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5 janvier 2006

Israël : vers l'inconnu

La dégradation soudaine de l'état de santé d'Ariel Sharon est bien entendu un événement de première importance pour l'évolution du Moyen-Orient. Son retrait forcé de la vie politique, voire naturellement son décès, représenteraient une plongée dans l'inconnu. Non seulement sur le plan de la politique intérieure, comme le montre cette remarquable analyse des opinions et des partis, mais également en vue du conflit israélo-palestinien. Les premières réactions venues du camp palestinien montrent d'ailleurs que l'expectative les touche aussi. En presque 5 ans, Sharon est parvenu à s'emparer de l'initiative et à influencer le cours des événements comme bien peu d'hommes politiques avant lui.

Est-ce que sa stratégie va lui survivre, ce piège de la liberté dans lequel les Palestiniens ne cessent de s'enfoncer en suscitant l'inquiétude croissante des autres pays voisins ? Le retrait de Gaza aurait dû être suivi par d'autres retraits en Cisjordanie, non pas en application d'une feuille de route en laquelle Sharon ne croyait pas, mais bien parce que cette manière de se soustraire aux attaques physiques et éthiques des Palestiniens aurait encore davantage amené ceux-ci à subir leur propre violence. Or cette politique risquée mais efficace, consistant à imposer la paix en supprimant les raisons et en neutralisant les moyens de faire la guerre, n'a pu être mise en oeuvre que par la confiance du public israélien. Une confiance que Sharon a gagnée par des mesures sécuritaires drastiques, comprenant la construction d'une barrière de sécurité, l'élimination systématique de leaders terroristes et même des offensives de grande envergure.

Il est donc fort possible que la disparition du Premier ministre israélien aboutisse à une perte d'initiative stratégique, au moins jusqu'aux élections, et peut-être au-delà si son intention politique et son nouveau parti ne lui survivent pas ou ne s'imposent pas. Une coalition de centre-gauche, davantage en mesure de rassembler une majorité des votes, n'aurait pas la même clarté de vues que celle démontrée par Sharon ces dernières années. Elle risquerait également d'être davantage sensible aux pressions internationales, aux appels renouvelés à un "processus de paix" qui n'a jamais existé que dans l'esprit idéaliste des élites occidentalisées et qui nie les intérêts massivement contradictoires dans la région. Disqualifiées pour leur silence et leur aveuglement quant aux victimes israéliennes du terrorisme palestinien, les "belles âmes" réussiront-elles à reprendre une partie de leur influence ? Je ne doute pas de leur volonté d'essayer. De parler d'une "nouvelle ère", d'une "chance pour la paix".

Paradoxalement, la vraie chance des Israéliens pourrait leur être servie sur un plateau par les Palestiniens. Si ceux-ci ont l'occasion de voter prochainement, la probabilité de voir le groupe terroriste Hamas remporter une grande partie des suffrages aurait le mérite de lever tout doute, en Israël surtout, sur la possibilité d'une paix négociée. Etre condamné à vivre près de quelqu'un qui souhaite votre mort de toutes ses forces est la meilleure manière de rester aux aguets, de ne pas baisser la garde. Les appels à la libération de leaders palestiniens deviendront ce qu'ils sont, c'est-à -dire des illusions dépassées, et le conflit se poursuivra selon sa modalité actuelle avec des contrastes toujours plus visibles - chaos contre ordre, barbarie contre proportionnalité, fanatisme contre professionnalisme, et islamisme contre modernité. Dans ce sens, Ariel Sharon aura suffisamment influencé les événements et les représentations pour que sa disparition ne puisse pas aboutir à un retour en arrière.

COMPLEMENT I (5.1 2000) : A lire également cette analyse de l'ESISC sur les perspectives politiques en Israël, qui complète celle mise en lien ci-dessus.

COMPLEMENT II (7.1 1050) : La tentative de reprise en main se précise avec la comparaison Arafat - Sharon, faite par exemple ce matin dans 24 Heures, avec le sous-entendu que les deux étaient un obstacle à la paix. Un bon exemple d'idéologie prenant le pas sur la réalité.

