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5 novembre 2005

Une provocation en duel

L'extension des violences urbaines en région parisienne et dans le reste du pays augmente un peu plus la pression sur les autorités politiques. Mise au jour par les médias, qui désormais reproduisent les informations de la police, cette situation chaotique est émaillée d'épisodes stupéfiants : une handicapée intentionnellement brûlée vive, un enfant de 10 ans interpellé avec de l'essence, ou encore des écoles maternelles mises à feu. La France est contrainte d'admettre que son territoire est désormais l'objet d'une guérilla opportuniste et décentralisée, dont l'objectif à la fois simple et commun - l'action violente - favorise la coordination.

Cette primauté de l'apparence sur la substance est confirmée par le fait que les meneurs sont des récidivistes qui entraînent à leur suite, par l'esprit grégaire propre aux bandes armées, des individus lambda. C'est bien à une révolte contre l'autorité et la normalité à laquelle nous assistons, un refus du modèle républicain traditionnel rendu responsable de tous les maux. Une rupture totale avec l'identité française majoritaire, qui s'est produite en parallèle dans toutes les zones de non droit des grandes villes et qui aujourd'hui s'impose au public - avec des années de retard largement dues au politiquement correct.

La question pour le gouvernement est de savoir comment répondre à cette provocation en duel, à cette invitation au combat que lui lance chaque soir la frange la plus nihiliste de ses administrés. A ce sujet, je cède la parole à Stéphane du Meilleur des Mondes, qui a mis en ligne hier une analyse remarquable de cette problématique. Extrait :

Le paradoxe du mécanisme de provocation-répression en cours, c'est qu'il constitue une impasse pour le gouvernement. Il en sortira forcément perdant, non par incompétence - pour une fois - mais parce qu'il est trop tard.
Si l'insurrection est matée par la force, les banlieues françaises feront bloc autour de ceux qui se présenteront comme "victimes". La solidarité jouera à plein et renforcera le communautarisme de ceux qui se sentent de plus en plus étrangers à la société française tout en vivant en France. La répression fournira également d'excellentes justifications pour de nouvelles actions plus violentes et mieux préparées. Il néanmoins est peu crédible qu'un élu prenne le risque politique de faire couler le sang [...]
Si l'insurrection est dénouée par "le dialogue", les insurgés auront obtenu une tribune grâce à la violence, démonstrant ainsi l'efficacité de l'utilisation de la force comme outil politique. Cela fournira un excellent prétexte pour tous ceux qui hésitaient à se lancer le long de ce chemin. Cette hypothèse est peu probable, les insurgés se remarquant surtout par leur nihilisme - ils n'ont guère de revendications intelligibles - et leur absence de leader.
Si l'insurrection finit par s'éteindre par lassitude, l'impuissance de l'Etat français sera démontrée aux yeux de tous et poussera les nombreux groupes qui cherchent à le miner à se lancer dans des actions encore plus téméraires. Une fois de plus, ce sera reculer pour mieux sauter. C'est l'issue la plus probable, le nombre de voitures à incendier n'étant pas infini. Evidemment, lorsque le calme reviendra bon an mal an les politiciens crieront victoire; le score sera pourtant en faveur des insurgés, qui n'auront nullement été mis en déroute à la suite de cet épisode.
Il n'y a aucune sortie honorable.

Etant entendu que l'honneur n'est pas nécessairement la priorité d'un Etat contesté dans son existence même, je pense néanmoins que l'emploi résolu de la force est la seule option réaliste, même si le réflexe de solidarité se produira. Parce que les éléments chargés ponctuellement de restaurer l'ordre ne seront pas les mêmes que ceux qui le feront respecter durablement, parce que le masque de la répression peut être distingué du visage de la prévention, parce que la présence policière normale peut devenir au pire un moindre mal en regard d'une présence militaire extraordinaire. Même si celle-ci implique des risques considérables d'escalade.

Dans tous les cas, j'espère pour la France que ses dirigeants politiques ont compris qu'ils sont en définitive la cible principale des violences urbaines commises dans le pays, que c'est bien la légitimité du pouvoir - forgée dans les urnes et rongée dans les rues - qui ne cesse de faiblir. Et que cette menace est, à terme, des plus graves. On risque toujours sa peau dans un vrai duel.

