , donc en danger.
Et comme nos élites sont au pouvoir...

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 19:05

"Les islamistes sont restés au Moyen-Age, mais cela ne les empêche pas d'employer la technologie moderne."

Les islamistes installés en Europe envisagent surtout leur situation dans des termes identitaires non conjoncturels, bien plus solides sur le long terme que les utopies abstraites et progessistes de nos pathétiques démocraties post-modernes. Et nous devrons leur répondre dans des termes équivalents, si vous voulons perdurer.


"A l'époque de l'individu triomphant, ce sont des valeurs de liberté individuelle, et donc de responsabilité individuelle, qui doivent fonder la vie en commun."

Oui, mais cela ne fonctionne que dans une société paisible, à l'économie prospère. Attendons une bonne crise et la loi du groupe reviendra immédiatement. Et c'est à ce moment-là qu'il faudra être fort, déterminé et si possible les plus nombreux.

Vision archaïque?

Peut-être, mais j'ai le sentiment de m'appuyer sur une histoire pluri-millénaire, en voyant les choses de la sorte, tandis que les thuriféraires des "valeurs" n'ont que quelques maigres décennies de prospérité molle derrière eux et la fausse et naïve certitude que ce monde-là sera éternel!

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 19:11

Débat intéressant, entre parenthèses, même si je pense que la machinerie est déjà figée et que les choses se dérouleront désormais de façon mécanique (il me semble que la dernière occasion de stopper le train, c'était à la fin des années huitante).

Pour alimenter un débat (qui n'en a pas vraiment besoin :-) ), juste encore cette citation du président Boumédienne, à la tribune de l'ONU en 1974:

"Un jour des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour faire irruption dans l'hémisphère nord, et non pas de manière amicale. Ils viendront pour le conquérir, et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire."

Que vaut un discours sur les "valeurs" face à cette position basée sur la vérité éternelle des peuples? Même pas de la roupie de sansonnet!

Publié par fass57 le 21 janvier 2007 à 19:21

La discussion sur les "valeurs" vaut celle sur le sexe des anges dans l'antique Bysance...
A bon entendeur.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 19:24

"Que vaut un discours sur les "valeurs" face à cette position basée sur la vérité éternelle des peuples? Même pas de la roupie de sansonnet!"

et

"La discussion sur les "valeurs" vaut celle sur le sexe des anges dans l'antique Bysance..."

Si l'on suit votre raisonnement, votre diagnostic est celui d'une Europe prise d'assaut et sur le point de tomber pendant que de vains intellectuels se perdent en arguties dans leurs tours d'ivoire. Je n'ai pas le sentiment d'assister à la révélation de mécanismes irréversibles, ni même d'une situation pareille.

Un discours sur les valeurs est essentiel, parce que c'est bien par faiblesse morale et intellectuelle que l'Europe subit une immigration déstabilisante, voire belligène. Tout discours parlant d'expulsions massives ou d'autres mesures pareillement iniques, dignes de régimes totalitaires, n'est que l'expression d'un refus d'alerter nos concitoyens et d'argumenter.

Les "vérités éternelles des peuples" ne permettent pas de mélanger immigration économique et politique. Les Européens ont réussi à coloniser des pays lointains grâce à leur supériorité militaire et grâce à la force de leurs convictions ; il n'y a pas aujourd'hui d'infériorité militaire qui amène à de telles comparaisons, et même si nos convictions flageolantes sont une faiblesse majeure, nous avons des valeurs qui restent fortement ancrées. Pour lesquelles il vaut la peine de sa battre.

Le fait que des gens ne se battent plus seulement - voire plus du tout - pour un pays mais pour un ensemble de valeurs est un fait historique de la dernière moitié du XXe siècle. C'est une chose sur laquelle il faut certainement compter à l'avenir...

Publié par Ludovic Monnerat le 21 janvier 2007 à 22:15

"Guerre civile diffuse"

Oui, nous avons connu un avant goût de cela d'une facon paroxysmique en décembre 2005 (émeutes raciales récupérées par les islamistes).

C'était à un tel point que les autorités -dépassées - ont fait tout ce qu'elles ont pu pour taire les problèmes. Pour certains "politiques" cela a été une découverte. Pour d'autres "politiques", l'inquiétude était telle qu'ils se demandaient que faire et comment faire....

Pour les milieux miltaires, ce fut une période d'observation intéressante car cela correspondait à des schémas déjà connus (Algérie, Liban...) et enseignées en école (tant que cela ne sera par interdit!). Seulement ca se passait au pays de France!
Le type de réponse adaptée est aussi connu, seulement pour une grande partie du monde "politique" il n'était surtout pas question d'utiliser la force, mais d'essayer de "racheter" les consciences en lachant du lest et aussi de l'argent. Ce qui a été fait massivement: Une "politique de la ville" a été développée, des lois , décrets , règlements ont été edictés pour "rendre plus visibles" les minorités. Une "discrimination positive" a été instaurée avec des rancoeurs tenaces qui sont maintenant apparues chez les jeunes francais. Et ensuite une sorte de normalisation avec la complicité des médias, et en empêchant les francais de souche de trop la ramener!

Toutefois, l'internet a permis de diffuser pratiquement en boucle des "ratonnades " de jeunes francais blancs de souche et des beaux quartiers. Cela a été une révélation dans le milieu "bobo" qui protège ces bandes.... Ce fut une révélation pour certains de voir leur enfant rentre à la maison après qu'i se soit fait casser la gueule au Champ de Mars...

Neanmoins, par la suite, pour les militaires, on a pu tester en grandeur reelle sous forme d'exercice slourd, des combats de rue avec chars lourds. Ca a été d'ailleurs assez spectaculaire de voir un "Leclerc" évoluer en pleine ville, se mettre en embuscade pour prendre en enfilade une avenue avec voitures et badauds... Cela m'a rappelé certains combats pourris dans Beyrouth! Très riche d'enseignement cela! Aussi bien pour les civils que pour les militaires...
Quelques temps après , au Cercle à Paris, lors de discussions avec des anciens de la Xéme DP (celle de Massu), j'ai retenu une remarque de l'un d'entre eux:
" Tu vois, je connais la tactique pour éradiquer cela dans la ville: des rafles à 3h du mat' apres avoir coupé le téléphone, leau le gaz et l'électricité., puis des interrogatoires... Tu sais ce que je veux dire... Et c'est pas la peine de faire la gueule, vous n'y couperez pas le moment venu!...."