Publié par Ludovic Monnerat le 5 janvier 2006 à 9:15

Commentaires

Les élections palestiniennes discalifieront de toutes façons un peu plus le camp arabe, et c'est bien regrettable. Mais qui peut gagner ces élections? Le Hamas et la Fatah, soit deux entités ne pouvant espérer survivre que dans la continuation du combat. Ces deux entités sont, bien que fort différentes, toutes deux non démocratiques et solidairement responsables de la situation de leur propre peuple. Quoiqu'il advienne donc aux élection israéliennes, je pense que la situation est à mille lieux de pourvoir se débloquer.

Publié par LolZ le 5 janvier 2006 à 12:36

J' irai même jusqu' à dire que quoi que le camp arabe fasse actuellement il se disqualifiera tout seul... on ne lutte pas contre l' état le plus développé de la région en se comportant comme des animaux (je pèse mes mots, j' étais dans la bande de Gaza et en Cisjordanie en novembre).

Publié par Crusader le 5 janvier 2006 à 13:09

Pour quelle raison y étiez vous, Crusader?

Publié par Sisyphe le 5 janvier 2006 à 13:11

http://www.libertyvox.com/phpBB/viewtopic.php?p=6844#6844

Extraits:

J'ai (Daniel Pipes) jeté un regard sceptique sur Kadima dès les premières heures et l'ai qualifié à peine une semaine après sa création d'évasion aventureuse qui «(1) chutera aussi abruptement qu'[elle] s'est élevée, et (2) [qui] laissera un maigre héritage». Si la carrière de Sharon est maintenant terminée, celle de Kadima l'est aussi. C'est lui qui créa, dirigea et décida de la politique de ce parti, et personne d'autre que lui ne peut contrôler ses éléments hétérogènes. Sans Sharon, les composants de Kadima retourneront à leur anciens foyers, au Parti travailliste, au Likoud et ailleurs. La politique israélienne reviendra à la normale avec un bruit sourd.

Le Likoud, que l'on s'attendait à voir obtenir une décevante troisième place aux votations de mars, est le plus susceptible de profiter de la sortie de scène de Sharon. Les membres de Kadima provenaient en large part de ses rangs et le Likoud pourrait bien ainsi, sous la direction énergique de Benjamin Netanyahu, réaliser un résultat suffisant pour rester au pouvoir. Les perspectives du Likoud sont d'autant plus radieuses que le Parti travailliste vient d'élire un nouveau dirigeant radical et encore inexpérimenté, Amir Peretz.

D'une manière plus générale, le soudain glissement à gauche de la politique israélienne provoqué par le tournant à gauche personnel de Sharon va cesser et peut-être même s'inverser.

Au niveau des relations israéliennes avec les Palestiniens, Sharon a commis des erreurs monumentales au cours des derniers mois. Le retrait de tous les Israéliens de Gaza, notamment, a confirmé aux Palestiniens que la violence est payante, ce qui a déclenché un déluge de roquettes sur le territoire israélien et une flambée du climat politique.

À mesure qu'Israël reviendra à un état plus normal, sans politicien jouissant de la popularité exagérée de Sharon, les actions du gouvernement seront à nouveau soumises à un examen plus approfondi. Cela se traduira probablement par des plans d'actions politiques envers les Palestiniens marqués moins par l'évasion que par le réalisme - et peut-être assistera-t-on alors à quelques progrès vers la résolution du conflit israélo-palestinien.
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Publié par ajm le 5 janvier 2006 à 16:10

À noter, la grande classe des réactions palestiennes à cette nouvelle:
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1136361015426

Publié par al le 5 janvier 2006 à 16:39

En l'occurrence, je trouve assez contestable de reprocher à certains Palestiniens de haïr l'homme qui les a si longtemps combattus, et le plus souvent avec succès. Se réjouir des graves ennuis de santé d'Ariel Sharon n'est peut-être pas de la dernière élégance, mais les Israéliens n'ont-ils pas poussé un soupir de soulagement à la mort de Yasser Arafat ? Les bons sentiments n'existent pas vraiment entre ennemis...

Publié par Ludovic Monnerat le 5 janvier 2006 à 17:13

Sharon et Arafat seraient comparables?