COMPLEMENT I (6.11 0940) : Un duel qui continue, par une dixième nuit de violences urbaines plus intenses encore que les précédentes, avec 1295 voitures brûlées, des affrontements acharnés et une extension des zones touchées. Compte tenu des 312 interpellations effectuées par la police et de la difficulté à les mener face à des bandes armées très mobiles, les effectifs de l'intifada française se comptent par milliers, probablement entre 5000 et 10'000, et peut-être plus. De ce fait, l'effort demandé aux forces de police doit commencer à devenir particulièrement lourd, ce d'autant que la perspective de violences mimétiques en province doit freiner les transferts de forces. En continuant dans cette direction, je vois mal comment l'emploi de l'Armée de Terre peut être évité - ne serait-ce qu'en reprenant ponctuellement des fonctions assurées par les gendarmes dans d'autres domaines.

Je ne crois pas qu'il faille voir l'emploi de l'Armée de Terre comme prenant la forme de soldats patrouillant Famas en bandouillère : ce serait précisément une invitation à la bavure, à l'affrontement à balles réelles. D'une part, les éléments terrestres français possèdent également des équipements anti-émeutes et le savoir-faire pour l'employer (transmis par la Gendarmerie et développé au Kosovo). D'autre part, c'est plutôt le déploiement de véhicules blindés, insensibles aux cailloux et plus résistants aux cocktails molotov, qui pourrait apporter une composante bienvenue. Etant entendu que quelques canons à eau seraient relativement dissuasifs au fur et à mesure que les températures descendent.

Publié par Ludovic Monnerat le 5 novembre 2005 à 9:27

Commentaires

Quelle solidarité émergerait de ces petites bandes de délinquants, hétéroclites, souvent rivales et en constant conflit avec les autorités?
Leur opinion de la société est déjà définie, ils ne la respectent pas et lui reprochent leur oisiveté. La solidarité c'est justement dans ce genre de démonstration qu'elle émerge.
Mater la rébellion par la force l'éteindra et dissoudra les liens éphémères qui se sont créés à l'occasion.
Le délinquant est ainsi de nos jours: s'il doit laisser tomber ses "amis" pour sauver sa peau, il n'hésitera pas une seconde à le faire.
La force est la seule option viable et crédible.

Publié par Ares le 5 novembre 2005 à 13:07

Si les hommes politiques français en charge des affaires du pays depuis les années 70 avaient un temps soient peu d'intérêt pour la "culture" militaire, ils ne seraient pas aujourd'hui aussi surpris de "découvrir" que la rue appartient bel et bien à celui qui prend la peine d'y descendre!

Comme nous le précise avec justesse les analyses de Ludovic et de Stéphane, quelle que soit l'issue de cette épreuve de force (l'emploi de la force ou la palabre), le gouvernement (et au delà , l'idée même que l'on a coutume de se faire de la République française) ne sortira pas vainqueur...car il est effectivement trop tard pour cela. Nous vivons une situation dramatique qui crée dans l'inconscient (encore que...!) collectif un dangereux précédent.

Quelque part, nous sommes les victimes d'un test grandeur nature où quelques "voyeurs" discrets mais néanmoins intéressés, observent nos capacités de réactions tant physiques que psychologiques, que se soit à travers nos modes d'actions, le degré de résolution de nos dirigeants et le niveau de réaction de la partie "saine " de la population.

En ces heures difficiles, nous émettons, à travers la manière dont "nous" gérons (en tant que nation) cet événement une foule de "signaux" plus ou moins conscients à destination du monde entier. Gageons qu'ils ne seront pas perdus pour tout le monde...

Publié par Winkelried le 5 novembre 2005 à 14:33

Le big bang blog revient sur la genèse d'une des images fortes qui auraient contribué à envenimer la situation: http://www.bigbangblog.net/article.php3?id_article=250

Tout cela ne peut pas être une facette de la lutte entre politiciens. Ni entre politiciens et médias. N'est-ce pas..?