Depuis, les effectifs de gendarmerie sont gonflés à budget constant au détriment des autres Armes. Car la gendarmerie a une mission "d'endiguement" à l'intérieur du territoire. Mais cela sera t il suffisant?

On sait très bien qu'actuellement il a environ 4000 à 5000 dihadistes sur le territoire. Certains ont de la bouteille: entrainés chez Kadhaffi, puis classes au Liban. D'autres, plus jeunes en Algerie avec le GIA, ou le GSPC, d autres avec le FRont Polisario, d'autres en IRAK et Afghanistan... Le jeune francais de souche n a plus aucun entrainement militaire depuis 1996 (11 ans déjà !), ne sait pas tirer avec un clairon (FAMAS) , lire une carte, se protéger, lancer des grenades, se servir d un lance roquette, se mouvoir en terrain hostile... Bref, le bidasse de base y en a plus! Par contre, plein de jeunes francais-marocains, ou franco-algeriens vont dans leur pays dorigine faire un service militaire avec tout ce que l on sait la dessus! Ca va promettre de beaux jours...
Et l'armement? Il y a qqq jours des caches d'armes et d explosifs ont encore été découvertes. Vous avez vu les photos? Ce sont pas des armes de foire! Et ce ne sont pas les premières... On nous raconte que c'est pour le banditisme...

En plus, on sait tres bien qu'il y a un travail de fond qui s exerce. Cela part des "centres Culturels Islamiques" qui sont de vrais nids de frelons. Mais il est interdit d'en parler, voire d'y toucher... Malheur au francais de souche qui transgresse ces interdictions tacites... Aussitot il peut etre condamné lourdement : prison et lourde amende du niveau de tout ce que vous avez en liquidité! (et dommage et interet aux associations association genre MRAp, etc...)

Il y a des établissements (tabligh) qui pratiquent un endoctrinement destiné à pratiquer une propagande à tous niveaux : et ca marche! Dans certaines rues, vous pouvez maintenant vous faire aborder directement pour essayer de vous convaincre que seul l islam est capable de vous apporter le salut! Et cela c'est tres récent car il y a quelque mois il n'était pas question pour un "frère" de s'adresser à un "kouffar". Il y a de l'entrisme dans les mairies et administrations. Il y a des endroits où on commence même à voir une substitution de personnels ... Et certains élus cèdent systématiquement croyant avoir leurs voix aux prochaines élections!

Bref, pour terminer, la situation est pire que ce que vous pouvez imaginer!

Publié par Ar Brezonneg le 21 janvier 2007 à 22:16

__Si l'on suit votre raisonnement, votre diagnostic est celui d'une Europe prise d'assaut et sur le point de tomber pendant que de vains intellectuels se perdent en arguties dans leurs tours d'ivoire.__

Sans jouer les Cassandre: oui, nous sommes au bord d'un gouffre.
il est peut etre moins perceptible vu de Suisse , mais vu de France, je vous assure que les lendemains vont déchantés gravement.
Le Liban ou même la Yougoslavie vont etre un parc à theme vis à vis du conflit qui se prépare en Europe occidentale.
Les Islamistes ne sont que la partie émergée, donc la plus spectaculaire , donc celle qui interresse les médias, de la menace qui pése sur nos sociétés.
Il existe des millions de sous-prolétaires dans les banlieues Francaises, sans foi ni loi, prets a etre entiérement embrigadés par les cellules islamistes.
La situation va vite devenir ingérable.
Pour reprendre une image : la maison est pleine de thermite, elle est prete à s'effondrer malgré les apparences qui sont trompeuses.

Publié par Three piglets le 21 janvier 2007 à 22:51

"Le fait que des gens ne se battent plus seulement - voire plus du tout - pour un pays mais pour un ensemble de valeurs est un fait historique de la dernière moitié du XXe siècle."

Est-ce qu'on bondit dans une tranchée, baïonette au canon, avec la perspective plausible d'y mourir d'une façon pénible ou d'y survivre en commettant des choses atroces, pour des "valeurs". Un instituteur, ancien "poilu" de 14-18, évoquait cet instant terrible comme un "viol de l'âme". En toute connaissance de cause, risquerait t-on son âme pour les valeurs abstraites, ce théâtre d'ombre, que le système joue devant nous?

Je ne crois pas. Pour plonger dans une tranchée, il faut, je pense, faire appel à d'autres ressources. La terre et le sang, on y revient toujours et ce ne sont pas les quelques dernières ridicules décennies du pathétique 20ième siècle qui changeront cela.

Puisque on évoque souvent sur ce blog, avec sympathie, la geste de l'armée isréalienne, vous pensez vraiment que les soldats de Tsahal, qui se sont battus récemment au Liban, se battaient pour des "valeurs"? Non, ils se battaient pour la terre, ils se battaient pour le sang, comme leurs adversaires d'ailleurs.


En outre, la non-intervention scandaleuse (l'adjectif est faible) de la communauté internationale durant le génocide rwandais, pratiqué à la vue et au sus de tous, montre bien que ce discours sur les "valeurs" ne vaut rien.

Publié par fass57 le 22 janvier 2007 à 0:03

De nos jours, les motivations personnelles des combattants sur le terrain ne constituent qu'un élément mineur du débat et ainsi du processus décisionnel. Les armées occidentales, considérées dans leur ensemble, peuvent être formées et déplacées rapidement en cas de besoin. Et, si on leur octroie le droit de viser la victoire, elles sont invincibles. La difficulté est de motiver la décision politique de leur engagement. Ce ne sont pas des bidasses potentiels qu'il faut convaincre, mais des opinions publiques, qui soutiendront, ou pas, des projets précis.

Je pense que le seul axe d'argumentation capable d'emporter une décision assez large dans nos pays doit faire appel aux bases du système démocratique. La guerre, ou la résistance, est un projet comme un autre, à ce niveau. Il faut le justifier en termes rationnels, en expliquer la nécessité en fonction des lois et des principes constitutionnels reconnus, en présenter les objectifs de manière à réunir un consensus et en fixer les étapes de révision et les systèmes de contrôle de manière à garantir le mieux possible le respect des principes ayant guidé les décisions initiales. La routine démocratique, quoi.