Publié par ajm le 5 janvier 2006 à 17:15

Les personnages ne sont pas comparables en tant que tels, puisque l'un a fait sa carrière dans le cadre d'un Etat et l'autre a tenté de créer un Etat. En revanche, on peut effectivement comparer les réactions des uns et des autres aux annonces de leurs problèmes de santé respectifs... Comparer les réactions des médias serait aussi instructif : est-ce qu'une journaliste de la BBC a versé une larme lorsque Sharon a été amené d'urgence sur la table d'opérations ?

Publié par Ludovic Monnerat le 5 janvier 2006 à 17:19

En même temps, lorsque l'on voit ce type d'images, on ne peut que donner raison à al. Là encore, la comparaison reste néanmoins instructive.

Publié par Ludovic Monnerat le 5 janvier 2006 à 17:24

Est-ce que quelqu'un pourrait traduire les slogans, en arabe, des palestiniens ? Je pense à l'habit de la première fille sur l'image du lien présenté par LM au-dessus ?

Cette image est un peu plus nette:
http://cache.gettyimages.com/comp/56526731.jpg?x=x&dasite=GettyImages&ef=2&ev=1&dareq=AB27D0502010942195534B1B9E10FCFB1C09465B6FD27FB8AC9EDBE4E6F952F6

Parce que c'est étonnant, lorsqu'ils brandissent une pancarte contre Sharon, elle est écrite en arabe et en anglais, mais quant il s'agit d'un des leaders palestiniens, c'est uniquement de l'arabe.... ??

Et est-ce que qqn pourrait m'expliquer le jeu de mot Sharoon (avec deux o) ?

Publié par Deru le 5 janvier 2006 à 17:30

"est-ce qu'une journaliste de la BBC a versé une larme lorsque Sharon a été amené d'urgence sur la table d'opérations ?"


Surement que non, d'ailleurs au nom de quoi devrait elle le faire?

Publié par Winkelried le 5 janvier 2006 à 17:31

Non, elle ne devrait bien entendu pas le faire. Mais c'est pourtant ce que Barbara Plett a fait avec Yasser Arafat en novembre 2004, ce que la BBC a fini par reconnaître comme une violation des règles déontologiques, non sans qu'un recours d'un auditeur soit toutefois nécessaire pour ce faire. Depuis, d'ailleurs, les deux journalistes très militantes de la BBC à Jérusalem, Orla Guerin et Barbara Plett, ont été déplacées dans d'autres secteurs (respectivement Afrique du Sud et Pakistan)...

Publié par Ludovic Monnerat le 5 janvier 2006 à 17:42

La presse télévisée, où qu'elle soit est rarement un modèle d'objectivité...

Mais bon, Yasser, c'est différent, faut comprendre aussi, on le voyait sur les écrans depuis qu'on était tout petit, c'est presque un ami de la famille, tandis que Sharon, il était beaucoup moins télévisuel internationalement parlant, plus distant donc...:) Il suscite moins le pathos!!

Publié par Winkelried le 5 janvier 2006 à 17:51

Verser une larme à la mort d'un terroriste et leader d'un groupe terroriste, pour moi c'est de la complicité.

Publié par Ares le 5 janvier 2006 à 17:56

Malgré son nom, Winkelried semble devoir encore apprendre l'éthique élémentaire qui apprend à se débarrasser des équivalences morales douteuses.

Publié par al le 5 janvier 2006 à 18:39

Vous n'avez décidémment aucun sens de l'humour, je m'en vais comme un prince!! ;)

Publié par Winkelried le 5 janvier 2006 à 18:46

je viens de lire votre commentaire sur la situation en Israel après l'attaque cérébrale d'Ariel Sharon.
Il est peu commun, et donc rafraichissant, de rencontrer une pensée si nettement et si tranquillement exposée. J'ai beaucoup apprécié la description de la stratégie "Austerlitzienne" du général forçant ses adversaires a accepter la paix sous peine de dommages politiques pires encore que les dommages militaires.
Bravo et merci.
A.Benassi

Publié par benassi albert le 5 janvier 2006 à 21:27

@Ludovic

A la mort d'Arafat, c'est le monde entier qui a poussé des soupirs de soulagement, et pas seulement les Israeliens. Certains étaient heureux de la disparition d'un terroriste, d'autres d'un dictateur et d'autres encore d'un maître chanteur.