Publié par LolZ le 5 novembre 2005 à 14:36

Winkelried, la remarque est intéressante.
Des activistes qui voient le manque de réaction et de détermination face à quelques trublions, non-armés peuvent en tirer des conclusions évidentes et mettre sur pied des actions d'insurrection très efficaces...
La déstabilisation de l'Etat français a l'air si facile...

Publié par Ares le 5 novembre 2005 à 14:48

Et si ... pour régler le problème, la France baissait le prix des jeux playstation et libéralisait la vente de drogue ?

Occupation + perte de profit = paix, non ?

Publié par Deru le 5 novembre 2005 à 16:08

Pour défendre une légitimité, il faudrait avoir une volonté et disposer d'une crédibilité: avec, selon un sondage pour le Figaro Magazine rapporté par Le Monde d'aujourd'hui, un taux de confiance de 39% en Villepin (-5) et 24% (-2) en Chirac, on en est loin. Et le contexte français rend pratiquement impossible le genre d'union sacrée qui s'imposerait...

Publié par François Brutsch le 5 novembre 2005 à 18:14

- 10 ans le "jeune" interpellé avec de l'essence en France (Dar al Franzawi),
- 10-12 ans un des derniers terroristes suicides, (pardon kamikaze politically/mediatically correct), qui a attenté à la vie d'un ministre irakien.

La déclaration d'EXTRATERRITORIALITE des banlieux:
Bush a envahi l'Irak, Sarkozy à envoyé la police dans la cité ... des "responsables communautaires" qui demandent à "être laissés tranquilles" ... FALLOUJAH ... l'instauration de zones sanctuaires libérées étant une des étapes de l'établissement d'un nouvel état (guerre révolutionnaire).


Il n'y a aucune sortie honorable, ou la capitulation ou Bigeart.

Le fait c'est que pour la première fois il n'y a même plus les "montagnards".

Publié par Mikhaël le 5 novembre 2005 à 19:46

Kick ass and take names!!

Publié par variable le 5 novembre 2005 à 21:28

De cette chienli les plus organisés, les plus structurés et bien sure les plus efficaces sont les Français musulmans originaires du Maghreb et en désaccord avec l'idée laïque républicaine française. Il n'y a pas de provocation en duel car c'est une notion inconnue dans le monde musulman qui depuis l'origine avance ses pions sur l'échiquier du monde et adapte sa stratégie en fonction de la tactique de l'adversaire. Ils sont prévisibles, tenaces et leur programme connu. Nous sommes lâches et prétentieux ce qui nous rend aveugles. Nous allons être obligé de nous battre chez nous à défaut de l'avoir fait à l'extérieur. Il est instructif de remarquer qu'aucun groupes musulmans n'osent déclencher d'Intifada sur le sol américain ( ou les armes sont un droit dévolu à tous les Citoyens ). À méditer humblement ;-)

Publié par Yves-Marie SENAMAUD le 5 novembre 2005 à 22:57

Ce à quoi nous assistons est une tentative, de la part des privilégiés du nazisme antiblancs et antifrançais, imposé par les gouvernements français successifs depuis 1972, pour prendre la direction de ce nazisme antiblancs et antifrançais, maintenant que celui-ci leur a permis de devenir suffisamment nombreux et dangereux.

- Cela veut dire transformer officiellement en djiziya, en tribut que les Dhimmis paieront au pouvoir islamique, l'argent que l'état vole depuis des décennies aux Français pour le donner à  leurs envahisseurs étrangers. On va donc construire des mosquées, subventionner les imams et l'enseignement de l'islam.

- Cela veut aussi dire introduire officiellement dans la loi, sous le nom de "discrimination positive", le principe nazi comme quoi les musulmans, et les non-blancs, auront désormais plus de droits que le peuple qu'ils auront, de ce fait, conquis.

Cela, Sarkozy le propose déjà

- Cela passera aussi par l'établissement définitif d'un pouvoir étranger et islamique sur des portions entières du territoire.