Il faut donc commencer par informer ou réinformer le corps politique, c'est-à -dire le grand public, du danger, du conflit, de notre temps. Le premier effort de guerre, aujourd'hui, est celui de l'information. Je propose de choisir comme ennemi la barbarie, et d'assimiler à ce terme les lois de l'Islam.

Le corps politique actuel, s'il ignore encore beaucoup de choses sur l'Islam, sait sans doute au moins que des lois du type châtiments corporels en place publique, ségrégation religieuse et sexuelle ou esclavagisme sont inacceptables. Si nous prouvons que la pratique de la religion islamique, c'est forcément cela, nous aurons désigné l'ennemi et nous pourrons aller de l'avant rapidement pour le vaincre.

D'autre part, pour emporter une décision, il faut aussi une vision d'avenir, une réelle solution. Une guerre n'est pas «vendable» aujourd'hui en elle-même - elle doit constituer un moyen vers un but et ce but doit être acceptable en fonction des principes régissant nos sociétés. Concrètement, la victoire doit servir à établir la paix, sinon elle sera condamnée d'office par une large part du corps politique.

L'effort doit donc s'accompagner d'un projet susceptible d'apporter une solution stable et durable et la guerre doit en fait constituer la simple punition du refus de construire cette solution. Dans cette optique, sur de tels fondements, la simple préparation, résolue, de la guerre peut permettre d'amener la paix sans conflit, par le seul équilibre de la menace. Et c'est là l'objectif optimal à atteindre dans l'élaboration de la solution, du «plan de paix».

Dans le contexte présenté ici, la solution est la réforme de l'Islam. Et celle-ci est également essentiellement affaire d'information. Pour se libérer de l'emprise de l'Islam, il suffit d'en examiner les textes, les lois et l'histoire avec un esprit rationnel et objectif. Tout cela est médiocre, mauvais, vraiment, absolument insuffisant, y compris formellement. Il n'y a de divin dans l'Islam que la foi des Musulmans et chacun peut aisément s'en rendre compte, après tout au plus quelques semaines d'étude sérieuse, dans un cadre adéquat.

Le problème est que, jusqu'à présent, comme les fanatiques sont encouragés par cette religion à décapiter leurs interlocuteurs sceptiques, il était impossible de créer un mouvement solide de prise de conscience et il s'est créé avec le temps, dans le monde musulman, d'innombrables habitudes d'autoprotection, d'autocensure, d'acceptation fataliste, littéralement. Mais les moyens d'information modernes permettent enfin de briser cette muraille. Il faut obliger le monde islamique à faire ce travail. Et il faut contenir ou vaincre les fanatiques.

Une dernière chose: je ne crois pas que l'Islam en soi mérite tant d'attention, ni soit vraiment le cœur du problème. Mais c'est sans doute aujourd'hui le levier le plus efficace pour aborder les grands problèmes civilisationnels de notre temps. L'Islamisme, au fond, au-delà de l'horreur qu'il transporte, et des risques majeurs bien réels qu'il génère (Iran), est une chance donnée à la communauté humaine de prendre son avenir en mains, de résoudre ses principaux conflits de motivation, de se trouver une identité et des buts communs, de construire sa réconciliation. Et à quelque chose, ainsi, ce malheur aura été bon.

Publié par ajm le 22 janvier 2007 à 7:18

Merci pour ce dernier commentaire remarquable, qui mériterait d'être transformé en billet...

Publié par Ludovic Monnerat le 22 janvier 2007 à 8:16

Si l'Islam est un levier, que pensez que ferront les musulmans présents en Europe si leur religion est interdite?

Publié par Three piglets le 22 janvier 2007 à 8:30

LM: Merci pour le conseil!

TP: La plupart se calmeront très vite devant une telle résolution. Les fanatiques seront des cibles faciles. Les réformateurs saisiront l'occasion.

Publié par ajm le 22 janvier 2007 à 8:44

En effet, remarquable conclusion de AJM dans ce billet pris en otage comme on a rarement vu.

Publié par fingers le 22 janvier 2007 à 9:43

Je reste pétrifié par un tel manque de réalisme, par un déni du réel aussi colossal, à tel point que, pour une fois, je ne sais pas quoi dire! (sur DeDefensa, on aurait parlé de la psychose du virtualisme) :-)

Par pitié, dites-moi que nos "élites", nos dirigeants ne sont pas aussi aveugles, aussi ignorants de l'histoire et de la réalité des peuples!!!

Publié par fass57 le 22 janvier 2007 à 9:52

Encore un mot, ce n'est pas la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu, ce n'est pas la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu! :-)

Publié par fass57 le 22 janvier 2007 à 9:59

Bonjour à tous, tout d'abord je veux remercier Ludovic Monnerat pour ce magnifique blog, je suis tout à fais d'accord avec fass57, la seul chose que je voudrais rajouter, c'est qu'il faut en plus se ré-approprier notre héritage Chrétien, cela facilitera les choses.

Publié par vince le 22 janvier 2007 à 10:11

"...c'est qu'il faut en plus se ré-approprier notre héritage Chrétien, cela facilitera les choses."


Oui et ce n'est même pas une question de foi, car, dans la mécanique des peuples, une structure religieuse est avant tout un marqueur civilisationnel. Comme on ne construit pas un immeuble en oubliant un étage en son milieu, il faut toujours veiller à ce que toutes les strates composant une identité soient fermement occupées, parce qu'un espace vide ne le reste jamais bien longtemps.

Publié par fass57 le 22 janvier 2007 à 10:20

Bravo fass57, je vois que vous m'avez bien compris. Cela peut ou pas être de la foi, le problème est bien là ou vous le cibler, la place vacante laissé par nos hommes politique à fait oublier au peuple son histoire et son héritage, donc il y a une place à prendre pour les musulmans "modérés", mais pour moi il n'existe pas de musulmans modérés.
Il existe des musulmans qui applique le coran et d'autres qui vivent leurs religion dans un cadre pré-établi c'est-à -dire le Christianisme, une sorte d'islam Christianisé.