Si tu as des-informations sur le fait qu'à sa mort les Israeliens dansaient dans la rue et distribuaient des bonbons aux enfants pour contribuer à une éducation de la haine, n'hésite pas à partager. Sinon STP ne nivelle pas l'agresseur et l'agressé dans un bon bain au parfum de "pensée unique" dont la perversion s'affiche trop souvent aujourd'hui et vise à confondre le bien et le mal.

Publié par elf le 5 janvier 2006 à 23:13

Pour elf : je n'avais aucune intention de nivellement. Je voulais simplement dire qu'il est compréhensible que les Palestiniens accueillent favorablement les ennuis de santé d'Ariel Sharon, puisque ce dernier les a vaincus. Cela ne justifie en rien les appels à la haine, les manifestations de joie publiques et organisées qui relèvent de la barbarie, mais on ne peut pas non plus demander aux Palestiniens du jour au lendemain de tomber en pâmoison pour le général le plus coriace de tout Tsahal, non ?

Publié par Ludovic Monnerat le 5 janvier 2006 à 23:33

Le respect de soi et le respect des autres demandent de la retenue pour le moins, mais la haine cultivée par des terroristes devenus dirigeants à peut-être effacer ces bases d'humanité chez certains palestiniens. C'est dramatique de penser que les dirigeants Israeliens ont peut-être plus de souci de la vie du pékin moyen palestinien que leurs propres dirigeants.

Publié par elf le 6 janvier 2006 à 0:01

C'est un peu surréaliste comme débat :0

Ce qu'il faut retenir, il y a eu une ouverture de poste après la mort de Yasser Arafat et il va en avoir une autre avec l'incapacité d'Ariel Sharon. Un poste est comblé momentanément l'autre c'est le mystère ? Ça change quoi ?

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 6 janvier 2006 à 3:20

@ Sisyphe: Je pense que le O de trop dans le nom écorché de Sharon provient du fort tauc d'analphabétisme de cette population... En effet j'ai pu voir des affiches clamant "Deat to Sharoon"...
Pas de jeu de mot donc :)

Publié par Ares le 6 janvier 2006 à 11:29

Merci Ares, mais pourquoi me dites-vous cela? J'avoue ne pas comprendre... ;-)

Publié par Sisyphe le 6 janvier 2006 à 12:22

Au temps pour moi, Sisyphe :)
Ce comment était adressé à Deru qui demandait pourquoi il y avait 2 "o" dans le nom de Sharon sur un calicot :)

Publié par Ares le 6 janvier 2006 à 12:26

@ ARES et Sysiphe:

"Je pense que le O de trop dans le nom écorché de Sharon provient du fort tauc d'analphabétisme de cette population... En effet j'ai pu voir des affiches clamant "Deat to Sharoon"..."

"J'avoue ne pas comprendre... ;-) "


Vous connaisez, messieurs, beaucoup d'enfants de 10 ou 12 ans (d'après la photo) capables d'écrire dans une langue qui n'est pas la leur sans faire de fautes? Car nul doute qu'il a pu la réaliser lui même. Ils sont suffisamment endoctrinés pour ça.

"L'analphébiste de cette population"... est justement un des pire problème à régler pour Israël et les Palestiniens eux_même. Apprenez à ces gosses à lire et à écrire, vous résoudrez en partie le nombre des kamikazes. Il n'y a donc que peu de raison d'en sourire avec condescendence!!

Pour le coup, c'est moi qui n'est plus le sens de l'humour!

Publié par Winkelried le 6 janvier 2006 à 14:28

Je tentais simplement d'expliquer le pourquoi de cette faute. Et en outre, Winkelried, je doute que des enfants de 10-12 ans en palestine aient les moyens d'imprimer des calicots par informatique...

Publié par Ares le 6 janvier 2006 à 15:32

@ Ares:

J'entends bien, mais ça n'explique pas le reste de vos propos...

Publié par Winkelried le 6 janvier 2006 à 15:39

@ sISYPHE a propos du double o de Sharoon,je pense que,le son On n'existant pas en arabe et que le oune phonétique le remplaçant,on aurait pu aussi bien écrire Sharoune, comme Haroune pour Aaron,ou Khalfoune,pour khalfon,sassoune pour Sassoon, etc etc,- en arabe on assemblera donc les lettres suivantes-CHine-Aliph-Ra-OUaou-Noune- par contre écrire en alphabet non arabe,Sharoune sur les calicots,ça peut laisser perplexes les lecteurs;;;OK?