Face à cette tentative de prise du pouvoir, le gouvernement a déjà capitulé préventivement :

http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/jcdurbant/2005/03/capitulation_pr.html
http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/jcdurbant/2005/03/le_consensus_ab.html

Publié par Hunden le 6 novembre 2005 à 3:31

"Nous vivons une situation dramatique qui crée dans l'inconscient (encore que...!) collectif un dangereux précédent. "

Intéressante notion de précédent, qui rappelle aussi celle de... "commémoration", laquelle semble aussi importante dans ce genre de violences, comme l'avait (prémonitoirement ?) repéré aussi un certain... Azouz Begag, au temps, il est vrai, où il était pas encore le (sous) ministre-potiche de la Chirakie et pouvait donc dire autre chose que des bêtises !

D'où ma question: et si les violences actuelles avaient aussi un rapport avec... l'Aïd ?

"J'ai dit que les violences collectives des jeunes de banlieue comportaient quatre caractérisques. On peut maintenant en rajouter une dernière : la commémoration. Les quartiers sensibles ont à présent leur propre temporalité. Ils célèbrent à leur façon Noël et le Jour de l'An. Ou l'Aïd : à Lyon, il y près d'un an, le jour marquant la fin du ramadan, des centaines de jeunes d'origine maghrébine venus des périphéries ont saccagé le centre commercial de la Part-Dieu et ont affronté les forces de l'ordre. Commémoration ; répétition ?" ...

Du bon usage de la distance chez les sauvageons
Article paru dans l'édition du 19.01.99

http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/
archives.cgi?ID=ea24c4cd60dcc27f57ec8d3d82648f39ce2da81333c9beb3

Un temps, d'ailleurs aussi, où il n'avait pas peur non plus d'utiliser (certes avec des guillemets et dans les pages feutrées du Monde !) les mots devenus depuis! tabous !

"Dans les quartiers, on les appelle « les Grimlins » ou la « caillera » (la racaille), au ministère de l'intérieur, « les sauvageons"."

"les diablotins qui célèbrent rituellement à Strasbourg, Vaulx-en-Velin ou La Duchère, les émeutes de l'année dernière en faisant un méchoui de voitures, en habiles manipulateurs de médias."

L'heure de la République bigarrée ?
Article paru dans l'édition du 08.05.02

http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/
archives.cgi?ID=5657285a73ac0aae593fa157821c446183b39af71691eecb&print=1

Ou :

"La première conséquence est qu'entre les grands frères de la marche de 1983 et les « cailleras » d'aujourd'hui, il y a une rupture générationnelle cruellement préjudiciable à la crédibilité du projet républicain dans les quartiers d'exclusion."

"Pour qui connaît un peu la sociologie des quartiers de banlieue, cette menace électorale n'est pas déconnectée d'une demande de sanction contre ceux qu'on nomme les racailles ou « cailleras » (en verlan), groupes de jeunes dont tout le monde a peur, qui conduisent des scooters, sans casque, roulent sur les trottoirs au mépris des piétons, ignorent royalement les feux de signalisation, comme ils récusent tout autre code de conduite sociale."

A comparer avec :

"Il ne faut pas dire aux jeunes qu'ils sont des racailles, il ne faut pas dire aux jeunes qu'on va leur rentrer dedans et qu'on va leur envoyer la police. Il faut y aller avec une
volonté d'apaiser", a déclaré Azouz Begag à France 2

dimanche 30 octobre 2005, 21h47

Begag pas d'accord avec Sarkozy sur le terme de "racaille »

http://fr.news.yahoo.com/30102005/202/begag-pas-d-accord-avec-sarkozy-sur-
le-terme-de.html

Pourtant, même si on restait hélas souvent proche du discours de l'excuse, l'analyse ne manquait à l'occasion pas d'intérêt :

"Il met en scène des phénomènes de mobilité de groupes démonstrative entre les quartiers sensibles et les centre- villes, notamment les centres commerciaux qui restent les destinations principales des déplacements des adolescents. Souvent, ces jeunes « descendent » en ville en bande, dans un cérémonial bruyant destiné à « narguer les indigènes », les contraindre à les regarder et à les voir. D'abord, ce sont les espaces de transports (bus, métro, station) qui font les frais de leurs griffures, ensuite, le centre commercial, puis l'agora est transformée en une arène où « ceux des quartiers » vont se frotter aux « autres », à qui ils ont conscience d'inspirer de la crainte, chez eux, en brisant la logique de mise à distance. Les Indiens sortent de leur réserve."