Publié par vince le 22 janvier 2007 à 11:01

__Je reste pétrifié par un tel manque de réalisme, par un déni du réel aussi colossal, à tel point que, pour une fois, je ne sais pas quoi dire! __

Je suis également inquiet d'un certain décalage entre les solutions proposées et la prise de conscience du danger qui pese sur notre civilisation.
Ma sentiment est que les Européens sont , en quelque sorte , dans la peau des juifs des années 30.
Ces memes juifs n'ont pas vu la menace; ces gros nuages qui s'accumulaient au dessus de leurs têtes malgré le message qui était trés clair.
Aujourd'hui, il suffit d'écouter les paroles du Rap, aller sur les sites islamistes/musulmans , pour comprendre que les Européens sont gravement en danger.
Un danger qui ne recontre qu'une faible résistance, des populations Européens percluent de remords , de mauvaises consciences, s'empechant de se défendre par une grille de lecture périmée, non-actualisée, refusant les projets politiques d'envergures.
Bref, un défaitisme suicidaire.
(j'ajoute qu'un débat, meme virulent, n'est pas "une prise d'otage").

Publié par Three piglets le 22 janvier 2007 à 11:12

Lorsqu'un projet ne fait pas l'unanimité, notamment en raison de ses incidences possibles, le mieux est de tenter une expérience limitée, dans un cadre dont il sera toujours possible d'assurer la maîtrise.

Pourquoi ne pas tenter d'interdire l'Islam en Suisse, afin de recueillir de premières expériences?

Publié par ajm le 22 janvier 2007 à 11:48

Je suis pour, Ajm.
C'est un moyen de jugé la force ennemie.
Mais cela reste un moyen et non un but.

Publié par Three piglets le 22 janvier 2007 à 12:08

Bonjour ajm, je pense que la stratégie à adopter est plus claire si nous affirmons notre Christianisme et si nous déclarons comme loi la réciprocité entre les différentes religions, c'est-à -dire que la condition des musulmans en terre Chrétienne, doit être égal qu'aux Chrétiens vivant en terre d'islam "c'est la réciprocité", et là il y aura un sérieux problème, car la condition de nos frères Chrétiens est mal menée par des musulmans, ce qui est tout à fait normal, car ils appliquent tout simplement le coran.

Publié par vince le 22 janvier 2007 à 12:09

TP: Oui. Mais pour être sûr de ne pas se tromper de but, je proposerais de parler de moratoire plutôt que d'interdiction, et d'en définir le terme de manière à bien cerner l'objectif. Que diriez-vous de «jusqu'à l'abrogation définitive et crédible, par une institution ad hoc, de toute force obligatoire conférée aux textes sacrés de l'Islam»?

Vince: Oui, l'exigence de réciprocité me semble tout à fait judicieuse, en termes religieux, et je crois savoir qu'on en parle de plus en plus souvent au Vatican, d'ailleurs. Mais il est impossible de gérer la présence physique d'une communauté religieuse en de tels termes dans une démocratie, où les recommandations religieuses n'ont pas force de loi.

Publié par ajm le 22 janvier 2007 à 12:34

__Que diriez-vous de «jusqu'à l'abrogation définitive et crédible, par une institution ad hoc, de toute force obligatoire conférée aux textes sacrés de l'Islam»?__

Sachant que cette disposition fera réagir violemment une partie des musulmans, je suis d'ac.

Publié par Three piglets le 22 janvier 2007 à 12:48

Voici le texte complet: http://precaution.ch/wp/?page_id=3

Publié par ajm le 22 janvier 2007 à 12:51

"c'est-à -dire que la condition des musulmans en terre Chrétienne, doit être égal qu'aux Chrétiens vivant en terre d'islam "c'est la réciprocité"

Désolé, mais le concept de réciprocité est ce que l'on appelle vulgairement un "piège à cons".

Par exemple, un pays musulman, qui compterait 1% de chrétiens parmi sa population (comme la Turquie) accepterait, sur les deniers de l'Etat, la construction de deux ou trois églises qui se courreraient après; tandis que, chez nous, par réciprocité, nous serions de fait obligés de subventionner la construction de centaines, voir de milliers de mosquées. Oui, un vrai piège à cons! Et riez pas, comme aurait dit Coluche, ce serait en plus avec nos impôts!

Publié par fass57 le 22 janvier 2007 à 12:52

"Voici le texte complet: http://precaution.ch/wp/?page_id=3"

De toute façon, une telle interdiction serait par définition impossible dans le cadre des "valeurs" universelles et de la société démocratique que vous pensez défendre.

Le plus marrant, c'est qu'avec mes "valeurs" non-universelles, ce serait possible....

Publié par fass57 le 22 janvier 2007 à 12:56

@Fass57
vous disiez : "Effectivement, il conviendrait de constituer un glacis européen solide et auto-suffisant, avec la Russie évidemment "

Je suis bien d'accord sur cela!
En effet, dans un plan de Défense de l'ensemble européen", il est d'évidence nécessaire d'en revenir aux schemas géopolitiques anciens, en "réactivant" les anciennes alliances avec la Russie, et partant de là avec le monde orthodoxe en général. Leur civilisation et leur philosophie étant compatible avec le nôtre. Nous sommes tous issus de l'Empire Romain, D'Occident pour nous , de même que la Russie est fille de l'Empire Romain d'Orient. Le Tsar étant le "César"... M. Poutine en étant un successeur brillant.
Cette unicité culturelle a été estompée par les malheurs qui ont fondu sur le peuple Russe à partir de 1917. La longue parenthèse qui s'ensuivit a isolé la Russie de cette unicité culturelle.
Le Général de Gaulle, visionnaire disait : "L'Europe de l'Atlantique à l'Oural ..", car fin connaisseur de l'Histoire, il voyait cette unicité , cette communauté de civilisation.
Si ce point de vue est masqué actuellement, c'est à cause de la "culture diplomatique" (si on peut le dire actuellement en France...) qui s'ensuit d'une lourde influence du Département d'Etat des USA, qui s'est servi depuis Yalta de l'espace européen en tant que glacis de la doctrine Monroe... ET si l'antagonisme USA / Chine (cette dernière remplacant le monde Sovietique en tant qu'épouvantail) -l'Europe, très mal partie depuis deux ans!- redeviendra -avec la Russie!- un glacis, à la fois par l'Ouest pour les USA, et par la Sibérie par l'Est! N'oublions pas la latence de conflits Russie / Chine pour des problèmes territoraux sur l'Oussouri... Les Chinois n'ayant jamais accepté dans le fond la ligne de partage au Nord de la Mandchourie. Les chinois s'infiltrent massivement en Sibérie, lorgnant sur les matières premieres : les Russes sont maintenant 150 millions, les chinois 1 milliard 300 millions!
Et je ne me lance pas à faire un parallèle sur le "monde Blanc" contre le "Monde Jaune" Versus "Monde Blanc" contre "Monde Noir" ce qui est encore un autre point de vue qui prévalait en géopolitique à la fin du XIX siècle.
(pour cela vous pouvez vous reporter au chapitre "Permanence des Identités" troisième partie de "Géopolitique" de Aymeric Chauprade chez Ellipses" )