Publié par PAUL le 6 janvier 2006 à 19:26

Je ne vois pas de quoi vous parlez ??

Publié par Ares le 6 janvier 2006 à 19:41

à D E R U -j'ai répondu par erreur a sisyphe a propos de votre demande concernant les 2 O de Sharoon,juste au-dessus,j'en profite pour vous dire que les slogans sur les pancarte de la gamine sont, en anglais, la sticte traduction de l'arabe

Publié par PAUL le 6 janvier 2006 à 20:33

Merci à Paul, Ares & Cie... Vos réponses ont le mérite d'éloigner totalement de mon esprit toute idée saugrenue sur ces deux -o. TX ! :)

Si je n'abuse pas, sur le lien que j'ai mis, on peut apercevoir un sologan en arabe sous le tee-shirt Arafat. Que signifie-t-il ?

Publié par Deru le 6 janvier 2006 à 22:05

Ariel Sharon et le peuple israélien traverse une grande épreuve que les années rendent inéluctables. C'est un titan qui souffre et qui a durant toutes ces décennies été un pionnier, un visionnaire et le bras fort et haut de la survie d'Israel, de sa survie comme de sa force. Ariel Sharon appartient à cet univers trés restreint des grands hommes politiques de la planète qui ont donné corps et spiritualité à la vie de leur nation, qui impose le respect à leurs adversaires, lesquels se réjouissent enfin de le voir affaiblit pour d'excellentes raisons. Un homme n'est qu'un homme pourtant, et il ne peut pas toujours faire "tout bien", mais une chose est certaine, c'est qu'entre le nombre d'erreurs, et le nombre de bonnes décisions, ISRAEL, est toujours là , toujours en vie, alors qu'elle subit ce qu'aucune nation de la planète, avant d'avoir son Etat, puis en l'ayant n'a jamais subit pour être détruite.
Bien plus que l'homme politique d'Israel, Ariel Sharon est un homme politique concret, de dimension mondiale qui a fait d'Israel, non seulement une nation debout, mais la forteresse de la démocratie et de la liberté au Moyen-Orient.
Il a su montrer sa capacité de conciliation et son audace en évacuant la bande de Gaza, sâchant mieux que d'autre combien cette initiative relève du pari, du pari que les islamo-fascistes palestiniens sont dignes de confiance et valent la signature qu'ils apposent sur les accords. Le mur en construction, est le témoignage d'une expérience, d'un savoir d'Ariel Sharon qui sait mieux que personne qu'a aucun moment la parole des islamo-fascites n'est à prendre au sérieux.
Nous nous joignons au peuple d'Israel, par nos pensées, par notre coeur, pour les soutenir dans l'epreuve qu'il traverse et pour lui réaffirmer notre plus fort soutien, notre plus forte espérance, et notre plus sincère amitié et loyauté.
Claude Lamirand
Vive Ariel Sharon,
Vive Israel

Publié par LAMIRAND le 6 janvier 2006 à 22:29

@ M. LAMIRAND

(NB 1) Comme me l'a fait remarquer l'auteur de ce blog il y a peu, c'est un site helvétique...On s'attache donc à y rechercher une certaine "neutralité"...

Je comprends sans difficulté votre émotion, je rends moi même hommage au vieux général comme soldat à la disponibilité sans faille pour son pays.

(NB 2)Mais je trouve la chute de votre billet un rien excessive d'enthousiasme, surtout lorsque vous entendez "nous" y impliquer.

(NB 3) Si toutefois ce "nous" se voulait l'expression d'un pluriel de majesté ou de quelque effet de plume, veuillez ne pas tenir compte de la nota bene numéro 2.

Bien à vous.

Winkelried.

Publié par Winkelried le 6 janvier 2006 à 22:52

@ DERU : sur le tee-shirt a l'effigie d' Arafat,il n'apparait de lisible que le dernier mot "...et la liberté"

Publié par PAUL le 7 janvier 2006 à 22:45