"A l'inverse, lors des rodéos, quand des jeunes volent une voiture en ville, c'est dans leur réserve qu'ils vont se réfugier pour exhiber et tuer l'objet dérobé. La logique
d'attirer la police, puis les pompiers, dans un traquenard, débouche sur un caillassage de leurs véhicules destiné à narguer, cette fois à domicile, les forces de l'ordre. Ces rituels en témoignent : la (mise à ) distance qui sépare les jeunes des banlieues du reste de la ville est instrumentalisée pour négocier une reconnaissance
sociale. Le sentiment d'inspirer collectivement de la peur à la société est un atout de cette négociation. Faire peur, c'est exister. "

"On peut s'inquiéter des conséquences de ces jeux de provocation entre acteurs du désordre urbain et forces de l'ordre républicain. "

"Oui, il y a des Français d'origine maghrébine, et même des immigrés, des étrangers... qui veulent la sécurité, pour leur voiture garée sur le parking de leur immeuble, pour leurs enfants à l'école et dans l'espace public, et cette demande
sociale ne permet plus de les distinguer selon leur origine ethnique. Elle signe en quelque sorte leur intégration. Croire le contraire serait surprenant : dans les quartiers où ils sont largement représentés, les immigrés souhaitent la tranquillité ; ils veulent voir leurs enfants progresser socialement, comme leurs concitoyens « autres ». Il faudrait marteler cette évidence aux oreilles des « gens d'ici », trompés par une lecture raciste des phénomènes sociaux."

PS: merci Hertoghe

http://hertoghe.typepad.com/carte_de_presse/2005/11/kara_forever_2.htlm

Publié par jc durbant le 6 novembre 2005 à 8:29

Petit quiz : testez votre culture politique:

Qui a dit ?

La police, "il faut la remettre au boulot. Le plus grand nombre de bavures n'est plus son fait, c'est la racaille qui tue le plus dans les cités".

"Les barbares des cités, il n'y a plus à tergiverser, il faut leur rentrer dedans, taper fort, les vaincre, reprendre le contrôle des territoi- res qui leur ont été abandonnés par des élus en mal de tranquillité. Et vite !"

La République ne va quand même pas "se laisser indéfiniment intimider par cinq mille gangsters » qui « terrorisent les quartiers, violent les filles en tournantes, cament leurs petits frères jusqu'à l'os, s'équipent en armes de guerre et tiennent chambres de torture dans les caves, non !"

"On a trop longtemps vécu dans l'illusion. Aujourd'hui, soit on reprend le contrôle des cités, soit on bascule dans la grande délinquance."

"l'ennemi n'est pas le flic à 7 500 balles par mois, ce sont les petits Le Pen de banlieue, les petits dictateurs de quartier qui vendraient leur frère pour quelques billets".

Les islamistes "Ces types sont encore plus dangereux que les caïds. Sous prétexte de faire du soutien scolaire, ils quadrillent pour imposer le voile et leurs normes. Faut pas me la faire à moi : le Coran, pour eux, ça sert à justifier des positions fascistes. Il faut les combattre, pas les adouber."

il dit parler pour "ceux qu'on n'entend jamais, ceux qui ne brûlent pas de voitures devant les caméras et qui veulent que ça change".

"Les sans-papiers ? « Une cause dépassée que certains soutiennent en recourant au terrorisme intellectuel."

http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=8ccf802864d3e7552a0a179e1daaa88a37b5c873ac274bca&print=1

Publié par jc durbant le 6 novembre 2005 à 15:12

Le député des Yvelines préconisent le retour des bataillons disciplinaires, les prisons étant inefficace et ne "radicalisant" encore plus les personnes enfermés :

http://www.lefigaro.fr/debats/20051104.FIG0237.html?073256

Publié par Frédéric le 6 novembre 2005 à 16:47

Tout le monde espère pour que l'inévitable "bavure" qui va enclencher l'escalade ne se produira pas... cette fois...

Publié par fingers le 6 novembre 2005 à 22:31