Publié par Ar Brezonneg le 22 janvier 2007 à 14:07

J'ai compris dans vos derniers message l'idée de militer auprès des élites.

On dirait que certains commencent à se réveiller, se posent des questions, comme Edgard Pisani avec son forum :
http://www.vivelarevolte.com/

Peut-être est-ce un lieu où se faire connaître ?

Publié par Juan_rico le 22 janvier 2007 à 14:44

Oui, Ar Brezonneg, cette vision stratégique, c'est en gros ce que Mackinder préconisait avec sa théorie du "Heartland". C'est d'ailleurs pourquoi les puissances anglo-saxonnes ont toujours redouté, et encore maintenant, que les "deux poumons de l'Europe, comme le disait sur un plan spirituel Jean-Paul II, soient stratégiquement réunis en un bloc qui serait tout à la fois inexpugnable et largement auto-suffisant (on peut espérer que les impératifs d'approvisionnement énergétique de l'Europe forcent cette alliance, ce que le chancellier Schröder avait par exemple compris).

"il est d'évidence nécessaire d'en revenir aux schemas géopolitiques anciens..."

Exact, la politique, c'est avant tout de la géographie appliquée.


"....l'Europe, très mal partie depuis deux ans!- redeviendra -avec la Russie!- un glacis, à la fois par l'Ouest pour les USA, et par la Sibérie par l'Est!"

Ah, l'Europe, de Barcelone à Vladivostock, quelle vision proprement fabuleuse ce serait!


"Et je ne me lance pas à faire un parallèle sur le "monde Blanc" contre le "Monde Jaune" Versus "Monde Blanc" contre "Monde Noir" ce qui est encore un autre point de vue qui prévalait en géopolitique à la fin du XIX siècle."

Paradigme parfaitement explicité au début du siècle passé par Oswald Spengler, d'une façon funestement prémonitoire!

Publié par fass57 le 22 janvier 2007 à 15:02

Le problème c'est l'islam et pas les immigrés auxquels on est en droit d'exiger qu'ils respectent la loi. Maintenant encore faut-il faire respecter le droit. Les textes du coran vont à l'encontre du droit dans nos pays démocratiques et à l'encontre des droits de l'humain plus généralement, néanmoins il a été choisi politiquement de fermer les yeux "par respect du religieux" bien que l'islam ne se limite pas comme ajm l'a bien montré à une religion individuelle, mais qu'elle est aussi une idéologie faciste et impérialiste, puisque ce dernier mot est redevenu à la mode bien que généralement dirigé uniquement contre les USA. Interdire l'islam est donc une nécessité mais aussi un devoir de protection qui est sensé être garanti par l'état dans un état de droit. Les pays arabes et musulmans pourront râler , l'arabie saoudite en tête quand on sait que non seulement les autres cultes sont interdits dans ce pays, mais les juifs sont interdits d'entrée. Question réciprocité il y a du boulot!

Mais jamais nos autorités n'auront le courage politique, et le moratoire est une mauvaise proposition car soit l'interdiction est une bonne chose et on y va, soit ce n'est pas une bonne chose et alors on en parle plus.

Publié par elf le 22 janvier 2007 à 19:05

Le gros défaut de l'Occidentale, c'est qu'il n'écoute pas. Il faut écouter les Islamistes car ils disent exactement ce que dit ajm de l'Islam. Ce sont les moins menteurs des Musulmans et c'est à eux qu'il faut envoyer un message clair et irrévocable. Les extrémistes ne sont pas un problème, on les tue. Nous ne sommes pas menacés militairement parlant et c'est ridicule de le penser. L'ennemie qui nous taraude comme on dit au Québec, c'est nous même, notre félonie qui tel un caméléon passe du noir au rouge puis maintenant au vert. Nous ne nettoyons jamais nos fonds de placard et l'on est éternellement surpris par les événements. La démocratie quand elle n'est pas directe favorise la paresse intellectuelle, heureusement il y a certains individus qui s'acharnent à informer et c'est tout à l'honneur de ce Blog et quelques autres de parler de ce que personne ne veut parler. La réforme doit venir des Musulmans mais c'est à nous de l'initier. Nous avons la charte, des lois, appliquons-les. Le dernier sondage sur les accommodements déraisonnables au Québec fait ressortir les mêmes chiffres en faveur de la loi, aux alentours de 80% que ce soit les purs laine ou les autres. C'est à méditer !

http://www.985fm.ca/enquete/

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 22 janvier 2007 à 19:49

Mais sont-ce des choses que l'on peut savoir à l'avance avec tant d'assurance? Je ne le crois pas. Je pense que nous pouvons fort bien juger l'Islam sur ce qu'il est et ce qu'il a été, mais que nous devons laisser une chance à l'avenir.

D'autre part, peu importe. Ni l'interdiction ni le moratoire ne peuvent ni ne devraient être mis en force en tant que tel dans le contexte légal suisse. Du moins pas à mon humble avis. C'est pourquoi je propose une autre stratégie.

Je propose de transférer au niveau fédéral (par le biais d'une initiative populaire fédérale modifiant l'art. 15 de la constitution) la compétence actuellement allouée aux cantons de définir le régime des communautés religieuses et d'assortir l'article constitutionnel en question d'un ou deux principes restrictifs très simples et transparents, presque anodins, tel que l'obligation, pour les Églises souhaitant être reconnues, de prouver qu'elles sont «au service du peuple» (c'est juste une proposition, inspirée de l'idéal démocratique suisse). Et d'accompagner le débat national ainsi engagé d'une campagne d'attaques juridiques incessantes contre l'Islam sous toutes ses formes concrètes (le Coran, les mosquées, les associations, la charia, la récitation publique, l'excision, la violence conjugale, les égorgements d'animaux, tout).

Ainsi, à l'heure où le peuple suisse ira voter pour donner à la Confédération la compétence de désigner les communautés religieuses, soit peut-être deux ans après le dépôt de l'initiative, l'enjeu réel de ce vote sera clair pour tout le monde: l'Islam ne pourra pas satisfaire les conditions pourtant toutes simples exigées et il est exclu qu'il devienne une religion officielle en Suisse. C'est cela que les Suisses diraient alors, en acceptant cette modification de la Constitution sinon très bénigne.

Alors, lorsque les choses seront claires, nous pourrons fermer les mosquées à cause du discours subversif dont tout un chacun saura qu'il est inévitable dans un tel endroit. Alors, nous pourrons sans problème chasser du pays les professionnels de ce culte, également pour subversion. Alors, nous pourrons interdire sans autres toutes les organisations islamiques, dont nous saurons que si elles ne condamnent pas expressément l'Islam des textes, c'est qu'elles travaillent à notre perte et en faveur de la barbarie. Alors, les Suisses auront les yeux ouverts et ils se débarrasseront de l'Islam tout naturellement, sans pour autant faire de taches dans leur constitution ou leurs lois.

Publié par ajm le 22 janvier 2007 à 19:54

@ajm
L'interdiction peut être un électrochoc salutaire et aider à la prise de conscience que vous souhaitez. Si l'islam change de fond ce ne sera plus l'islam. Mais admettons pour les simples gens qui l'utilisent pour appuyer leur foi que ce soit possible, dans ce cas la loi pourra être changée, néanmoins ne rêvez pas ce ne sera pas avant plusieurs dizaines d'années si jamais...

Publié par elf le 22 janvier 2007 à 20:56

Je me baladais sur le Bondy blog , quand je suis tombé sur ce témoignage :

«Il ne faut pas se mélanger dans une cité, rester dans son monde surtout lorsqu'on n'est pas noir ou arabe ! L'apparence compte beaucoup et certains "blancs" subissent des insultes raciales. Je n'ai pas la bonne couleur de peau »,

http://yahoo.bondyblog.fr/news/trois-filles-trois-religions-meme-manque-de-liberte


Le probleme dépasse l'Islam proprement dit.
Il y a un probléme ethique également, et le nier serait dommage.
Le gouffre dont je parlais hier est sous nos pieds.

Publié par Three piglets le 22 janvier 2007 à 21:19

Bonjour a tous,



Tout d'abord je vous remercie pour ce superbe debat, qui meme avec des divergences d'opinions est reste de tres bonne tenue.
D'habitude, les attaques ad hominem et reduction ad hitlerium sont foisons.
Ou sont passes les chiens de gardes gauchistes?
Sont-ils censures :)



En ce qui me concerne, je n'ai par principe rien contre des immigrants qui s'assimilent.
Le probleme c'est lorsqu'ils deviennent trop nombreux en si peu de temps et que l'on assiste a un remplacement de population.
Je ne vois pas pourquoi la seule ethnie qui n'aurait pas le droit de survivre serait l'ethnie des occidentaux blancs !
Comme il doit y avoir des pays a majorite asiatique, africaine, arabe, amerindienne ...
il doit etre possible aux blancs d'avoir le droit de survivre.



Les gauchistes vous parleront de sauvegarder la diversite des especes biologiques pour les plantes et les animaux, tout en travaillant tres serieusement pour la disparition de l'ethnie blanche par un melting-pot generalise a tous les pays occidentaux.



Je pense malheureusement que l'education nationale, les medias, les bien-pensants auront a tel point endoctrine la population que notre avenir est celui du "camp des saints" de Jean Raspails.
J'invite les intervenants a le lire.
Ce livre est tout simplement prophetique.



Bien sur, l'invasion ne se fait pas soudainement comme dans le livre (sinon elle provoquerai une reaction des indigenes, un peu comme un homard plonge directement dans de l'eau bouillante), mais progressivement (le homard ne remarque rien et se laisse mourrir).
L'invasion n'est pas asiatique, mais arabo-africaine, car deja en 1974, le livre n'aurait pas pu sortir si l'auteur avait parle ainsi.



Cordialement

A. Meladius

Publié par AMeladius le 22 janvier 2007 à 21:44

Nous ne serons débarrassés de l'Islam, elf, que lorsqu'il ne sera plus possible qu'à une poignée de fous de croire à ces vieux mensonges et que «tout le monde», sinon, saura à quoi s'en tenir.

Pour cela, il faut totalement discréditer cette religion, de fond en comble. Et seul un débat ouvert peut y parvenir. Des lois qui décréteraient ceci ou cela, d'en haut, parce que tel et tel, ou tels groupes, l'auraient trouvé judicieux, ne feraient que ralentir ce processus en décourageant le débat public, en le déclarant clos.

Des procès, en revanche, sur des aspects divers de l'Islam, mais faisant toujours référence au cœur du problème, aident à la bonne compréhension du public, car les gens ont des approches différentes de ces questions. Les uns vont comprendre en lisant un simple verset et la loi qui en a été tirée, les autres réagiront en voyant les mains coupées, en réalisant que l'Islam est la principale cause des excisions «modernes» ou le moteur du djihad, ou la source vive de l'antisémitisme. Il faut que tous ces aspects soient traités, en toute lumière, afin que chacun trouve la porte correspondant à sa clé.

Le reste, ici, n'est que formalité. Tout ce que nous, dans les pays démocratiques, avons à dire à l'Islam tient en un mot: non.

Pour les Musulmans, c'est une autre histoire - c'est leur religion. Et il faudrait, je pense, pour accélérer les choses, car le temps presse, mettre en place une structure de débat qui fasse la part belle à cet aspect, ce que j'appelle un grand divan, c'est-à -dire une réunion consultative où les décisions se prennent à l'unanimité seulement. Et c'est cette chose, je pense, qui aurait une chance réelle de nous aider à surmonter les vrais problèmes spirituels de notre temps. Ou au moins à essayer vraiment.

Publié par ajm le 22 janvier 2007 à 22:14

Faire peser un Armagueddon nucléaire (l'ensemble OTAN, voire OTAN plus Russie) sur les capitales de 40 états musulmans , comme ce fut le cas dans la politique de containment de l'expansion communiste n'aurait -il pas le même effet en faisant imploser l'ensemble arabo-musulman de la oumma?

Un autre objectif serait d'affaiblir considérablement les deux centres de l'activisme musulman , tant sh'ite que sunnite que sont l'Arabie Saoudite et l'Iran, à commencer par une sortie de la dépendance du pétrole et en stoppant tout transfert de technologies sensible vers ces pays.

Publié par resistor le 23 janvier 2007 à 0:07

"Il faut écouter les Islamistes car ils disent exactement ce que dit ajm de l'Islam. Ce sont les moins menteurs des Musulmans et c'est à eux qu'il faut envoyer un message clair et irrévocable. La réforme doit venir des Musulmans mais c'est à nous de l'initier. Nous avons la charte, des lois, appliquons-les."

Tout à fait d'accord avec AJM et YMS qu'il faut prendre au sérieux la volonté hégémonique, mortifère et génocidaire du message coranique.

Et aussi qu'il y va du bien-être des populations issues des pays musulmans eux-mêmes et donc de l'application de nos propres lois qui punissent la non-assistance de personnes en danger.

Ce qui implique aussi l'intolérance absolue pour tout discours appelant ouvertement au meurtre et au génocide dans des soi-disant conférences internationales et pour ceux qui les font, à commencer par les dirigeants politiques et religieux, c'est-à -dire le renvoi des prêcheurs de la haine mais aussi des ambassadeurs des pays (à commencer bien sûr par l'Iran) qui les ont tenus et la révocation de tous leurs privilèges de circulation, pour eux et leurs familles, aussi bien que leur accès à toute tribune internationale comme l'ONU... jusqu'à ce qu'ils aient officiellement et explicitement désavoué lesdits propos !

Publié par jc durbant le 23 janvier 2007 à 7:33

Vous avez raisons jc durbant, vivre en démocratie ne veut pas dire être faible, mais au nom de cette démocratie les politiques acceptent l'insoutenable,
des propos, qui aurai à une autre époque déclenché une guerre, mais là nous avons affaire à des politiques moues, qui préfère la Paix qu'à la Vérité.

Publié par vince le 23 janvier 2007 à 11:12

De retour après une absence trop longue, ce fut un régal de découvrir ce débat de si belle tenue. Deux remarques:

je ne vois pas dans l'argumentaire de Fass57 une réelle démonstration de l'efficacité d'une solution du glacis. Tout au plus des exemples, comme le Japon, qui n'est certes pas le meilleur, tant ce pays doit son identité synchrétique légendaire à ses interactions avec la Chine, la Corée ou la Russie, pour ne pas parler aujourd'hui des Etats Unis.

En second lieu et pour aller dans le sens d'AJM d'une remise en question "de fond en comble" de l'islam, je pense qu'il est temps d'explorer la promotion d'identités alternatives à l'islam, au profit des musulmans.

La chaux et le sable ont si bien pris dans sa construction largement romancée, que l'islam semble figé dans le ciment, dans la durée. Je propose de le casser à la masse!

Car pour transformer l'islam, le musulman natif doit pouvoir se projeter dans un passé réidentifiant, appropriable par lui.

Le coup d'arnaque magistral de l'islam fut de réécrire l'histoire au 9ème siècle.

Par exemple, de faire croire que Mahomet avait réellement existé historiquement, que le coran avait été lui aussi placé en bloc dans une histoire datée, idem pour la sunna, etc.

Aujourd'hui tout le monde est ainsi persuadé les conquêtes islamiques étaient portées par la foi en le prophète et son texte alors qu'à l'époque de Charles Martel, sa vie (la sira) n'avait même pas encore été écrite...

On sait que tout cela est cousu de fil blanc, archi-faux, fabriqué aussi vrai que les dépêches de l'AP, reuters et autres d'aujourd'hui, signées des dignes héritiers des rédacteurs de l'histoire du pseudo-Mahomet et de son texte.

Devant un tel gouffre identitaire, que la remise en cause des fondements historiques de la "soumission", c'est une profonde solution de rechange et de reconstruction qui s'impose.

l'Inde l'a compris en rappelant aux musulmans que le sanctuaire de la Kaaba a été construit par eux et que les rituels qui s'y déroulent sont tous d'origine indienne. Mais l'Europe ne l'écoute pas.

En deux mots: restituer aux musulmans le droit de s'identifer à leurs racines pré et/ou para-islamiques pour se projeter dans un après-islam qui soit leur. Par un effet de balancier simple à comprendre: leur ouvrir un nouveau champ identitaire futur en réhabilitant l'identité pré-islamique.

Ou, pour pasticher la célèbre publicité de Badoit, qu'ils puissent enfin se dire que: "oui, il y une vie après l'islam"

Publié par Louis le 23 janvier 2007 à 12:06

L'islam n'est pas la cause des problèmes européens. L'islamisation galopante de
l'Europe n'est que le dernier et plus grave effet secondaire d'un maladie morale
qui ronge l'occident depuis la fin de la 1ère guerre mondiale. Pour citer un de
mes auteurs favoris ("Spengler" - Asia Times Online)


"Siegfried triumphed over Christ during World War I. No shred of credibility was left in
the Christian idea of souls called out of the nations for salvation beyond the grave. In
1914 Europe's soldiers still fought under the illusion of a God that favored their nation.
Germany fought World War II under the banner of revived paganism. For today's
Europeans, there is no consolation, neither the old pagan continuity of national culture,
nor the Christian continuity into the hereafter."


C'est à partir de ce momnet là que la psyche européenne souffre de
dégâts structurels massifs. La trahison des démocraties durant les années
30 ne fut pas un accident, de même que le soutien et l'admiration des
intellectuels pour le stalinisme et le maoisme, de même que mai 68 avec
ses conséquences catastrophiques pour le civisme, l'éducation, le respect
des valeurs, de même que la progression du socialisme et la terre-brûlée
qu'il laisse partout ou il passe. Les causes du malaise existentiel européen
sont multiples, les crises de confiance se sont succédés, des nouvelle
pathologies sont apparues. Une des plus dévastatrices pour l'instinct de
survie de l'homo europeus: le socialisme et l'état providence. Ce socialisme
qui dé-responsabilise, qui inocule une mentalité d'assisté et annihile la
volonté d'entreprendre, qui démoralise toute personne vigoureuse et
ambitieuse, qui ne vit que par des extorsions fiscales et distributions de
prébendes, qui donne des leçons de solidarité et de morale mais seulement
avec l'argent des autres. Au temps des "Internationales" et à l'Est après la
guerre, on élaborait des plans gigantesques pour la fabrication de l'homme
nouveau, le prolétaire sans frontières, arraché aux particularismes d'un état
et d'une culture, rejetant l' "archaïsme bourgeois" de la nation et des valeurs.
La base théorique avait été fournie par les penseurs du socialisme primitif
qui condamnaient l'attachement au sol et aux traditions comme une invention
bourgeoise pour aliéner et asservir le travailleur. C'est un lourd héritage,
largement ignoré de nos jours mais qui éclaire beaucoup la direction dans
laquelle le socialisme actuel veut entraîner l'Europe. Au bout du chemin il
y aura l'homme "multi-culturel", égalisé par le bas et vivant d'allocations,
qui a oublié qui il est, d'où il vient, pourquoi il est là et qui ne défend plus
rien, l'homme post-national, uniformisé culturellement par l'application
dissuasive voir violente de la "politically corectness".


Prolonger le status quo ne peut être que désastreux à terme. La totalité
des études démographiques coupe court à toute divagation prétendant le
contraire. Dans les grandes métropoles et jusqu'au bourgs de plusieurs états
européens, la population de remplacement (dans le sens du rejet/remplacement
des valeurs occidentales) est déjà largement sur place et largement plus féconde.
Au rythme ou l'immigration "de peuplement" continue, si les autochtones ne
réagissent pas, la question n'est ni SI, ni même QUAND mais COMMENT
se fera le transfert de propriété immobilière: passivement par simple
substitution ou dans un bain de sang. ? Les peuples qui ignorent ou méprisent
leur passé et leur valeurs à tel point qu'ils ont renoncé à se reproduire,
descendent à grands pas vers le cimetière des nations et des cultures.


L'islam représente un danger gravissime pour notre civilisation mais, peut-être
par là -même, il sera la source de notre salut. L'Europe est dos au mur et face
au couteau. Elle doit maintenant agir ou périr et la question des valeurs est centrale.
Personnellemnt je crois au darwinisme et au fonctions extrêmement bénéfiques des menaces
extérieures dans la lutte pour la survie. Sans cette pression extérieure, maintenant,
et pas plus tard, l'Europe risquerait de ne plus pouvoir s'adapter face à ses
prédateurs

Publié par Alexandre le 24 janvier 2007 à 9:08

L'islam représente un danger gravissime pour notre civilisation mais, peut-être
par là -même, il sera la source de notre salut. __L'Europe est dos au mur et face
au couteau. Elle doit maintenant agir ou périr et la question des valeurs est centrale.
Personnellemnt je crois au darwinisme et au fonctions extrêmement bénéfiques des menaces
extérieures dans la lutte pour la survie. Sans cette pression extérieure, maintenant,
et pas plus tard, l'Europe risquerait de ne plus pouvoir s'adapter face à ses
prédateurs__

Effectivement.
Je pense la même chose : l'Islam sera, soit la cause ultime de notre mort, soit le virus qui appelle à un vigoureux systeme d'auto-défense.
Je le répéte : nous devons changer de paradigmes.
La table rase, le revisionnisme moderne consistant à nazifier tout ce qui est post-Lumiéres, l'utopie en kit, l'universalisme totalitaire, le centralisme, l'athéisme, la bureaucratie, l'hédonisme, toutes ses tares issues des Lumiéres doivent etre abattues.
Recentrons nous sur des valeurs plus archaiques, plus robustes, et refermons cette stase de bonheur-à -monter-soi-même qui dure depuis deux siecles et qui trouvent son accomplissement depuis mai 68.
Cette société tend à s'autodétruire, survivons lui et nous l'aurons vaincu.

Publié par Three piglets le 24 janvier 2007 à 9:51

http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2007/01/24/wiran24.xml

A senior European defence official told The Daily Telegraph that North Korea had invited a team of Iranian nuclear scientists to study the results of last October's underground test to assist Teheran's preparations to conduct its own - possibly by the end of this year.
[...]
"The Iranians are working closely with the North Koreans to study the results of last year's North Korean nuclear bomb test," said the European defence official.

"We have identified increased activity at all of Iran's nuclear facilities since the turn of the year," he said.

"All the indications are that the Iranians are working hard to prepare for their own underground nuclear test."

Publié par ajm le 24 janvier 2007 à 10:32

"Nous avons la charte, des lois, appliquons-les " ...

- Il faut aussi souligner l'initiative du syndicat d'étudiants juifs qui a tout récemment réussi à faire annuler une conférence à l'ESSEC avec l'ambassadeur iranien ...

- mais aussi que nombre des dirigeants du régime des mollahs ont déjà (toujours inapppliqués) des mandats d'arrêt internationaux sur le dos (comme l'ancien président Rafsandjani : 2 dont l'attentat du Centre communautaire juif de Buenos Aires de 94 : 85 morts, 300 blessés !

http://www.iran-resist.org/article3050

http://www.iran-resist.org/article1890

http://www.iran-resist.org/article2785

Publié par jc durbant le 26 janvier 2007 à 16:35

"The Iranians are reported to have been encouraged by the fact that no punitive action was taken against North Korea, despite the international outcry that greeted the underground firing.

This has persuaded the Iranian regime to press ahead with its own nuclear programme with the aim of testing a low-grade device, which would be difficult for international inspectors to detect."

Cela veut-il dire qu'encouragés par le manque de réaction de l'Occident contre la Corée, les Iraniens se préparent au même type de test: souterrain et tellement faible que quasiment.... indétectable?

Publié par jc durbant le 26 janvier 2007 à 16:42